Un livre immersif dans le quotidien des parisiens lors de la seconde guerre mondiale. Ils étaient 3 millions au recensement de 1936 mais plus que 700 00 au moment de l'entrée des troupes allemandes ayant pris la fuite lors de l'exode les enfants étant été évacués en priorité. À la mi août Paris était déjà à 1,7 millions de ses habitants jusqu'à la fin de la guerre. Comment été la vie ? Les hivers ont été terribles la solution : rester au lit ! Dans les grands appartements été même aménagé des cabanes en bois, des igloos pour se protéger du froid. On allait au cinéma, au café, et dans le métro y retrouver une source de chaleur. Les loisirs battaient leurs plein : le cinéma atteind des reccords frôlant le milliard de francs de recette en 1943. Il est un lieu de rencontres, chauffé et éclairé, il permet une évasion fort indispensable en ces temps difficiles. La lecture fut aussi privilégiée jamais autant d'ouvrages n'ont vu le jour. 6400 titres/an. L'occupation allemande c'est les restrictions et la représsion. En 1941 sont poursuivis tous ceux qui sont pris à traceurs des V ou des croix de Lorraine. C'est aussi la chasse des réseaux de résistance, tel que le réseau du musée de l'homme. Les rafles de résistants, des juifs, le Vel d'hiv le triste camps de Drancy. La première déportation vers Auschwitz à eu lieu le 27/03/1942 sur 1148 hommes 19 survivront. La vie est dure et c'est des épreuves alimentaires qui entraînent plusieurs manifestations pathologiques: la démence, le suicide, l'alcoolisme, les psychoses, les angoisses.
" Dormir c'est le seul plaisir : c'est ne plus vivre" peut on lire en p 250. C'est à partir du printemps 1943 que Paris s'affirme comme la capitale de la résistance. La situation a Lyon est devenue intenable. En août 1943 le comité national de la libération CPL fut créé par André Tollet. C'est Henri Rol Tanguy qui fut chef national du FFI de 4 départements. Enfin à l'année 1944 dans Paris toute activité devint impossible, bombardements puis insurrection parisienne "cette semaine folle "jusqu'à sa libération le 25 août 1944.
Eugénie 39/45
Un ouvrage complet (autant que faire se peut) sur la période de l'Occupation à la Libération dans la capitale. Un sujet objet de bien des fantasmes et de polémiques que l'ouvrage permet de mieux comprendre .
Comment pourrait-on nier enfin que la gigantesque explosion de joie de la foule parisienne dans les journées des 24,25 et 26 août 1944 a joué le rôle d'une immense catharsis? En ces jours,les Pariisiens,dans leur défoulement,ont procédé à un rite purificateur,à la manière antique,destiné à évacuer les souillures d'une interminable occupation à jamais abolie.
Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell