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EAN : 9782882506214
288 pages
Noir sur blanc (02/04/2020)
4.35/5   62 notes
Résumé :
« Ici repose pour l’éternité Joseph Bernstein, le rabbin des produits vintage. Si vous allez au Paradis, faites appel à lui pour une paire d’ailes bonnes et pas chères, story included. Si vous vous retrouvez en Enfer, des cornes et des sabots comme chez lui, vous n’en trouverez nulle part. »
Voici une famille de Juifs américains, les Bernstein, qui a réussi à Washington DC dans les années 1990 grâce au commerce en gros de vêtements vintage. Persuadés que tout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Le roman débute en Roumanie, le 29 juin 2001, à Iași, avec un coup de fil que reçoit Sânziana Stipiuc, 33 ans. Son patron lui demande d'aller accueillir une mère et son fils, Dora et Ben Bernstein, deux Juifs américains, à leur hôtel, pour les conduire au musée, puis au restaurant. Elle devra s'en occuper pendant deux jours, car " Ils ont l'intention de démarrer une affaire chez nous." Après discussion, Ben fait à Suzy, diminutif donné à Sânziana par Dora, une proposition de travail à Washington DC, dans l'entreprise Bernstein Vintage Ltd. dont Dora et Joe son mari sont les patrons. C'est Suzy elle-même, la narratrice.
Quelques 60 ans plus tôt, toujours à Iași, la famille Oxenberg, malgré un antisémitisme de plus en plus présent, est en train de faire sa place dans la bonne société de la ville. Jacques, le père, est devenu le meilleur obstétricien de la région et sa femme Roza veille à élever et éduquer leurs deux enfants Lev et Golda, la littérature restant pour elle un hobby. Il vient d'offrir une voiture à son épouse et ils mènent une vie très agréable et confortable dans leur jolie maison.
L'écrivain Cătălin Mihuleac, né lui-même à Iași, fait alterner la vie de ces deux familles. Si les Bernstein ont fait venir Suzy en Amérique, c'est pour exporter des fringues Vintage en Roumanie. Sa mission consiste à choisir les vêtements qui sont susceptibles de plaire aux Roumains. Bientôt, Ben demande la main de Suzy et celle-ci apprend peu après que la famille Bernstein a des racines roumaines.
Ce n'est qu'à la fin du roman que les deux histoires se rejoindront.
L'auteur a su magnifiquement mener cette oeuvre de fiction basée sur un fait historique plus qu'horrible. Il s'agit du pogrom de Iași en Roumanie qui a eu lieu en 27 juin 1941. Ce grand tabou de l'histoire roumaine contemporaine est un crime perpétré pendant la Seconde Guerre mondiale par le régime fasciste roumain dans la ville de Iași contre sa population juive. Cela s'est soldé, selon les autorités roumaines, par la mort d'un dixième de la population totale de la ville à l'époque, soit au moins 13 226 victimes sur les 34 662 Juifs iassiotes recensés.
Cătălin Mihuleac raconte avec un humour très caustique, très particulier, fait d'autodérision, les années 1930 qui ont précédé le pogrom, avec la montée du nazisme et de l'antisémitisme. le contraste est d'autant plus saisissant avec cette famille Oxenberg qui aime la vie et fait tout pour s'intégrer dans la vie de la bonne société. Ses membres ne croient pas en la méchanceté de leurs concitoyens. Ils sont suffisamment naïfs pour ne pas voir les signes frappants de cette peste brune qui va les broyer.
L'auteur raconte également magnifiquement, de façon tellement satirique mais tellement vraie, la manière dont ces Juifs américains, les Bernstein ont su profiter de la société américaine qui, en ces années 1990, donne sans compter aux oeuvres caritatives qui ont besoin d'argent pour leurs programmes sociaux, pour les alcooliques, les homeless, les anciens détenus, les victimes de guerre... et ces organisations, depuis 2000, collaborent avec la société Bernstein Vintage Ltd qui elle, fait de fructueux bénéfices en exploitant le goût immodéré de gens friands de vêtements Vintage ou Second hand. Leurs clients sont en Amérique centrale, en Afrique, en Asie, en Europe de l'Ouest, de l'Est...
En lisant ce livre de Cătălin Mihuleac, je n'ai pu m'empêcher de penser aux écrits de Egar Hilsenrath qui, d'une manière un peu semblable, par la satire, parfois le grotesque a tenté d'écrire contre l'oubli.
Les Oxenberg & les Bernstein est une fiction d'un réalisme cruel qui m'a fait découvrir un épisode de la Shoah en Roumanie que, à ma grande honte, je ne connaissais pas. Je me demande encore comment des humains ont pu participer à de telles exactions et continuer à vivre.
Dans le roman, l'auteur raconte avec une certaine jouissance comment Suzy vend ces vêtements, ces objets Vintage et d'occasion aux habitants qui ont souvent été acteurs ou spectateurs de cette tuerie et avaient pillé les maisons, récupérant les vêtements directement sur les victimes.
Fabuleux bouquin d'une sensibilité extrême où l'ironie et l'humour permettent de décrire l'indicible. La poésie est aussi présente, il suffit de revoir cette gamine Golda, "la princesse des petits canards en caoutchouc", sans oublier ce coup de théâtre final qui apporte une lueur d'espoir.
Un grand merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Noir sur blanc pour la découverte de ce roman inoubliable qui me hantera longtemps !
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« On ne peut pas emporter son pays à la semelle de ses souliers », („Nu poţi duce ţara pe talpa pantofului“) cette phrase apparaît 5 fois, voilà ce que j'apprends grâce à la magie du kindle. La « morale » est en quelque sorte cet ajout de Joe : « mais il reste toujours quelques chose dans le talon » („dar în toc se păstrează întotdeauna ceva“ ; 3 occurrences).

Le moins qu'on puisse dire c'est que ce livre ne peut laisser indifférent. Je suis régulièrement les traductions du roumain qui apparaissent et j'apprécie beaucoup le travail de Marily le Nir en général. Dans le cas présent j'ai néanmoins attendu les premiers avis des lecteurs avant de me lancer dans la lecture de ce roman historique dont un des sujets est le pogrom de Iași de 1941. Je ne le regrette absolument pas.

Commençons par le commencement. le titre original est „America de peste pogrom“ (L'Amérique par dessus le pogrom). Comme l'indique l'auteur lui-même dans une interview en ligne, il peut signifiait « l'Amérique qui habille le pogrom », comme un habit qu'on enfile sur les atrocités commises en 1941. le titre de la traduction met l'accent sur les deux principales familles dont les histoires s'entremêlent.

Beaucoup de personnages sont réels (cités pêle-mêle : Antonescu, Chirilovici, Corneliu Zelea Codreanu, Mihail Sebastian, mais aussi Carol Drimmer) même si pour certains l'évocation est souvent rapide comme une sorte d'in memoriam salutaire. Je retiens ainsi Iosif Sava (« La voix de Iosif Sava, que l'on ne pouvait confondre avec aucune autre, faisait résonner mon coeur de gongs barytons. ») tellement célèbre en Roumanie.

Certains passages sont insoutenables, mais la littérature est bien là pour nous déciller les yeux sur notre passé.
J'ai, à cette occasion relu, l'excellent article de Jean Ancel sur le pogrom de Iași, dans Revue Histoire de la shoah N 194- L'horreur oubliée La shoah roumaine (p. 143-171).

Un roman où l'humour trouve sa place, parfois péniblement, et qui nous parle aussi de l'Amérique ne l'oublions pas.

Je m'en vais écouter, en prolongement de cette lecture, le Kaddish de Maurice Ravel, que le romancier cite également.
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Les Bernstein ont fui l'Europe dans les années trente : oublieux du passé, ils vivent aujourd'hui en Amérique, où ils ont fait fortune dans le commerce international de la fripe. Malgré la montée des persécutions antisémites pendant l'Entre-deux-guerres, les Oxenberg ont eux toujours préféré croire en leur avenir en Roumanie : ils se sont retrouvés en plein coeur de l'effroyable pogrom de Iasi, en Juin 1941. Lorsque, de nos jours, leurs affaires conduisent Dora Bernstein et son fils Ben dans cette ville, le passé finit par refaire surface, tandis que le récit nous révèle peu à peu les liens secrets entre les Oxenberg et les Bernstein.


Ce roman soigneusement fidèle à l'Histoire met d'abord en lumière un pan méconnu du génocide des Juifs en Europe pendant la seconde guerre mondiale, avec le pogrom de Iasi orchestré par le régime fasciste roumain. Sa remarquable construction, par l'alternance entre deux époques et le rapprochement progressif de deux récits, fait aussi ressortir les incommensurables difficultés des rescapés à continuer à vivre, ainsi que leurs stratégies de résilience au travers d'un mélange chaque fois très personnel de mémoire et d'occultation plus ou moins volontaire.


Avec des passages insoutenables et terribles, le texte ne se contente pas d'évoquer les évènements : il les fait ressentir au plus près en soulignant les détails les plus intimes et les plus avilissants, ceux qui vous plongent sans pudeur dans la réalité brute et vécue. En même temps, le ton est imprégné d'un humour noir et grinçant, d'une ironie mordante et d'une dérision très particulière, qui facilitent la lecture tout en achevant de déconcerter, tant ce style persifleur n'épargne ni les Juifs, ni les autres.


