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EAN : 9782365380188
420 pages
Rebelle Editions (20/09/2012)
3.64/5   25 notes
Résumé :
Faisant partie des meilleurs éléments de la brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres, Axiandre Martin reçoit les honneurs après l’arrestation musclée du tueur parisien connu sous le nom de "Purificateur". Toutefois, affectée par la mort de son coéquipier lors de cette opération, elle bénéficie d’un congé d’une semaine mais se voit rappelée durant ses vacances. Trois corps mutilés viennent d’être retrouvés et l’affaire s’annonce étrange. Il s’agit de jeunes filles... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Suivons Alick de l'autre côté du miroir pour découvrir un monde de tueurs en série, crimes mystiques, pédophilie, alcoolisme… Bienvenue au pays des merveilles !


De quoi ça parle ? Axiandre Martin coffre un premier tueur en série avant de se lancer sur les traces d'un second. Voici son histoire. Poumpoum.
(Si ça c'est pas un résumé concis qui bat New York Unité spéciale à plate couture…)
Une policière, un tueur en série, une traque, des pistes, des meurtres, on a de quoi se mettre sous la dent pendant 350 pages “seulement”. Premier bon point, ce thriller a le bon goût de ne pas s'étaler sur 600 pages dont la moitié relève du bavardage.
Deuxième bon point, après avoir soupiré dans un premier temps en te disant “ah, encore un Se7en-like”, tu désoupires en comprenant que le premier tueur n'est là qu'à titre introductif. Alick raconte sa propre histoire, centrée sur un deuxième meurtrier, sans pomper Fincher (ce qui m'épargne la peine de l'envoyer se faire rosser dans mon fight club).


La construction de l'ensemble est intéressante à double titre.
Grand 1, l'intrigue. Elle progresse au long cours. À la différence du cinéma où l'assassin est arrêté en trois jours, Axiandre mène l'enquête pendant des mois, comme dans la vraie vie. Au passage, je salue l'extrême précision documentaire dans le vocabulaire et les procédure de police, dans la psychologie des tueurs sériels, dans la précision de chaque détail, c'est autant de gagné en réalisme et en crédibilité.
Où j'en étais ?…
Ah oui, au long cours. Beaucoup de temps, donc beaucoup de meurtres. Sur ce plan, Alick n'y va pas avec le dos de la cuillère. Faut dire que comme arme du crime, on a vu plus pratique. Après, ça marche aussi, mais si je vous ponds un tutoriel sur le dézingage à la cuillère, je vais avoir des problèmes avec la maréchaussée.
Des morts à la pelle (non, pas de tuto non plus) et si vous aimez le trash, vous allez être servis. Et si vous n'aimez pas, prévoyez un sac à vomi. D'aucuns se contenteraient d'aligner les macchabées juste pour gonfler le body count – le sang fait vendre, c'est bien connu – et remplir avec de la péripétie creuse, mais ici, rien de gratuit. Chaque cadavre apporte quelque chose, un indice, une piste, une occasion de développer un personnage, une ouverture pour en introduire un nouveau… Ces morts font sens pour que l'histoire avance.


La structure est l'aspect du roman qui m'a le plus emballé. Plusieurs narrateurs, chacun à la première personne. Un vrai choix d'écriture. Ambitieux. Et réussi par-dessus le marché.
Quand tu lis des conseils d'écriture sur le Net, tu te marres comme un bossu. Plus à côté de la plaque qu'un danseur de tecktonik, c'est dire le niveau moyen… En matière de polar et thriller, le guide le plus pertinent est celui… de la dÉsencyclopédie. Et je suis sérieux (profitez-en, pour une fois que ça arrive).
On déconseille les narrateurs multiples à la première personne. Soi-disant que le lecteur se perdrait entre les uns et les autres. Si le lecteur est un bulot, oui. Pareil si l'auteur est un manche.
Dans Miroir, aucun risque de confusion. Déjà parce que le prénom du narrateur est noté en tête de chapitre. Ensuite, surtout, parce que chacun est différencié dans sa psychologie et sa façon de s'exprimer. Même sans l'indication du prénom, on saurait qui s'exprime. Jamais on n'est perdu.
En soi, le procédé n'a rien d'extravagant, il s'agit de la construction de personnages – une des bases de l'écriture, je dis ça, je dis rien. Si elle est bien menée – et c'est le cas dans ce roman –, je ne vois pas ce qui empêche tous les protagonistes de parler à la première personne. Comme dans un dialogue, au fond : pas besoin d'indiquer qui parle à chaque ligne, on le sait au contenu et à la forme des répliques. Là, pareil, mais à l'échelle de chapitres entiers.
Avis aux grands conseillers du dimanche : arrêtez de prendre les lecteurs pour des débiles (et faites-vous greffer un cerveau si vous ne parvenez pas à suivre les points de vue multiples).


