Mamma mia, Tome 1 : Vincenzo Lasagna

Le couple H. Herbeau-Civiello et E. Civiello s'essaie au polar à travers cette bande dessinée en noir et blanc.
Nous suivons l'un des enfants, Vincenzo Lasagne, issu d'une famille italienne installée aux Etats-Unis. Ce fils baigne dans un réseau mafieux grâce à son talent pour forcer les serrures. Mais un événement dans sa vie va lui faire perdre ce don. Son "patron" lui confie une dernière mission, en cas d'échec, c'est la mort qui l'attend. Ce premier tome présente les différents protagonistes et retrace le passé de Vincenzo et les préparatifs de son dernier coups ( ?).
Les dessins d'Emmanuel Civiello sont soignés et le noir et blanc renforce la maîtrise graphique. Quant au scénario, il m'a tenu en halène de la première à la dernière planche.
Le seul défaut, finalement, de cette série s'est qu'elle est abandonnée… !

Ce titre évoque pour moi la célèbre comédie musicale qui triomphe partout dans le monde depuis une dizaine d'années et qui reprend tous les succès du fameux groupe ABBA . N'empêche qu'après les Beatles, c'est le groupe qui a le plus vendu d'albums avec une bagatelle de 360 millions. Non, j'ai plutôt été déçu : ce n'était pas en relation avec cette musique kitch et entraînante.

On a plutôt droit à une chronique glorifiant encore les mafieux italiens exilés aux Etats-Unis durant la période de la prohibition. J'ai beaucoup aimé le graphisme mais beaucoup moins l'histoire. On est tout de suite assommé par des dialogues assez futiles qui n'ont pour but que de nous mettre dans l'ambiance des quartiers italiens. Je ne suis pas preneur car j'estime avoir été déjà assez abreuvé par ce genre de récits. Il me faudrait alors quelque chose de réellement original qui capte tout de suite mon attention. Cela n'a pas été le cas malgré un dessin qui avait tout pour plaire. de toute façon, la série a été abandonnée...

Bref, on préfèrera nettement la comédie musicale ou écouter les singles du groupe.