'60 dessins de presse', collection soutenue par 'Cartooning for peace' (mouvement pour la liberté d'expression) et éditée par Gallimard, est une série regroupant des dessins de presse du monde entier autour d'un thème donné.
J'achète chaque parution aveuglément si le thème m'intéresse. Après deux déceptions, je vais sans doute me renseigner davantage sur l'auteur de la préface avant de me précipiter.
Je n'ai rien contre celle de cet opus,
Maryse Wolinski, mais en la lisant, je me suis demandé quelle était sa légitimité pour présenter un tel sujet.
Ni sociologue, ni historienne, 'seulement' féministe, journaliste, romancière, et épouse/veuve de...
Vaut-il mieux afficher en couverture le nom d'un people bankable ou celui d'un spécialiste ? Je préfère la deuxième option, mais visiblement, l'éditeur ne fait pas ce choix.
Les sujets abordés (sexe et religion, politique, #MeToo, pornographie à portée de main sur le net, sexualité des seniors...) sont intéressants, mais certains faits et chiffres avancés manquent de rigueur.
► Exemples :
« Là où la sexualité est la plus taboue règnent la violence et l'instabilité politique. La frustration sexuelle génère des effets délétères sur la société. »
Et si c'était un chouïa plus complexe ? Genre énigme 'poule et oeuf'.
« En quatre ans, de 2013, précédentes statistiques, à 2017, le pourcentage d'adolescents addicts au porno a augmenté de 25 %, passant de 37 % à 63 %. »
Coquille ? Ou grosses lacunes en statistiques ?
Et être 'addict', c'est quoi ? Fréquence, symptômes, etc. ?
Personne ne relit ?
Le choix des dessins ne m'a pas emballée non plus.
Mais comme certaines approximations dans le texte m'avaient hérissée, ceci explique peut-être cela.