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3,6

sur 843 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ces orages là ont développé des tempêtes dans ma vieille cervelle ! Tortures à souhaits, tant physiques que mentales, du début à la fin, avec moult détails, s'il vous plaît ! Pour arriver à l'épilogue dont on est en droit d'espérer qu'il ne va pas "enfoncer le clou" ! Eh bien, si, l'épilogue est dans la droite ligne de l'ensemble : violent, revanchard, moche, quoi.
ET POURTANT, ce polar- thriller, basé sur une actualité féminicide ne manque pas d'intérêt et Madame Collette a des choses à dire ; c'est juste un genre que je ne lirai pas tous les jours.
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Ces orages-là est l'histoire de Clémence, qui après avoir fui une histoire toxique avec Thomas, essaye de se reconstruire.

Ici on a donc une histoire purement psychologique qui décrit vraiment comment on peut se sentir quand on a rencontré une relation toxique.
C'est le premier livre de l'auteure que je lis et je ne peux pas dire si j'ai aimé ce livre, mais par contre je n'ai pas vraiment adhéré à la façon dont l'histoire se raconte. Ici on est concentré principalement sur Clémence et son histoire toxique qui l'a complètement détruite. On va suivre comment doucement elle essaye de se reconstruire et de s'en remettre, mais voilà, moi j'attendais autre chose, peut-être un peu plus d'intrigues, de rebondissements et surtout d'action.
Du coup, le livre m'a paru fort long, même si la fin fût un peu surprenante, ça n'a pas enlevé l'ennuie que j'ai eu durant tout ce livre.

Voilà ce fût quand-même une bonne lecture et les fans du genre aimeront peut-être, mais pour moi ce ne fût tout simplement pas ma tasse de thé et je devrais arrêter de vouloir lire des livres psychologiques mais je me dis qu'à chaque fois ce sera différent et que celui-là fera l'affaire… et puis je n'ai pas vraiment lu le résumé. Je me suis laissé tenter par mon intuition, donc bon tant pis ça m'apprendra de me laisser tenter par ce que je n'aimerai peut-être pas forcément !
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Une histoire douloureuse faite de perversion, de manipulation. Comment retrouver confiance en soi et dans les autres quan d l'homme qu'on a aimé nous fait croire que nous sommes rien, et qu'il joue avec vous (enfin des jeux....).
C'est un roman sombre qui s'illumine peu à peu avec de belles rencontres mais la confiance est difficile à redonner.
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Qu'on ne s'y trompe pas, le nouveau Sandrine Collette n'est pas un thriller. J'en ai été décontenancée, n'ayant pas lu le résumé et commençant les yeux fermés tant j'aime cette autrice.
L'écriture ne m'a pas déçue, on la retrouve efficace, littéraire, ciselée. L'histoire, en revanche, me laisse un peu sur ma faim, il manque le "petit truc".
Une histoire de femme battue, harcelée psychologiquement, qui fuit pour s'en sortir. Un portrait touchant, un quotidien bien décrit, mais au bout du compte il m'a manqué un peu de profondeur pour être totalement conquise.
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Ce roman est une histoire d'emprise, de perversion narcissique, de relation toxique entre un homme au comportement pathologique et une jeune femme, qui fut dans l'enfance à « haut potentiel », probablement et comme c'est souvent le cas mal socialisée, enfant « surdouée » hypersensible et fragilisée par cette difficulté à trouver sa place dans le monde, au point que l'autocensure scolaire est une tentative de se connecter aux autres. Devenue adulte, timide et solitaire, elle est une proie facile pour Thomas, le fils de riche pervers qui va la séduire pour mieux la dominer et l'asservir. le processus est toujours le même, bien détaillé, les liens affectifs et amicaux sont rompus, l'isolement devient total.
Alors certes, Sandrine Collette a une plume particulière, riche en descriptions du paysage intérieur des personnages qu'elle scanne avec une redoutable précision, un plume acérée, surprenante, avec un rythme, des incises, et des ruptures, des jeux de ponctuation, qu'elle aime détourner et utiliser « hors code », des phrases interrompues, qui font de cette lecture une expérience littéraire assez originale au service du suspense, de la peur qu'elle désire traduire. Au début du récit, c'est prenant, étouffant, des passages palpitants, très réussis vous font palpiter le coeur au rythme de celui de Clémence dont on fait la connaissance alors qu'elle vient de fuir l'emprise de Thomas. C'est ensuite une plongée dans les peurs, les angoisses, les doutes, les regrets, les abandons, d'une femme aux abois, dont on devine peu à peu, le redoutable calvaire auquel elle cherche à échapper. Un début intriguant et haletant…
Cependant, à un moment, je ne sais pas trop à quel moment du livre, je suis sortie de l'intrigue, j'ai commencé à trouver que tout cela avait un goût artificiel. L'écriture, heurtée, redondante jusqu'à la saturation, un peu comme quelqu'un qui se sait érudit et qui s'écoute parler finit par agacer son auditoire; les redites, remâchées, finissent par lasser. Pour moi, trop d'effet de style tue le style.
Dans le troisième tiers, j'ai eu l'impression que le thème de la dépendance, de la peur qui paralyse, du risque de retomber dans les griffes du pervers est délayé pour faire bonne mesure sans que cela fasse avancer le propos. Et puis, même si on sait que l'emprise est un phénomène complexe, j'ai eu du mal à partager les sentiments et les émotions de Clémence aussi bien à l'endroit de son tortionnaire qu'à celui de son protecteur Gabriel. Comme si ce personnage finissait par m'échapper...
La fin laisse un peu perplexe, car à peine suggérée, elle surprend et modifie considérablement le message.
Après le magnifique « Et toujours les forêts », je m'attendais sans doute à mieux…
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Roman d'atmosphère, roman psychologique, sans intrigue, sans réel suspens mais qui décortique les effets d'une relation entre un pervers narcissique et sa victime.

