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sur 1335 notes
Paul Cleave, né en 1974 à Christchurch, est un écrivain néo-zélandais. Après avoir travaillé comme prêteur sur gages pendant sept ans, il retourne à ses premières amours - l'écriture - et publie son premier roman, Un employé modèle en 2006 qui connaît un succès international.
Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton travaille comme homme de ménage au département de police ce qui lui permet d'être au fait des enquêtes criminelles de la ville. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un sérial-killer sanguinaire accusé d'avoir tué ces dernières semaines sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu'il est le Boucher de Christchurch. Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête, afin de punir lui-même le plagiaire et pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres.
La bonne idée de départ de ce roman, c'est que le lecteur sait immédiatement que Joe est le serial-killer, la seconde, c'est que ce tueur ignoble a tout du brave type un peu demeuré en façade, occupé par un petit boulot pépère, vivant seul avec ses deux poissons rouges (Cornichon et Jéhovah !) mais tyrannisé par sa vieille mère devenant gentiment foldingue. Tout le roman est sur un rythme plutôt tranquille, à l'image de Joe, même quand il se livre à des atrocités qu'il commet avec un professionnalisme sans faille, ponctué de notes d'humour noir grinçant, « Il doit y avoir 2 ou 3 milliards de femmes sur cette terre. En tuer une par mois, c'est pas grand-chose. » A moins qu'il ne lâche une déclaration assez raide, « Jusqu'à maintenant, je n'ai jamais trouvé aucune utilité aux handicapés, aux attardés ou aux estropiés. »
L'intrigue ronronne gentiment en jouant sur le banal et l'atroce, le lecteur prenant plaisir à suivre cette enquête inversée ou un criminel en recherche un autre. Il y a même quelques passages carrément hilarants, dus à des quiproquos ou bien cette scène où Joe converse au téléphone avec sa mère à l'hôpital…
Second roman de l'écrivain que je lis et même constat, il y a de bonnes choses, comme indiqué ci-avant, mais il y a aussi des défauts souvent liés à l'exagération, ici par exemple, le personnage de Mélissa semble d'abord un rebondissement spectaculaire et bienvenu dans l'intrigue avant de devenir un élément perdant toute crédibilité. Quant à la psychologie des acteurs, elle reste assez basique, Sally collègue de travail de Joe tentera de s'incruster dans sa vie, dans une tentative de rédemption liée au décès de son jeune frère jadis. Il est aussi vaguement question de religion, de sexualité homo et de cette idée centrale dans l'oeuvre de Paul Cleave (semble-t-il ?), la bascule entre le bien et le mal tient à peu de choses, les deux tendances étant en germe dans le cerveau de tout le monde car chacun recherche le pouvoir absolu, « le pouvoir absolu. Est-ce que ce n'est pas là la réponse, Bob ? Est-ce que ce n'est pas ce que nous cherchons tous ? »
Pour conclure, je dirais que Paul Cleave n'est pas un écrivain génial mais que ses ouvrages offrent assez d'intérêt pour passer un bon moment, quant à ce roman, personnellement j'aurais préféré une fin immorale pour rester dans la tonalité du bouquin et lui donner plus de force…
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Embauché dans un commissariat parce qu'on prenait pour un "retardé" et donc handicapé, Joe fait le ménage en suivant l'enquête en cours. Un tueur en série rôde en ville. Plusieurs femmes ont été violées et tuées selon le même procédé. le tueur en série n'est autre que Joe et ce qui l'intrigue, c'est que parmi les photos des femmes tuées, une ne fait pas partie de ses victimes. Il enquête alors afin de trouver son "copieur".

Le style est très particulier, voire lourd. J'ai beaucoup eu de mal à entrer dans l'intrigue. J'ai mis 2 semaines à lire ce livre qui est pourtant simple à lire mais pour moi, les rebondissements ne sont pas tous égaux, et ne m'ont pas pris tous par surprise. Il y a des descriptions de scènes de torture particulière, bien précise pour le coup. On entre bien dans l'esprit un peu délirant de l'histoire.

Le côté humoristique est présent tout le long de l'histoire, et les dialogues avec sa mère sont tordants !