Au final, ni le réalisme cru, ni la lucidité amère, ne parviennent à masquer la délicatesse et la sensibilité de ce roman, à la très belle écriture et aux personnages attachants et émouvants. Dans cet océan de noirceur, Catalin Mihuleac réussit à ménager des instants de pure humanité et de poésie, comme la lettre du touchant Rabbi ou le fil rouge des petits canards en caoutchouc, jaunes avec un bec orange…


Un grand merci à Babelio et aux Editions Noir sur Blanc de m'avoir fait découvrir ce livre coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Parfois, en littérature, le ton est donné dès les premières lignes. Mais la règle n'est pas universelle. Ne pas se fier au ton léger et à l'humour juif new-yorkais pratiqué par la narratrice lorsqu'elle dresse un bilan de sa situation présente. Cet humour-là cache bien des blessures profondes.


Suzy Bernstein vit à New-york et travaille dans l'entreprise familiale dont la vocation est le commerce des fripes, collectées grâce à la générosité des américains qui achètent beaucoup, donc jettent beaucoup, et destinées à faire le bonheur d'acheteurs en Europe ou ou Japon, et d'autant plus recherchées qu'elles sont proposées avec une « histoire ».
Suzy est la belle-fille, la pièce rapportée, et personne dans son entourage proche n'est curieux de connaître son histoire familiale. La Roumanie, ça se range dans la poche avec un mouchoir par dessus. Et on s'accommode de la vie de couple à l'américaine et des relations plutôt fraîches avec belle-maman.

Ça, c'est la story Bernstein. Les Oxenberg sont en Roumanie, juste avant qu'un oiseau de malheur, végétarien pétomane à petites moustaches, n'étende ses ailes sur une grande partie de l'Europe. Bonne élève, la Roumanie non seulement n'est pas en reste pour mettre en pratique les élucubrations mortifères du nabot mégalo, mais elle précède parfois les consignes : ainsi les juifs roumains ont été parmi les premiers à vivre l'enfer pour être assassinés sur place s'ils n'étaient pas entassés dans les wagons de la mort.

Quand les deux familles se retrouveront-elles ? Quel est le point de jonction entre les deux histoires ? C'est la question mystère qui donne encore un peu plus de piquant à la narration.

On admire la virtuosité de la prose (et donc de la traduction) la capacité de mêler légèreté et drame, avec un crescendo terrible, qui malgré l'abondance du thème en littérature ne peut manquer de bousculer le lecteur, dans un récit qui prend aux tripes.

C'est aussi une prouesse d'associer dans le même roman une bonne dose de critique de la société de consommation, de la malbouffe à la boulimie d'acquisitions d'objet, et l'évocation de cette part ignoble de notre histoire contemporaine que fut la Shoah.

Une lecture coup de poing , qui devrait laisser des traces.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Dès les premières pages tournées, j'ai su que j'allais être emporté par le tourbillon de l'Histoire mais je ne me doutais pas de la verve et de l'esprit avec lesquels l'auteur m'y entraînerait.
Le pogrom de Lasi, un des furoncles de la guerre s'est percé en 1941. Il s'est gonflé mûrement du pus de la haine, de la jalousie et de la répugnance.
« Ce qui est certain, c'est que la ville semble plus que jamais décidée à se bagarrer avec elle-même ». Les Oxenberg vont le vivre et le mourir, Les Bernstein vont en attester et en témoigner.
De Lasi, il y a ceux qui sont partis, humant l'abominable. Il y a ceux qui sont restés, n'imaginant pas un seul instant l'effroyable. Et il y a ceux qui sont venus poussés des villages reculés pour tomber, insouciants dans le piège.

Sur le sujet, j'avais déjà lu Eugénia de Lionel Duroy que j'avais dévoré, le point de vue journalistico-amoureux de l'héroïne m'avait envoûté.
Dans le roman de Catalin Mihuleac, il y a dans les faits un surcroit de spontanéité, d'authenticité et de précision où chacune des lignes est baignée d'un humour caustique ajoutant un côté monstrueux aux actes de barbarie les plus violents.

Et puis, il y a les Bernstein qui nous étalent leur fortune vite faite dans les années 90 à New-York à inventer des histoires aussi truculentes qu'émouvantes pour des objets Vintage de seconde main qu'ils vendent comme des petits pains sans concession jusqu'au japon.