Lors d'une rencontre au salon de Mons Livre, Alick m'avait dit qu'on avait le fin mot de l'histoire dans le dernier quart du roman, où tous les éléments finissent par s'imbriquer comme des couples dans une boîte échangiste (il ne l'avait pas formulé de cette façon, c'est de moi, ça).
J'avais ma petite idée dès le premier quart. Parce que j'étais attentif au moindre micro détail et quelques petites choses çà et là m'avaient mis la puce à l'oreille. Et un peu aussi parce que je suis le fils caché de Paul Atréides et de la Pythie de Delphes, un as de la divination.
Cela dit, ce n'était qu'une petite idée, pas une de ces certitudes absolues qui rendent le roman barbant et sans surprise. Tout restait possible, sans impression de savoir avec précision où l'auteur voulait m'emmener. Ma lecture s'est transformée en quête d'indices pour étayer ma théorie (qui était comme toujours la bonne : un as, je vous dis). La même enquête qu'Axiandre, d'une certaine façon. Si c'est pas un roman immersif, ça, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
Lien : https://unkapart.fr/miroir-a..
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Alors pour une personne qui aime les thrillers, les enquêtes bien menées, bien ficelées, avec une énorme dose de suspense, des retournements de situations, et surtout une énorme surprise me prenant complètement au dépourvu, eh bien, j'ai été servi avec ce roman !! Wahou...époustouflant ! Je n'ai pas vu passer les presque 400 pages de cette histoire tellement c'est bien écrit, bien raconté, Alick a le don pour piquer la curiosité du lecteur dès le début du roman et ne pas la lâcher un seul instant de toute la lecture ! Passionnant ! Je me suis régalée ! La construction du roman est également très bien réalisée, des chapitres consacrés à chacun des personnages, avec un nombre décompté à chaque début, ce qui rajoute un peu de stress, sachant qu'il ne reste plus que deux ou trois chapitres concernant ce personnage au fur et à mesure de la lecture (par exemple Axiandre 1/11)...
Pour l'histoire, je vais essayer de faire simple, sans surtout trop en dire, ce serait vraiemnt trop dommage ! Dès le départ, le prologue plonge le lecteur dans le questionnement, une personne a envoyé un témoignage à un journaliste, voici donc le récit de cette personne. Tout va tourner autour d'Axiandre Martin, elle travaille à la Brigade Criminelle, elle traque un tueur en série qui place des miroirs sur la face de chacune de ses victimes. Avec son collègue Thierry, et grâce à leurs indics, ils vont vite mettre la main sur un prêtre se disant le « Purificateur », avec pour mission d'éliminer de la terre des personnes impures. Je dirai jusque là, c'est déjà un peu vu...mais l'arrestation de ce prêtre va malheureusement voir la mort tragique du coéquipier d'Axiandre, celle-ci menacée verbalement par le criminel...La perte de son ami est terrible pour elle. On pourrait penser à ce moment que le roman ne va pas aller plus loin, mais on suit en même temps dans d'autres chapitres Alexandre, un homme ayant des rêves étranges le menant au réveil à se rendre compte qu'il a assassiné une femme, et c'est toujours le même mode opératoire, il choisit ses victimes la veille de leur mariage, et leur tatoue une lettre derrière l'oreille. Axiandre va donc devoir mener une nouvelle enquête avec un nouveau collègue.
Nous, en tant que lecteur, nous sommes au courant des meurtres avant Axiandre, avec les récits d'Alexandre. L'auteur a d'ailleurs un style double lorsqu'il s'agit de lui, il parle très bien en rêve, mais réveillé, son langage est hâché, apeuré, des phrases très courtes. Cela montre bien la complexité du personnage d'Alexandre. On suit également la vie de Jassandre, une escort girl, qui mène la grande vie de luxe jusqu'à ce qu'elle rencontre l'amour, la vie de Sebastiandre, ce petit garçon battu, maltraité et violenté par son père, il passe sa vie enfermé dans un placard, sa mère et sa soeur subissent également les colères du père. Franchement, je me suis demandée pourquoi ces deux personnages pouvaient être importants pour l'enquête, par rapport aux crimes, aux indices trouvés, je ne trouvais aucune correspondance, jusqu'à la fin où tout est révélé, et c'est vraiment terrible à ce moment là ! Que de complexités dans ces hommes, femmes ou enfants...
