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3,75

sur 1328 notes
Joe est le Boucher, chaque mois il laisse cours à ses folies, violant et tuant des femmes. le reste du temps, il travaille au commissariat et prend plaisir à voir les policiers tergiverser sur "Le Boucher". Ses crimes sont parfaits mais le jour où on lui attribue un meurtre qu'il n'a pas commit, il souhaite retrouver le tueur.

J'ai adoré ! Un livre très déstabilisant où on a plaisir à suivre le quotidien d'un serial killer.
L'écriture est fluide, le récit haletant et on est très étonné que l'auteur ait réussi à tenir ce rythme tout au long du roman ! Même si mes connaissances en thriller ne sont pas très poussées, je pense que ce livre gardera une place dans mon coeur. de par son originalité, humour noir et sarcasme il a su me conquérir.
Recommandé par mon père, puis par mon conjoint, désormais je fais de ma mère la prochaine victime !
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Un excellent thriller, loin des clichés et plein d'humour noir mais aussi un peu trop de détail par moment, un tantinet choquant par moment.
A Christchurch en Nouvelle-Zélande, un « boucher » sévit en ville. Joe, un célibataire qui travaille comme homme de ménage à la police, se tient au courant des agressions. le Boucher a déjà fait de nombreuses victimes, ce serial-killer tue des femmes dans d'atroces souffrances, et c'est là que j'ai préféré éviter certains détails mais passons, le tueur en série décide de se venger du plagiaire en menant sa propre enquête. On est vraiment loin des clichés, et encore vous ne savez pas qui est le boucher, mais c'est tordu et vraiment bien trouvé !
Je trouve qu'il ne lui manque rien et si je n'ai pas eu le coup de coeur c'est vraiment, encore une fois, à cause de certaines descriptions trop gores à mon goût. LE thriller est vraiment prenant, surtout dès qu'on connaît l'identité du tueur en série, on va avoir beaucoup de questions auxquelles l'auteur répondra au fil du roman. le personnage principal est très original, j'ai aimé cet homme de ménage et toute son histoire. Difficile de vous parler du roman sans trop vous en dire sur l'intrigue, en tout cas elle est originale, je l'ai très peu lu jusque-là et je dois dire que j'aime bien le genre. de plus l'écriture est excellente et offre au lecteur plein de suspens, d'humour et une intrigue captivante.
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Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton, célibataire, aux petits soins pour sa mère omniprésente, trouve un travail d'agent d'entretien au commissariat central de la ville. Ainsi il est au fait des affaires criminelles de la ville. En particulier celle qui concerne "Le Boucher de Christchurch", un meurtrier violeur, qui a déjà sept victimes à son actif. En fait, le serial-killer est Joe. Oui, Joe, le "simplet", le "lent" qui passe la serpillère et que tout le monde prend pour un retardé mental.

En fait, Joe est là, sous le prétexte de passer la serpillère, pour voir dans la salle de réunion si les inspecteurs de la Criminelle ont des suspects, des preuves, si par hasard ils se rapprocheraient de lui. Il a même planqué un minuscule enregistreur à micro-cassette et les écoute pour suivre l'enquête.

Mais il s'aperçoit qu'une femme, une victime, n'est PAS la sienne. Quelqu'un d'autre l'a tuée. Habitué à voler des voitures, à crocheter des serrures, il va sur les lieux de ce crime dont il n'est pas l'auteur. Et c'est là que le serial-killer mène l'enquête, tout en gardant sa façade de "Joe le lent", et c'est pas si facile.

Roman policier/thriller/horreur car un peu gore, l'intrigue est parfaite, savoureuse et c'est très bien écrit. le suspense ne faiblit pas une seconde. Les personnages proncipaux sont très bien amenés et bien campés. L'auteur, Paul Cleave, est néo-zélandais mais jamais je ne me suis sentie hors de ma "zone de confort" ( les thrillers anglais et américains). Un employé modèle est son premier roman, il a écrit 4 autres thrillers traduits en français depuis.

Un employé modèle - Paul Cleave, (publié en 2006 dans les pays anglophones), editions Sonatine en 2010, ed Livre de Poche 2012, 472 pages.


Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Sa mère pense qu'il vend des voitures, le soupçonne d'être gay, son entourage du commissariat le prend pour un simplet, sa collègue pense qu'il faut le prendre en charge....
Lui, c'est Joe, personnage double, qui fait un travail d'agent d'entretien insignifiant dans le commissariat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, mais qui pendant ses heures de repos et de loisirs, entre dans la peau du « boucher de Christchurch », un tueur en série, traquée par les flics du commissariat ou il travaille, et où il n'a aucun mal à se procurer des informations sur l'enquête le concernant.
C'est un thriller, que je classerai dans une bonne moyenne, car ce n'est pas un modèle du genre, mais pour les amateurs de polars, il a de quoi séduire. Certains passage sont assez cruels, et « surtout », pour les lecteurs masculins qui ne diront pas le contraire.
Premier roman de l'auteur que je lis, et qui me donne envie d'aller plus loin.
Un livre dans la moyenne à qui je donnerai une note dans la moyenne. Logique.
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A la lecture du dernier Paul Cleave The pain tourist, je me suis rendu compte que je n'avais que peu de souvenirs des évènements d'Un employé modèle.
Me voilà donc parti pour une relecture, 10 ans après, de cette petite pépite de polar.
Ce roman n'a pas pris une ride. Il regorge de ce qui fait le style Paul Cleave: meurtres, humour noir, violence, sentiments( bons ou mauvais) et suspense.
Un retour aux sources du mal qui gangrène la ville de Christchurch, vivier inépuisable de flics (corrompus, violents, intègres), tueurs en série et victimes potentielles.
A noter le climax du roman aux chapitres 23 à 25, moment d'anthologie aussi violent qu'inattendu.
Bonne lecture.
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Cela pourrait être l'histoire banale d'un serial killer comme dans tant d'autres livres mais ici l'angle d'attaque est différent ce qui le rend très original : Joe est agent d'entretien au commissariat de police et passe pour quelqu'un de presque benêt ... mais est aussi le boucher de Christchurch à ses heures perdues.
Lorsqu'un nouveau meurtre est mis sur le dos du boucher alors qu'il n'en est pas à l'origine, il décide de mener son enquête pour savoir qui est le vrai coupable.
Ecrit à la première personne, on vit le livre avec les yeux de Joe, on côtoie Sally si gentille avec lui, sa maman si envahissante, les autres inspecteurs et chose rare : on n'a aucun détail sur les scènes de crime ... cela fait du bien pour une fois.
J'ai beaucoup aimé le ton du livre, l'humour noir qui en ressort et presque aimé Joe.
Il parait qu'il y a une suite, chouette !
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« Un employé modèle » est le premier roman de Paul Cleave. Sorti en 2006, il n'a pourtant été édité qu'en 2010 par les éditions Sonatine, toujours précurseurs dans le choix de nouvelles plumes. Depuis, comme pour les romans de RJ Ellory, la maison d'édition ne cesse de proposer des ouvrages singuliers pour lesquels j'ai toujours un attachement et des émotions particuliers. Après avoir découvert « Cauchemar » l'année dernière, dernier roman de l'auteur dans lequel l'action de ne situe pas à Christchurch, je profite du moment de confinement pour reprendre sa biographie depuis le commencement et tenter de comprendre ce qui a fait son succès.

Joe Middleton est ce qu'on appelle communément un simple d'esprit, « le type inoffensif qui valse dans leurs corridors avec des balais et des serpillières, un laquais payé au salaire minimum. » Il exerce le métier d'agent d'entretien dans un commissariat. Cette position un peu particulière, associée à l'image du « sans cervelle » qu'il renvoie, lui permet de fouiner dans les affaires en cours menées par les policiers de Christchurch, dont celle d'un tueur en série surnommé le boucher de Christchurch : sept victimes déjà et aucune piste des enquêteurs. Joe va lui aussi se lancer dans l'investigation, car la septième victime n'a pas été tuée par le boucher. Il en est convaincu, pour une seule raison : le boucher de Christchurch c'est lui, et il est très loin d'être le dadais qu'on croit. « Alors que je passais d'Hannibal lecteur à Forrest Gump en quelques secondes. »

Entrer dans le roman a été difficile, je ne vais pas vous le cacher… J'avais en tête un personnage de fiction que je nommerais pour que vous ne l'ayez pas en tête. J'ai trouvé trop de ressemblances, beaucoup de déjà vu, et malgré les déficiences supposées de Joe, un personnage un peu trop convenu, aux diverses maniaqueries, obsessionnel avec ses poissons rouges aux prénoms improbables (Cornichon et Jéhovah) et sa mère castratrice, jusque dans la caricature parfois. Sauf que, cette approche parfois monotone, parfois un peu ennuyeuse sert un propos qui vient plus tard, et était donc absolument nécessaire pour embarquer le lecteur. Ces difficultés de démarrage ne m'ont pas empêchée de savourer la plume de Paul Cleave et rien que pour son écriture, je vous conseille vraiment de vous y plonger. Son humour est décapant, sarcastique à souhait, vitriolique lorsque sont évoqués certains personnages comme la mère de Joe par exemple, mais tellement rafraîchissant ! Il est rarissime de rire à la lecture d'un thriller et pourtant j'ai eu le plus gros fou rire de ma vie de lectrice en littérature noire ! J'ai littéralement pleuré de rire lors d'un passage si bien décrit que je me serai crue dans une scène de théâtre de boulevard. Exercice d'autant plus périlleux que l'auteur mélange les genres puisqu'il livrait, quelques chapitres précédemment , une scène d'une cruauté pétrifiante. Autant dire que ce roman s'apparente à des montagnes russes émotionnelles, entre sourires et effroi, fou rire et peur panique.