Sandrine Collette nous propose de suivre le parcours de Clémence, jeune femme qui s'est enfuit de chez son compagnon, Thomas, pour se cacher dans une vieille bicoque et tenter de surmonter ses angoisses et obsessions.
Se couper des autres, faire le vide autour de soi et en soi sont les seules armes qui lui restent pour ne pas sombrer.
Mais est-ce bien la solution? Peut-on échapper à son histoire? La confiance peut elle disparaître à jamais? Quand bascule t-on dans la folie?

Une série de questions pour lesquelles l'auteur nous donne des clés mais sans pour autant nous livrer toutes les réponses.

Le style est agréable, l'écriture travaillée, le rythme lent… un peu trop parfois. Les longueurs sont fréquentes passant et repassant sur les états d'âme, souvent identiques, de Clémence.

A noter que ce livre a été largement primé : Grand Prix RTL lire, Prix du livre France Bleu, prix de la Closerie des Lilas.
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Je suis mitigé après cette lecture, non par le thème, ni par le style d'écriture que j'adore, mais par trop de longueurs dans certains chapitres. Les états d'âme de Clémence n'en finissent pas, un souvenir en appelle un autre, puis un autre… C'est lassant et déstabilisant, ce n'est que mon opinion bien sûr. Attention je ne dit pas que c'est pénible car l'écriture est riche, percutante, prenante. le thème est la violence conjugale mais sans les coups, sans profusion d'hémoglobine et d'ecchymose. Dans ce récit c'est du psychologique, du harcèlement moral, des mots qui font mal et qui, à force laissent des traces indélébiles. Lui, Thomas, c'est le beau gosse que tout le monde aimerait avoir comme ami. Lui, Thomas, c'est le mari pervers narcissique qui petit à petit a réussi à isoler Clémence, à la modeler en épouse soumise. Elle n'a plus de famille, plus d'amis, sauf Manon qu'elle voit en catimini. Clémence est devenue son jouet et le jeu est pipé car il gagne toujours, de plus en plus vicieux, cruel, immoral. Alors un matin, après 3 ans d'enfer, elle remplit sa voiture de cartons, pas grand chose, juste de quoi redémarrer sa vie, seule, sans lui, surtout sans lui. Sandrine Collette signe là un roman noir, noir comme la forêt au bout du petit jardinet de Clémence, la forêt où il s'est passé tant d'horreur ! Je vous souhaite une belle lecture, moi je ne lâche rien et je continuerai à lire cette auteure.
Lien : https://www.facebook.com/phi..
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J'aime Sandrine Collette, j'aime son style et j'aime ce qu'elle écrit. Je suis loin d'avoir tout lu et celui-ci est mon troisième mais ne sera pas mon préféré.

Le style de l'auteur est là et j'ai beaucoup aimé. Même s'il n'y a pas beaucoup d'action, l'histoire de Clémence suit son cours et ses émotions, son ressenti, ce qu'elle a vécu est bien écrit et on ne peut qu'avoir de l'empathie pour ce qu'elle a subi.

Pourquoi je n'ai pas aimé ? A cause de la thématique « femme battue / relation toxique ». Je pense que c'est la première fois que je lis un roman axé essentiellement sur ça et … ce n'est pas pour moi. J'ai une toute petite part de Clémence en moi, et certains passages, certaines phrases m'ont fait « du mal » même si ce n'est pas l'intention de l'auteur ;). C'est juste un ressenti…

Bon, sinon, j'ai encore pleins d'autres livres de l'auteure qui m'attendent … en librairie 😍
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J'avoue avoir été exigeante à la lecture de ce livre, et ce pour plusieurs raisons. D'abord parce que depuis plusieurs années, on a énormément écrit sur ce thème (l'emprise et les relations toxiques). Ensuite parce que le sujet me passionne et que j'ai déjà lu de très bons livres à ce propos (comme « Ma grande » de Claire Castillon). Enfin parce que il s'agissait ici de mon 1er Sandrine Collette. Ce qui plaçait d'emblée la barre très haute.

Même si la magie du récit n'a pas toujours opéré, j'ai particulièrement aimé sa dimension mythologique et cinématographique. Si je n'ai pas pu constamment faire corps avec l'héroïne, c'est parce que l'auteur a pris le pari d'un point de vue narratif risqué au vu du sujet abordé : la focalisation zéro impliquant un texte écrit à la 3ème personne, qui est peu immersif pour le lecteur et crée de la distance narrative. J'y ai vu aussi un peu trop de symbolisme à mon goût (les prénoms des protagonistes, la forêt, le pain, les poissons...).

Qu'importe, puisque l'envie de lire un autre de ses titres est intacte et qu'il ne me reste plus maintenant qu'à choisir entre « Il reste la poussière » ou « Et toujours les forêts ».
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Clémence, trentenaire, boulangère, subit l'emprise dévastatrice de Thomas et parvient à s'en défaire provisoirement en filant à l'anglaise dans un village voisin où elle retrouve un emploi à la boulangerie locale. Son état psychique paraît lourdement atteint et l'auteure nous le détaille abondamment (trop) en nous dévoilant petit à petit les raisons de son traumatisme. Malgré l'ange Gabriel et son entourage bienveillant à la boulangerie, sa santé reste vacillante et sa reconstitution incertaine. Fidèle à sa stratégie romanesque, l'auteure nous embarque dans la tête de Clémence en nous faisant partager ses angoisses, mais une impression de « surplace » s'installe et l'emprise habituelle de Sandrine Collette sur notre gourmandise de lecture est un peu plus faible que d'habitude.
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