Je pense que je lirai le livre qui suit la publication de ce livre avec le même personnage malgré le fait que ce livre ne m'a plu plus que ça. "Un employé modèle" est le premier roman de l'auteur, le 2ème ne peut être que meilleur. A suivre...
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J'ai trouvé ce livre très inégal. le premier chapitre est juste génial, et si le livre s'était limité à ces quelques pages, je lui aurais donné la note maximale sans hésiter. Il y a des moments plutôt drôles, liés aux dialogues entre les policiers et Joe qui joue l'attardé. Il y a également quelques formulations bien senties. Enfin, j'ai trouvé vraiment très amusants les échanges entre Joe et sa mère lorsque cette dernière est à l'hôpital.
Le reste du livre, soit une bonne partie, est plutôt classique, voire longuette. L'histoire nous est racontée par Joe lui-même, un peu mégalo et beaucoup sociopathe, mais quelques chapitres nous font sortir de la narration du personnage, notamment en adoptant le point de vue de Sally. Au travers de ces chapitres qui sortent du cadre de l'histoire vue par Joe, on se rend compte qu'il a vision sacrément faussée du monde qui l'entoure, mais ces quelques passages ne sont pas suffisants pour prendre du recul par rapport à la trame principale de l'histoire, et du coup, tombent un peu à plat. de même, j'ai eu l'impression que le côté sociopathe de Joe, très marqué au départ, s'adoucissait au fil du livre pour en faire un être plus mégalomane et très calculateur. L'idée et surtout le traitement original du départ se diluent au fil des pages, et malgré quelques passages réjouissants, le livre n'est porté ni par ses personnages secondaires (quoique j'ai trouvé Sally intéressante) ni par l'écriture (qui m'a donné l'impression de faiblir au fur et à mesure). Dommage !
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J'ai apprécié la facilité avec laquelle je suis entrée dans l'histoire : dès la première page, j'ai accroché ! J'ai aimé que le narrateur soit le tueur, qu'on suive son cheminement, son état d'esprit, ses remarques décalées par rapport à ses actes, ce qui peut étonner et donner un aspect humoristique dont je me suis toutefois lassée au fil des pages car c'est toujours la même chose... Mais je n'ai pas boudé mon plaisir, les bons mots ne manquent pas et le suspense est au rendez-vous. Par moments, j'ai trouvé que l'enquête piétinait, j'ai aussi moins apprécié le personnage de Sally et ses interactions avec Joe : passés les premiers moments, cela m'a ennuyée, j'ai trouvé que ses interventions étaient assez inintéressantes et qu'elles ralentissaient et alourdissaient la progression du récit. Comme d'autres ont pu l'écrire, j'ai moyennement goûté quelques scènes inutilement "trash". Et j'ai trouvé que la psychologie du personnage, même pour un tueur en série, manquait parfois un peu de crédibilité et de cohérence. Mais, dans l'ensemble, j'ai apprécié ce livre qui a réussi à maintenir mon intérêt jusqu'au bout !
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Joe, homme de ménage de la police de Christchurch, Nouvelle-Zélande, est considéré par tous comme le benêt de service. Mais le soir, Joe se transforme en redoutable serial killer, qui viole et tue des jeunes femmes. Son job au commissariat lui permet donc de suivre les investigations sur... ses propres meurtres ! Or un jour, un copycat entre en scène. Joe est furieux et mène l'enquête pour débusquer l'usurpateur. Mais son chemin sera semé d'embûches...
Beaucoup d'humour noir dans ce livre, et la description de cette petite ville de Nouvelle-Zélande ajoute à l'originalité du récit (c'est Joe lui-même qui nous raconte l'histoire). Comme pour les aventures de Dexter, c'est sympa d'adopter le point de vue du serial killer. Mais il manque un petit quelque chose pour que ce livre soit mémorable. Plus de rythme, une fin plus soignée... En tous cas, l'une des scènes de torture continue à me trotter dans la tête, brrr !
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Premier roman du néo-zélandais Paul Cleave, Un employé modèle a d'abord paru en France chez Sonatine en 2010 avant d'être réédité au Livre de poche. Jusqu'à cette lecture, j'avais déjà fait quelques incursions assez peu emballantes dans le monde du thriller. Je commençais même à penser que le thriller était le sous-genre le moins intéressant du genre policier, celui qui se prête le plus à une banale redite, qui apporte peut-être à certains lecteurs ce qu'ils en attendent, mais qui ne surprend jamais. Je ne suis pas complètement revenue sur cette opinion, mais depuis que j'ai lu Un employé modèle, je sais au moins qu'il y a des exceptions et que même en reprenant le thème archirebattu du serial killer, on peut faire un bon livre, intelligent, bien écrit, et délicieusement cynique.

La majeure partie du roman est l'histoire de Joe, le tueur en série devenu détective amateur, qui nous raconte son enquête à la première personne. Mais parallèlement nous suivons aussi l'histoire de Sally, une jeune fille bigotte et un peu simplette, qui est également employée au commissariat et qui s'est prise d'affection pour Joe, qui lui rappelle son frère handicapé mental. Mai Joe n'a rien d'un attardé. Il joue les simples d'esprit, mais en lui-même il est persuadé d'être le plus malin du commissariat.

Un employé modèle n'a rien du banal roman de serial killer. Il réserve même de belles surprises, comme un rebondissement de taille qui survient à peu près à la moitié du récit. Un nouveau personnage assez original entre alors en scène. Un peu plus tard, une fois que Joe a identifié le coupable du meurtre qu'il n'avait pas commis, nous nous retrouvons avec quatre personnages ayant chacun le pouvoir d'influer sur le destin des trois autres. Alors qui va faire quoi ? Comment les choses vont-elles se goupiller entre ces quatre personnages ? Jusqu'au bout le suspense est total. L'ultime conclusion du roman m'a un petit peu déçue ; j'avais espéré une fin beaucoup plus immorale. Mais ça ne fait rien, j'ai apprécié l'humour décalé de Paul Cleave et je sais maintenant que les bons thrillers existent.
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Publié par Sonatine, « Un employé modèle » est le premier livre d'un auteur Néo-Zélandais. Voilà un pays qui manquait à la littérature policière, après ces dernières années marquées par le polar scandinave (Jo Nesbö, Henning Mankel, Stieg Larsson, la réédition de l'excellente série de Per Walhoo et Maj Sjowall datant déjà des années 70, pour n'en citer que quelques-uns et au passage mélanger allègrement torchons et serviettes).

« Un employé modèle » a été encensé, selon l'éditeur, comme une « variation subtile sur le thème du tueur en série » et a connu un beau succès. Je viens de le finir.

D'abord, c'est un livre agréable à lire. Pas de longues descriptions, l'auteur va au coeur du sujet ou de l'action, parfois de façon un peu trop elliptique : il m'est arrivé de revenir en arrière en me disant « mais que fait cette personne dans le coffre de sa voiture ? Je ne me souviens pas qu'il l'y ai mis ! ».

Le récit bascule entre le point de vue du personnage principal, Joe, agent d'entretien, tueur en série, fils soumis, garçon perspicace et un peu imbu de lui-même, et celui d'une collègue a priori sans intérêt qui deviendra un élément essentiel du récit à deux reprises. le contrepoint est intéressant : un homme trop sûr de lui, coupable se croyant innocent, qui se fait passer pour un idiot ; et une femme mal dans sa peau, innocente mais qui se sent coupable, confuse mais plus subtile qu'il n'y parait – allégorie du bien et du mal. On ignore, jusqu'au bout, qui provoquera la chute de l'autre.

On ne perd pas de temps avec la psychologie : il n'y a pas d'étude de caractère à proprement parler, les situations sont décrites sans interroger les motivations des personnages, à chacun de faire sa petite cuisine personnelle. le personnage principal évacue d'emblée toute tentative « psychologisante » : il n'est soumis à aucun « passager noir » intérieur, à aucune pulsion irrépressible, il n'est pas malade ni bouleversé, merci beaucoup ; simplement il aime assouvir ses fantasmes, qui sont d'une nature sexuelle et brutale, et ne voit pas de raison morale à s'abstenir. Mais si on regarde bien, on s'aperçoit que ce n'est peut-être pas vraiment le cas et que Joe en réalité se voile la face… C'est agréable, pour le lecteur, de ne pas constamment être pris par la main : on peut se faire sa propre idée sur l'idiosyncratie de chaque personnage et rechercher les véritables intentions de l'auteur. Ou pas. du coup, le texte se lit rapidement, facilement, sans longueurs.

Ensuite, c'est souvent drôle. Pas comme un Joe Lansdale, mais un humour constant, décalé, critique sur le monde et la société moderne qui enfante des monstres comme le héros de cette histoire. Cela renforce le plaisir de lecture et donne une distance bienvenue avec le sujet. En cela, « un employé modèle » se rapproche de « Dexter » : comme ce dernier, Joe travaille dans un commissariat et occupe ses nuits à assouvir ses pulsions intimes, dans un récit aux tonalités humoristiques, tragi-comiques, utilisant comme ressort narratif l'amoralité assumée de l'homme meurtrier, qui fait frissonner d'un pervers frisson l'honnête homme du lectorat. Mais disons-le d'emblée : si « Dexter » est mieux construit, « un employé modèle » est bien mieux écrit.