L'auteur a très bien su retranscrire toutes les émotions, et elles sont très nombreuses, vous pouvez me croire ! L'histoire du petit garçon, Sebastiandre, est terrifiante, m'a glacé le sang, celle de Jassandre aussi, surtout lorsqu'elle reçoit des clients violents. Et enfin Axiandre, qui sombre petit à petit dans la noirceur de son âme, dans l'alcool, pour se donner la force de continuer, d'avancer et de mener à terme son enquête. Elle n'a pas eu une enfance gâtée, ballotée de foyer en foyer, par la suite, croyant avoir trouvé l'amour, celui-ci l'abandonne sans un mot le jour du mariage, elle a vraiment de quoi ressasser et ne pas toujours se sentir bien dans sa peau ! Il y a également un très bon travail de recherche fourni par l'auteur, vu les détails concernant la police, les différentes brigades, les rapports légistes, etc.. Une petite pointe de mysthique également avec le prêtre qui reste omniprésent tout au long du roman, puisque l'on va assister également à son jugement.
Comme vous pouvez le voir, une lecture très dense, très fournie, très complète. Malgré le nombre d'acteurs, je ne me suis jamais perdue entre eux, il faut dire que j'ai tellement eu envie de connaître la fin rapidement que j'ai lu très vite ! le final m'a scotchée, et c'est bien la première fois dans un thriller où j'ai eu pitié pour le meurtrier, le prologue montre aussi combien cela pouvait être improbable...et pourtant si !!
Pour conclure, j'ai passé un excellent moment, parfois très tordu je l'avoue, avec ce Miroir rempli de suspense ! Une mention spéciale pour la couverture réalisée par Karin M. qui représente vraiment très bien l'atmosphère de son contenu. N'hésitez pas à regarder dans le miroir, parfois derrière aussi et vous serez englouti dans une histoire hors normes !
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Parlons d'abord couverture (et oui c'est très important pour moi), elle est superbe et correspond parfaitement au livre. le jeu du R inversé prend toute son importance et on comprend parfaitement l'idée de ce visuel par l'histoire.
Ce livre nous plonge dans une course pour arrêter ce tueur en série. Un thriller pur et dur, amateur du genre vous adorerez, âmes sensibles abstenez-vous !
En effet, le glauque, le sordide, le cru, la violence sont très présents et pourtant aucun dégoût pour ma part que de l'envoûtement.
Ce roman est bien construit, on part dans un véritable jeu de piste qui empêche le lecteur de décrocher. Une fois commencé, toute les théories se bousculent dans notre cerveau et on rêve secrètement en lisant la fin de pouvoir crier : « ah ah ! Je le savais ! »
Toujours niveau construction, on alterne les points de vue, chaque chapitre voit un nouveau narrateur, soit 5 narrateurs au total, pari intéressant mais risqué, certaines appréhensions car pas facile de ne pas s'y perdre et au final, ça va, j'ai aimé cette alternance même s'il est vrai que pour certains personnages, j'avais hâte de finir leur point de vue, ce qui est normal car on est tous différents et chacun s'attachera plus à un point de vue qu'à un autre. Donc je pense qu'ici, chacun trouvera son compte.
On sent un réel travail derrière ce roman, l'auteur a dû passer des heures à se documenter et cela fait ressortir un côté réaliste encore plus troublant. On y découvre également pas mal de références mais sans alourdir l'histoire, toujours bien placées et utilisées.
En conclusion, on a un vrai thriller, des vrais policiers, un vrai méchant, du vrai suspens et un vrai bon bouquin !
(petit bémol, j'avais un petit mot dans le livre pour me prévenir que quelques coquilles existaient encore, et c'est peu dire, il en reste beaucoup, beaucoup, donc j'ai buté dans ma lecture mais je n'en tiens pas compte dans ma chronique vu que l'édition a promis qu'elles allaient être corrigées dans le nouveau tirage. J'espère qu'elles ne seront pas oubliées car ça gâche vraiment la lecture)
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J'ai adoré ! Ce roman est bien ficelé et bien mené !

