D’après moi, une vie réussie ressemble aux matins où vous vous réveillez dans un endroit que vous chérissez, en harmonie avec vos proches, prêt à affronter une journée de travail enrichissante. Vous devez sentir que votre noyau dur composé des choses essentielles va bien, et que vous exploitez votre plein potentiel et vos talents. Vous devez entendre vos besoins, les ressentir au plus profond de votre cœur, avec la conviction dévorante que vous pourrez y répondre.
Dans un premier temps, on accepte ce que nous sommes. Nous regardons notre situation en face, puis nous décidons de planter les graines du changement. Au fil du temps, il est possible que vous preniez la décision de pivoter. Parfois, la route que nous choisissons ne va pas vers le but que nous pensions atteindre. Pour comprendre vos besoins, vous devez tester sans cesse. Ne vous privez pas d’expérimenter tout ce dont vous avez envie.
Dépression, maladie, fatigue, ou pire : vous deviendrez peut-être froid et antipathique. Il n’y a pas besoin d’aller bien loin pour faire face à ce genre de comportement. Regardez autour de vous, je suis sûr que vous connaissez des personnes, âgées généralement de plus de 40 ans, pleines d’ingratitude, avec un caractère atroce et qui ne cessent de râler, aigris de la vie.
Des années durant, je n’ai cessé de me réinventer : travail, style de vie, continent, pays, ville, je n’ai jamais pris le temps de reprendre mon souffle. Il y a cette phrase bien connue qui dit : « La vie ne se mesure pas au nombre de respirations que tu prends, mais au nombre de fois que tu as le souffle coupé ».
Il n’y a aucun hasard. Einstein a dit ne pas croire à la transformation, si ce n’est pour une nécessité intérieure. Parfois, c’est une énergie que l’on ressent, et qu’il ne faut surtout pas bloquer. Il faut se laisser envahir, la laisser aller à travers nous. Posez-vous un moment et méditez là-dessus.