Enfin, et c'est là tout l'intérêt du livre, vers la moitié du récit, celui-ci bascule. Je ne vais pas spoiler le sujet ici, mais c'est le point où l'expression « brillante variation sur le thème du tueur en série » mis en avant par l'éditeur prend son sens. Attention, on a dit que ce livre était insoutenable. C'est absolument faux. Pas de longues tortures sadiques, des descriptions gores et complaisantes façon Clive Barker, excepté en un seul point, ce fameux point où le récit bascule du récit « ordinaire » de tueur en série (devenu un genre à part entière, objet d'une étrange et malsaine fascination dont les deux meilleurs précurseurs sont « Au-delà du mal » de Shane Stevens, 1979 quand même, et « Un tueur sur la route » de James Ellroy dix ans plus tard à peu près) vers cette variation néo-zélandaise clairement ironique.

Ce n'est pas un livre d'horreur destiné à vous retourner le coeur. Paul Cleave n'utilise ce moyen qu'à une seule occasion, pour souligner le réalisme d'une scène qui le nécessite absolument pour préserver la dynamique du récit. le reste du temps, il aurait même plutôt recours à de pudiques ellipses. Découvrez-le par vous-même sans crainte.

En conclusion ? Si vous aimez les polars teintés d'humour, aux intentions légèrement décalées, pressant nos interrogations sur la morale moderne, sans prétention, lisez-le. Ce n'est pas un pur chef d'oeuvre (mais combien en existe-t-il ?), mais c'est un très bon premier roman, qui dépasse allégrement quelques auteurs reconnus aux recettes connues et sur-bouillies.

(article écrit par S.V. avec l'aimable autorisation de Christiane Brody)
Lien : http://www.immobiletrips.com..
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Nous allons suivre Joe Middleton, célibataire, il travail en tant qu'homme de ménage dans un commissariat, cela est plutôt pratique, il peut avoir un oeil sur les affaires en cours, surtout sur celle du boucher de Christchurch. Celle ci l'intéresse particulièrement parce que c'est lui le boucher, et une certaine personne.ne essaie de lui ajouter un meurtre sur le dos. Cette histoire ne lui plaît pas trop et il va enquêter pour trouver le coupable et savoir quel était le mobile ...

J'aime beaucoup ce genre de romans, on connaît l'identité du tueur, on le suit lui principalement et on avance dans l'histoire. Ici il y a un changement c'est le tueur qui va devenir enquêteur.

Le persoannge de Joe est très bien travaillé, il se fait passé pour une personne un peu simple d'esprit, et il a accès aux différents bureaux du commissariat sans que personne ne le soupsonne. On le met même en garde sur le fait de ne pas regarder les photos des femmes tué car ça pourrait le choquer alors que certaines font partie de ses crimes.

L'intrigue est bien menée et on avec de rebondissements en rebondissements, j'ai pourtant trouvé quelques longueurs.

J'aime beaucoup la plume et le style de l'auteur, j'avais d'ailleurs lu Intuitions et j'avais bien aimé aussi l'intrigue, le développement des personnages ect

Les chapitres sont courts, et alternent de temps en temps d'autres persoannges, c'est un plus pour l'histoire.

J'ai passé un bon moment avec ce roman et je découvrirai avec plaisir un autre roman de l'auteur, vous en avez un à me conseiller ?








Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d'une originalité confondante transfigure tous les clichés du genre et révèle un nouvel auteur, dont on n'a pas fini d'entendre parler.





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Excellent bouquin. Joe est à priori un simple employé d'un de police à Christchurch en Nouvelle Zélande où il fait l'entretien. Et il est donc au fait des affaires notamment celle de Boucher de Christchurch qui accusé de sept meurtres. Sauf que Joe sait que c'est faux puisque le boucher n'est autre que lui même. Il décide de prendre l'affaire en main pour trouver qui le copie.

J'ai mis quelques temps à rentrer dans le livre tout comme ma précédente lecture de cet auteur "Cauchemar" et j'ai autant adoré. C'est un thriller intense où la fin est totalement innatendue.
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Un énorme coup de coeur.

J'ai lu ce livre il y a quelques années, et je me souviens encore de l'excitation et la curiosité ressentie pour ce roman.

Un thriller décalé, à l'humour incisif, et au tueur aussi attachant que dérangeant.

Une découverte qui m'a marqué.

Belle lecture à tous.
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