Un petit mot sur la couverture : elle correspond très bien au roman. Bon, sur liseuse c'est un noir et blanc, donc j'espère que la version livre est un peu plus colorée (avec du bleu ?).

L'auteur Alick fait très fort sur ce livre ! Il est très bien renseigné et je pense que l'auteur est un fin observateur. En effet, la description des personnages, des lieux, etc.… est très précieuse et est très crédible. Parfois peut être un peu stéréotypé, mais on reconnait clairement des comportements de la vie de tous les jours.

J'ai beaucoup aimé Axiandre, l'héroïne de ce roman. Forte, mais sensible, sans (trop) de comportement à la mord moi le noeud que l'on retrouve souvent chez certains personnages féminins, notamment lorsque l'écrivain est un homme. de plus, on ne baigne dans une misogynie latente, comme souvent dans les polars. de plus, les autres personnages féminins sont nombreux et intéressants. On évite ainsi le complexe de la schtroumphette (une femme et que des personnages masculins). Les personnages masculins sont aussi très bien. Mais j'avoue que j'ai trouvé aussi assez « manichéen » de faire soit des personnages à « histoires » (un passé lourd nia nia nia) soit des personnages où tout va parfaitement bien. Je trouve aussi que l'auteur fait avoir des enfants très jeunes à tous ces personnages ! Magalie à la trentaine, mais une gamine de 15 ans, Titi avait 27 ans et une gamine de 8 ans… ouais ils sont des gamins super tôt quoi… Alors que maintenant les couples ont des enfants plutôt vers 30 ans…

Pour l'histoire, dès le début on est sur les dents, le rythme est agréable, jamais trop rapide. J'ai même trouvé la fin un peu longue… l'épilogue m'a assez ennuyé je dois le dire, parce que je trouve qu'il n'apporte plus rien à l'histoire. J'ai beaucoup aimé les chapitres présentés selon le titre du personnage que l'on y retrouve. Et on se demande vite comment tous les protagonistes vont se croiser. J'avoue aussi avoir été peu surprise par la fin… ça fait un moment que quelques « détails » m'avaient perturbé et que je me posais pas mal de question. La fin n'a fait que démontrer mes soupçons. Mais n'empêche qu'elle est originale et bien faite. C'est l'arrivée de Mélissandre qui m'a mis la puce à l'oreille. Mais même avec l'idée en tête, on a envie de savoir comment l'auteur va s'en sortir.