Une fois passé ce cap un peu délicat du premier tiers du roman, le reste n'a été qu'enchantement de lecture. D'abord, grâce ou à cause de l'écriture, ensuite pour ce coup de baguette magique où l'auteur réussit à déclencher une forte empathie pour un héros qu'on devrait, a priori détester. Or, on a franchement envie qu'il s'en sorte et on tremble à l'idée que ses méfaits soient découverts. Ce récit, entièrement créé autour de Joe, raconté à la première personne, est jubilatoire notamment lorsqu'il évoque des relations complètement surréalistes avec sa mère : le lecteur boit du petit lait ! Les dialogues sont décalés, vivants, savoureux et apportent la cerise sur le gâteau à l'intrigue.

« Pour avoir du succès, en quoi que ce soit dans la vie, il faut bien faire ses devoirs à la maison. On n'insistera jamais assez sur ce point. » Paul Cleave a bien fait ses devoirs, à n'en pas douter. Je me suis aussitôt plongée dans « Un prisonnier modèle » qui est la suite directe d'« Un employé modèle », écrit 7 ans plus tard et traduit par Fabrice Pointeau (le même traducteur que pour les ouvrages d'Ellory). Ma première curiosité réside dans l'évolution de son écriture, mais j'attends également une montée en puissance des personnages féminins tels que Mélissa et Sally. Suite au prochain épisode!
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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D'un côté, ce roman n'a rien d'exceptionnel dans le traitement du serial killer, une histoire un peu brouillon, et une description à la limite du soutenable... Mais de l'autre, il contient une bonne dose d'humour noir, un style fluide, des rebondissements...
Un bon petit polar, quoi !
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Première rencontre avec Paul Cleave. Dernière rencontre avec Paul Cleave.
Très honnêtement, je ne me risquerai pas une seconde fois à lire un de ses romans.
La lecture des quinze premières pages m'a déjà paru si fastidieuse, que je me suis finalement arrêté à la numéro cent, après m'être dit une bonne dizaine de fois, désespéré: "bon, je continue, mais, si jamais je bloque encore une fois, je m'arrête". Et quel soulagement lorsque j'ai pu refermer tout ça, et enfin en terminer avec ce Joe de malheur !
Première critique faite avant même d'avoir entamé mon labeur: catastrophe, encore un serial-killer. Ce thème est éculé depuis tellement longtemps que pour composer quelque chose d'original dessus, il faut à mon avis être sacrément imaginatif. Les tentatives d'humour (si on peut appeler ça de l'humour) m'ont laissé de marbre, et ce, jusqu'au plus profond de moi-même. J'ai trouvé cela mal écrit, le style plat, et des tournures dignes d'un scénario de "scripted reality" (si si, vous savez, les navets télévisuels qui fleurissent en ce moment sur les grandes chaines, et où les acteurs jouent tellement mal que ça en deviendraient presque drôle. Eh bien là, pareil. Sauf que sans le jeu d'acteur, ça perd de son piment.).
Alors, adios Joe, j'aurais aimé te donner une seconde chance, malheureusement notre histoire n'était pas faite pour durer.
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Un bémol dans un concert de louanges pour cet employé presque modèle.

Bien sûr, Joe-le-boucher-jouant-l'attardé m'a amusée un temps. Ses relations avec Sally-l'attardée sont assez savoureuses. L'attardée souhaite aider l'attardé qui, de son côté, méprise l'attardée en dévorant ses sandwiches. J'ai également souri à la narration d'une conversation téléphonique entre Joe et sa chieuse de mère qui s'est ébréchée une dent d'une façon indigne d'une mère.
Mais...
Rien de nouveau sous les sunlights du polar. Faire parler un tueur en série n'est pas récent. Ellroy (un tueur sur la route) et McCarthy (un enfant de Dieu) s'y étaient attelés avec brio. Paul Cleave passe à côté de l'exercice. La psychologie de Joe demeure sommaire. Très sommaire. Sociopathe, imbu de sa personne, il n'aime que deux poissons et sa mère qu'il n'oublie pas de haïr en contrepartie. Ses relations avec elle sont abandonnées sans raison lorsque l'action s'accélère. Dommage. Il y avait matière.
Pourquoi cette emmerdeuse d'Evelyn cesse de harceler son fils chéri? On est en droit de se le demander. Cette rupture narrative fait perdre de la consistance au personnage de Joe.

Et je me suis franchement ennuyée lorsque ce cher Joe rencontre sa future Dulcinée, Melissa. La crédibilité de l'histoire s'envole définitivement. Puis, Paul Cleave tombe dans la bluette. Qu'elle soit ensanglantée n'y change rien.
Un bon polar, ce sont des personnages consistants. Ici, seule Sally échappe à la superficialité. Un bon polar, c'est une histoire construite. Paul Cleave manque de cohérence. Un bon polar, c'est aussi une bonne fin. J'attendrai le prochain livre.
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