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3,51

sur 328 notes
Un artiste s'est installé à Rome pour quelques jours dans l'idée de préparer des conférences.
Mais il décide que sa principale occupation sera de jouer aux échecs sur une emblématique place romaine.
Une partie en entraînent une autre et une rencontre va changer le cours de son séjour.
Un joli roman qui parle de mémoire et d'amour mais qui reste superficiel de par sa brièveté. Dommage.
Et puis gros bémol sur les dialogues qui se font à coups de "je dis" "elle fait " etc... dans un style qui laisse franchement à désirer.
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Le titre « Partie italienne » évoque une des ouvertures au jeu d'échecs permettant de mettre son Roi à l'abri, ai-je appris. « Jeu tranquille » en italien.
Alors j'avais envie d'un peu de dolce vita.

Un court roman, telle une parenthèse romaine, une balade au bord du Tibre, dans le Trastevere, et, dans l'Histoire, à travers deux personnages passionnés ; mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci pour moi avec cet auteur comme ce fut le cas avec « le héron de Guernica » ou « Partiellement nuageux » auxquels va ma préférence.

J'ai apprécié me retrouver à la terrasse d'un café Campo de' Fiori, découvrant Gaspar venu là partager des parties d'échecs et la rencontre singulière qu'il va faire ; des confidences, et la mémoire dont il question par la suite.
Toutefois, je n'ai pas été émue par ma lecture, il me semble qu'il y avait pourtant matière mais j'ai trouvé l'ensemble trop survolé à mon goût, dommage car le cadre me plaisait et l'écriture reste lumineuse, mais j'ai eu un sentiment d'inachevé.

Idylle, inspiration artistique, fuite, hommage, mémoire, pardon.

Léger et charmant, furtivement.
Un ressenti mitigé.
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Passez les premières pages en italique de ce roman qui semblent bien mystérieuses (elles se comprennent à la fin), le lecteur se retrouve à une terrasse du restaurant Virgilo sur le Campo de' Fiori où se joue une partie d'échec et fait la connaissance de Gaspar.
Artiste-sculpteur, plutôt d'art brut, comme Henry Darger qu'il cite, le succès arrive et, il a éprouvé le besoin de s'échapper en Italie où il passe son temps à jouer aux échecs jusqu'au jour où il rencontre une joueuse plus forte que lui, Marya. Sa curiosité est piquée et un double jeu s'engage entre les 2 protagonistes : jouer et se séduire.
Mais Marya, d'origine hongroise, a un but en venant à Rome et dévoile son histoire familiale marquée par la seconde guerre mondiale : elle est sur les traces de son grand-père, maître des échecs dans les années 20, assassiné à Auschwitz.
Nos deux personnages font connaissance en déambulant dans les rues de Rome, les lieux connus, ils se cherchent et Marya raconte.

L'histoire est marquée des lieux et des personnages, comme Giordano Bruno, la statue elevée sur le Campo de ' Fiori, ce scientifique italien du 16e siècle, qui font l'histoire de Rome et de l'Italie.
On goûte à tout : au vin, aux plats, au charme italien, aux ruelles, aux monuments connus.
Une belle escapade contemporaine, empreinte d'une histoire du passé touchante d'un joueur d'échec mort trop tôt. Un charmant voyage et un texte presque trop court !

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Ce roman, c'est l'histoire d'une rencontre éphémère et lumineuse.

Pour une conférence, il vient de Paris.
Pour une raison que l'on va découvrir, elle vient de Hongrie.
Ils se rencontrent, sur une place de Rome, autour d'une partie d'échec.
Ils sont sous le charme.
Ils commencent par des échanges autour de leur passion commune, les échecs.
Puis vient le reste. La pluie, le beau temps, leurs histoires et la question de savoir « est-ce que tu sauterais, si je tombais à l'eau ? »
Avec leurs répliques qui fusent, drôles et directes, j'ai suivi leurs discussions comme j'ai suivi leurs parties d'échec. Comme un jeu. Chacun son tour et on s'amuse.  

Cette rencontre, cette histoire, elle ne dure que quelques jours.  
A peine débutée qu'elle est déjà terminée.
Comme la lecture du roman, commencée un soir à 20h58, terminé à 22h34.
Comme une partie d'échec.
Une brève rencontre, éphémère et lumineuse.
Une belle parenthèse. Douce. Drôle. Facile.
Et quand tout se termine, mon petit coeur d'artichaut veut juste dire « Merci. J'en veux encore ».