C'est Suzy la roumaine native d'Onesti qui relate ses épisodes de vie, ses épreuves, son coeur chevillé à Lasi.
C'est elle qui va secouer l'indifférence Bernsteinniènne de Ben son mari pour ne pas qu'il oublie ce passé qui, comme une grenade, a fragmenté la Roumanie jadis.
« Dans les fêtes, tu te saoules et tu danses comme un imbécile le kazatchok, sans rien savoir des cosaques qui étaient célèbres pour la cruauté de leurs raids antisémites. Tu crois que Yom Kippour, c'est une marque de jeans… »
C'est elle aussi qui offre ce relief indispensable aux existences de Dora et Joe, ses beaux-parents, véritable ossature de ce roman à la délicatesse masquée jusqu'à la dernière ligne.
« Jamais je n'ai trouvé autant de tendresse dans la manipulation. »

J'ai ri, j'ai grincé, je me suis ému, j'ai constaté encore une fois que la cruauté des hommes n'a pas de limite mais que leur bonté parfois peut faire des merveilles. J'ai pris beaucoup de plaisir, incapable de rester insensible à ce remarquable moment de lecture d'un douloureux passage de l'Histoire rendu léger par l'écriture allègre et superbement corrosive de ce roumain de maître.

Merci infiniment aux éditions Noir sur Blanc qui permettent la diffusion d'un roman aussi puissant que l'excellent « Une si petite extermination » d'Anna Janko.
Egalement un grand merci à l'équipe de Babelio qui toujours me régale.
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critiques presse (1)
Liberation
21 septembre 2020
Catalin Mihuleac entre l’histoire sombre de son pays en 1941 et une success story américaine.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
Les Roumains veulent faire des cadeaux, mais ils n'en ont pas les moyens. C'est le moment de placer nos produits vintage. Des produits à story. Notre période de gloire, c'est la longue saison des cadeaux. Elle commence au début de l'hiver et dure jusque vers la fin du printemps. Tout d'abord, la Saint-Nicolas et Noël. En février vient s'y joindre la fête des Amoureux, la Saint-Valentin, un saint d'importation récente. Dont le rôle ne consiste pas à faire naître ou à cimenter des amours, mais à faire du commerce. Puis vient Dragobete, un benêt considéré comme la version autochtone de valentin. Le printemps commence le 1er mars (1), secondé par son grand-frère, le 8 mars, Journée de la femme. Enfin, c'est le temps du petit lapin, annonciateur des fêtes de Pâques.
(1) En souvenir du temps où l'année commençait à cette date, les Roumains ont conservé la tradition du cadeau, qui se présente habituellement sous forme d'un petit objet-bijou noué d'un cordon rouge et blanc, symbolisant le lien entre la neige et le soleil : le "Mărțișor".
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Elle met dans une boîte spéciale les tailles XXXL. Des fringues de gordo, pour les boursouflés planétaires. La boîte XXXL est remplie plusieurs fois par jour. Bien plus souvent que les autres. Les gens n'arrêtent pas de gonfler. Quelqu'un doit leur souffler dedans à travers une frite et un hamburger. Derrière ses vingt boîtes de vêtements, Elisa pourrait rédiger un rapport correct sur l'état de santé de la nation. L'Amérique est toujours plus ronde. Elle le sait, elle le tâte de ses mains, sans écouter les informations, sans ouvrir un journal, sans être allée à l'hôpital.
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- pour ouvrir une boutique de nos jours, tu dois connaître par coeur les histoires d'antioxydants. les histoires d'antioxydants se vendent bien. Le vin rouge, le thé roïbos, les condiments, n'importe quoi. Quand le client passe le seuil de ta porte, tu dois lui glisser à l'oreille : "Nous avons un très bon produit, riche en antioxydants, spécialement pour vous." C'est comme ça que tu vendras n'importe quelle connerie.
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Le soir, je téléphone à mon père, digne représentant de mon pays. Maman est à côté de moi. Les affaires marchent comme sur des roulettes en Roumanie. Le reste de la population et nous, c'est comme la Lune avec le Soleil. La crise économique s'aggrave, nous nous enrichissons. Les boutiques second hand développent leur clientèle. Tous ceux qui ne peuvent plus se permettre vêtements et objets neufs viennent chez nous. Ils se remettent à neuf d'occasion.
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Poussé par son bon cœur, l’Américain donne. Aussi parce qu’il est gratifié d’une déduction de cinq cents dollars sur ses impôts. L’Américain achète, mais il n’a plus de place dans ses placards. Il doit vider pour acheter encore. Il regarde le contenu de son armoire et dit fuck. Ce pull est boring. Et cette robe, d’où sort-elle ? Encore un truc de son ex ? Les ex-épouses laissent des traces. Allez, hop, à la Goodwill ou à la Red Cross !
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Video de Catalin Mihuleac (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catalin Mihuleac
Librairie La Géosphère Une fois n'est pas de mise, c'est Magali qui aujourd'hui vous présente un roman "tord-boyaux". Voici une fiction qui vous retourne les tripes et vous balade entre les Etats-Unis des années 2000 et la Roumanie des années 30. Et de l'humour, truculent, en prime ! Les Oxenberg et les Berstein de Catalin Mihuleac (Éditions Noir sur Blanc, 2020)
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