France, Paris.
Depuis que la raison officielle du rapprochement de Hugo et Fabio a été révélée, ce dernier, se sentant trahi et abusé, refuse revoir l'inspecteur, et ce malgré les tentatives de réconciliation de Gabriel.
Dix mois plus tard, le patron de Fabio est retrouvé assassiné et celui-ci, le dernier a l'avoir vu vivant après une dispute assez violente, fait figure de suspect principal. Hugo et son partenaire sont chargés de l'enquête.
Le sujet de l'histoire n'est pas de savoir s'ils vont se remettre ensemble, puisqu'on sait depuis l'épilogue du premier tome qu'ils le font, mais c'est le long cheminement personnel et le coming out d'Hugo, profondément dans le placard, tout ça sur fond d'enquête criminelle, dont la résolution arrive somme toute assez vite, après quelques péripéties bien utiles pour que Hugo voit la lumière...
Parce que finalement, tout le monde autour de Hugo sait qu'il est gay et attend juste qu'il le dise clairement, histoire de passer à autre chose, parce qu'il semble être le seul à penser que ça va être vraiment une catastrophe qui va tout lui faire perdre dans sa vie. Mais la pastille sera trèèèèèèèèèèès longue à cracher. A part la scène d'Hugo avec sa soeur, que j'ai trouvé vraiment très émouvante, et ses parents que j'ai trouvé très.... (censuré), tous ses atermoiements m'ont paru vraiment longs et plutôt redondants. Je pense que c'est ce qui m'a empêchée d'être vraiment embarquée dans l'histoire.
Fabio est lui, attachant, touchant, droit dans des bottes, pardon, droit dans ses chaussures à plate-forme, assumant pleinement ce qu'il est et ce qu'il vaut. J'ai retrouvé avec plaisir Gabriel et Xabi, toujours aussi amoureux.
Bref, une suite qui se lit avec plaisir et fait passer un joli moment, un grand merci à l'auteur.
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—Ta famille sait ?
— Moi ? Tu rigoles, j’espère ? pouffé-je. Tu crois une seconde que ma fabulosité peut passer inaperçue ?
Il rigole devant mon air faussement outragé.
— Fabulosité ? Je ne savais pas que ça existait !
— Oh, chéri, enfin ! Ça n’existait pas avant moi ! Fabio est né, et il n’y avait pas de mot pour le décrire, alors ils ont inventé fabulosité !
Nous rions tous les deux maintenant. Je suis content que l’ambiance soit un peu plus détendue. Je sais que je peux être chiant parfois. Mais j’en ai autant à son service !
— Ils ont créé le mot diva pour toi aussi, non ?
— C’est pareil, voyons ! Fabio, bitchy et diva sont des synonymes maintenant !
— Pour bitchy et diva, je savais, mais je pensais que Fabio n’avait d’égal que lui-même.
— Tu sais, j’adore quand tu parles de moi à la troisième personne !
— C’est toi qui as commencé, me rétorque-t-il joyeusement.
— Roooo, tu t’attaches toujours à des détails !