Lien : https://www.cinquantedeuxliv..
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Week-end à Rome...
Ce roman fait partie de la sélection 2024 du Prix du Meilleur Roman des éditions Points.
Derrière sa jolie couverture qui m'a instantanément transportée en Italie, on suit Gaspar qui a fui Paris pour se poser quelques jours. On le retrouve à la terrasse d'un café à Rome à disputer des parties d'échecs avec des inconnus. le titre du livre est d'ailleurs le nom d'un coup aux échecs. Parmi ces inconnus, Marya, une hongroise qui s'avèrera être une adversaire redoutable. Au-delà des sentiments qu'ils vont avoir l'un pour l'autre, ils vont donner un épilogue à une partie d'échecs commencée bien des années avant, c'est l'histoire dans L Histoire. L'auteur mêle art, échecs, dolce vita et Histoire (déportation des juifs plus précisément) dans ce roman que j'ai trouvé bien écrit, avec un style presque poétique.
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Le narrateur Gaspar, est un artiste qui part faire un break à Rome où il est neanmoins sensé préparer une conférence. Au lieu de ça, il passe son temps à jouer aux échecs à la terrasse d'un restaurant. Un jour, son adversaire, Marya, une femme d'origine hongroise, lui donne du fil à retordre. Se nous alors entre eux une relation amoureuse et une forme d'enquête sur les traces du grand père de Marya.
Ce roman est agréable à lire, très fluide, cependant le narrateur n'est pas très sympathique et l'on n'est pas le moins du monde ému par son histoire avec Marya, et encore moins par les descriptions de sexes trash 😅 En bref, pas mal de complaisance, et finalement un contenu assez léger. Entre art, dolce vita et sort des juifs pendant la seconde guerre mondiale, l'auteur n'a pas vraiment trouvé ni approfondi son sujet.
Lu dans le cadre du prix du roman Points.
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Gaspar, artiste s'échappe quelques jours à Rome. Il fuit son quotidien. Chaque jour, il se met à la terrasse d'un café, devant un échiquier et joue avec de parfaits inconnus. Un jour, c'est Maria d'origine hongroise qui s'installe face à lui et elle s'avère être une joueuse remarquable.
Une relation particulière va alors s'installer entre-eux.

Un doux roman mais qui me laisse sur ma fin. le roman va trop vite, je n'ai pas eu le temps d'apprécier ma lecture que l'histoire était déjà terminé. Comme un air d'inachevé…


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Un roman très léger et hélas trop convenu en tout cas pour moi.Un artiste peintre se retrouve à Rome, il est lassé par la vie parisienne et même s'il connaît un succès certain, il aspire à autre chose. Il s'installe à la terrasse d'un petit restaurant, sur la place du Campo de « Fiori sous le regard de la statue de Bruno Giordano. Il s'installe avec un jeu d'échec et plusieurs joueurs viennent jouer avec lui. Un soir une jolie femme Marya lui propose de jouer et il perd. Une histoire d'amour va se tisser entre eux où les échecs joueront un grand rôle .

Tout l'intérêt du roman vient de l'entrelacs des histoires, celle de Bruno Giordano qui fut brûlé sur cette même place pour avoir voulu imposer ses idées et avoir pensé que le soleil n'était sans doute pas unique dans l'univers, celle de Gaspard qui fait tout pour séduire Marya parfois maladroitement, avec en toile de fond la réalité du monde de l'art parisien, l'histoire de Marya petite fille d'un grand champion d'échec mort à Auschwitz, la puissance des jeux d'échec, la mémoire de la shoa , et puis l'histoire d'un coup de foudre que Gaspard voudrait pouvoir prolonger plus longtemps que ces trois jours merveilleux à Rome.

Une histoire d'amour qui m'a semblé très conventionnelle avec son passage obligé : la scène de sexe torride, dans une ville bien décrite. Rome se prête bien aux histoires d'amour. J'ai un peu de mal avec certains dialogues du style « il fait » « comme ça, je dis » j'ai du mal à comprendre pourquoi l'auteur utilise cette façon de s'exprimer . Voilà pourquoi, je trouve ce roman trop léger je dirai même un peu superflu, je suis loin de ce que j'avais tant aimé dans « L'incendie »
Lien : https://luocine.fr/?p=15691
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Gaspar est un artiste français de renom. Entre une exposition et une conférence à préparer, il aspire à quelques jours de repos et d'évasion sous le ciel de Rome et plus particulièrement sur la place « Campo di Fiori ». C'est là qu'il choisit de s'installer à la terrasse du restaurant « Virgilio », déposant sur la table un jeu d'échec. Au fil des heures, plusieurs joueurs de passage viendront l'affronter avec plus ou moins de succès, jusqu'au moment où arrivera Marya, une jeune femme hongroise qui va très rapidement s'avérer être une brillante joueuse.
De cette rencontre naîtra une relation aussi douce qu'inattendue qui mènera le narrateur vers la découverte du secret qui est à la source du talent de cette jeune femme.
Un doux roman qui traite de la recherche de nos origines et nous permet de suivre Gaspar dans le dédale des rues romaines, recréant ainsi, avec bonheur, cette atmosphère unique et magique que nous offrent inlassablement les escapades italiennes. Une belle parenthèse ensoleillée.
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Lectrice habituelle de Choplin, je suis déçue par ce roman. L'écriture est belle, le cadre envoûtant, le "pitch" prometteur, les thèmes intéressants (l'art, la rencontre amoureuse, la mémoire...). Mais pourquoi faut-il que les personnages soient si minces, si clichés, en particulier les deux jeunes femmes? Pourquoi s'attarder sur le rire de Marya, les cheveux de Marya, les talons de Marya, et finalement en dire si peu sur elle?
Deux récits dans le récit viennent sauver ce roman, trop courtes parenthèses où je retrouve l'auteur que j'aime, l'histoire de Map's et celle de Simon, issues du passé des deux amants. Il m'aurait fallu plus de liqueur de ce tonneau pour que je plonge dans le Tibre depuis le ponte Sisto.
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