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EAN : 9781095604038
200 pages
Belleville éditions (10/04/2017)
3.1/5   5 notes
Résumé :
Octavian Condurache n'arrive à rien. Ni à écrire le roman de sa vie, ni à rendre heureuse la femme qu'il a épousée. Et la mère Frosea ? Elle aime tant les feuilletons télé qu'elle en oublierait presque que ce n'est pas ça la vraie vie. Faut dire que les paysages sud-américains font autrement plus rêver que la grisaille de son existence de babouchka. Il y a aussi Oleg Olegovici Liubn ! Un veuf russe en ménage avec une Roumaine. Décidément au royaume de Sasha Kozak, o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Lu en 2017, et hélas, je ne m'en souviens presque plus, si ce n'est que j'ai ri, mais jaune. Une découverte néanmoins de la Moldavie qui est actuellement citée comme « pays le plus pauvre d'Europe ». le sous-titre est « roman social déjanté » et l'épigraphe bien choisie : « Oui, les statistiques, leur chiffre secs et cruels nous disent que la vie de notre peuple est en voie d'extinction, doucement, tout doucement, mais sur un rythme constant, effrayant… Je méprise ceux qui regrettent de ne pas être nés dans un pays plus civilisé… », Constantin Stere (1865-1936).

Quelques mots sur le « prolongement » que proposent les éditions Belleville : des notes de bas de page connectées. Cela semble intéressant et le travail fourni est de grande qualité ; on y présente des endroits méconnus et des spécificités culturelles.
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Titre trompeur, car, alors que l'on pourrait s'attendre à lire l'histoire d'un personnage nommé Sasha Kozak, nous découvrons en fait une galerie de personnages, dont Sasha fait partie, évoluant dans la Moldavie post-URSS, en pleine reconstruction, idéologique, politique, culturelle.

Par ces personnages, et leurs portraits souvent truculents derrière la gravité certaine de la situation d'un certain nombre d'entre eux, se dessine ainsi un portrait plus général du pays, dans ses difficultés à trouver sa propre identité, partagé comme il l'a été au fil des siècles entre Roumanie et Russie.

L'on découvre ainsi, via une plume parfois enjouée, parfois sarcastique, un univers mouvant, plein de vivacité et de légèreté dans l'adversité. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman d'Iulian Ciocan, j'en lirai d'autres bien volontiers.
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critiques presse (1)
Actualitte
29 mai 2017
Belle astuce, en phase avec le monde connecté d’aujourd’hui, et belle trouvaille pour raviver les couleurs un peu ternes qui nous parviennent de ce pays assez ignoré, plein de saveurs et de talents.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On me demande souvent pourquoi le personnage principal, Octavian Condurache meurt si vite. Je m'explique. D'abord je n'aime pas beaucoup les personnages principaux. Ensuite, je voulais savoir si j'étais capable de terminer mon histoire sans son héros. J'espère y être parvenu.
Dernière précision destinée tout particulièrement aux lecteurs français : j'ai l'impression qu'en Occident–et la France ne fait pas exception–les auteurs russes sont très en vogue parmi les littératures de l'Est. Par conséquent, la vision du monde post-soviétique est limitée, voire parfois superficielle. Un écrivain russe, quelle que soit sa valeur, ne peut (ou ne veut) connaître le quotidien Turkmène, il ne peut comprendre le passé d'un Moldave de Moldavie latine. Dans les romans de Ludmila Oulitskaïa, par exemple, on apprend seulement que les Moldaves " aux moustaches tombantes" laissaient traîner des tas d'ordures sur le littoral de la mer Noire. C'est anecdotique. On ne peut pas se construire une opinion sur la vie des Moldaves sur ce seul détail. Or, l'Histoire de l'ex-URSS est comme un grand fleuve qui n'existerait pas sans ses petits affluents.
(p. 190, extrait du post-scriptum signé de l'auteur)
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À ses yeux, les Roumains et les Moldaves étaient aussi semblables que des Français et des Mongols. Mais Viorica Ionovna avait pris la peine de lui faire entendre que les Moldaves étaient simplement des Roumains isolés de leur patrie avec quelques particularismes.

(p. 22)
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Il lui fallait mettre de l'ordre dans ses idées si cela était encore possible. Il avait besoin de solitude pour évaluer la situation et prendre une décision. Il irait au parc, s'assiérait sur l'un des bancs où les bomjs dormaient les nuits d'été et réfléchirait à ce qu'il devait faire.
(p. 54)
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Ces lettrés de Bucarest se prenaient pour le nombril du monde [...].
(p. 140)
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Dire qu'il nourrissait jadis l'espoir de devenir le Cărtărescu moldave !
(p. 37)
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