Bref, un très bon moment. Il n'y qu'une seule ombre au tableau, qui fait vraiment tâche qu'elle est dès le prologue. Pourquoi cette faute minable alors que tout le reste du roman est très crédible ? Pourquoi ce « double orgasme » alors que le mec prend la meuf « rapidement » sur le coin de bureau ? Non franchement, quand j'ai lu ça, je me suis dit « mais il nous prend pour des connes l'auteur ? ». Pour rappel des faits : 71 % des femmes n'ont pas d'orgasmes lors d'un rapport sexuel… alors DEUX alors qu'il se la fait vite fait bien fait… franchement non. On dirait presque que c'est une autre personne qui a écrit ce passage tellement ça ne colle pas au reste du roman. Surtout qu'après, le personnage de Jassandre, avec laquelle il y a de longues scènes de sexe (bien faite, pas vulgaire et qui colle au personnage), n'en a pas …. Très dommage.
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Je ne suis pas un grand consommateur de thrillers en général, leur préférant les romans. Mais comme j'aime bien essayer de lire de tous les genres et de pouvoir ainsi proposer sur ce blog des avis divers pour satisfaire tous les goûts, j'ai choisi, par proposition d'un service presse, de découvrir ce nouveau roman d'Alick (Auteur connu pour sa célèbre trilogie "L'Évangile des Damnés").

Le premier point positif est la couverture. Quand j'ai reçu le roman, j'ai immédiatement été attiré par cette couverture: elle donne vraiment de lire le livre. Certes, bien souvent la couverture ne reflète pas la qualité d'une roman, mais dans ce cas la, ce livre est l'exception qui confirme la règle.

J'ai beaucoup apprécié l'organisation, très travaillée, de l'intrigue. le roman est découpé en chapitres, jusque là rien de bien extraordinaire. Mais la particularité de Miroir est que les chapitres sont partagés entre plusieurs personnages. A chaque début de chapitre, une indication en en-tête nous désigne à qui celui-ci va être consacré. Une indication suit le prénom du personnage pour nous indiquer à quel stade de l'histoire du personnage nous en sommes.
Voilà, par exemple, ce que l'on trouve avant le premier chapitre "Alexandre 1/8 ". On sait donc que 8 chapitres seront consacrés à ce personnage.
De plus l'ordre des chapitres/personnages est très aléatoire, on ne sait jamais qui va être le prochain. Ça donne un certain rythme intéressant au roman. Surtout que chaque personnage à sa propre intrigue qui n'a pas obligatoirement de rapport avec celle des autres. Chacune apporte son petit suspense, du coup le roman devient très vite addictif.

Le personnage principal reste tout de même Axiandre Martin. Et comment ne pas s'attacher à elle, et surtout ne pas éprouver une once de compassion à son égard!! On découvre, au fil des chapitres, son histoire qui commence par une enfance malheureuse, ballottée de foyers en foyers. Plus tard, alors que la vie lui semble plus favorable, elle doit affronter une nouvelle épreuve lorsque son fiancé la quitte le jour de leur mariage. Bref, vous l'aurez compris: la vie n'est pas rose pour Axiandre. Malgré tout, cette femme s'implique à 100% dans son métier.
Mais cette fois, la nouvelle enquête sur laquelle elle doit travailler est plus délicate que les précédentes et la touche tout particulièrement. Cet homme qui tue des jeunes femmes la veille de leur mariage lui rappelle trop sa propre histoire.
Cependant, elle va mettre toute son énergie sur ce dossier, pour lequel elle va donner tout son temps mettant sa vie de côté.

Dernier aspect, de ce roman, que j'ai vraiment aimé est l'implication de la part mystique et du religieux dans le fil conducteur du tueur en série. A certains moments, j'ai eu quelques pensées pour le "Da Vinci Code" de D. Brown et j'ai bien apprécié.

Enfin, vous aurez compris que j'ai vraiment adoré ce thriller. Un vrai coup de coeur qui me fait apprécier encore un peu plus ce genre littéraire auquel je n'accorde que peu de temps en général. Des personnages attachants, des points de vues multiples et un suspense très subtil : Alick a trouver la recette parfaite pour un thriller qui ne déçoit pas.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quel ramassis de connerie ! Titi était mort à cause d'un malade mental qui se croyait en mission pour Dieu et maintenant, il voulait ma mort.
Putain de tocard !
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- Ça va mieux ?
- Tu t’inquiètes encore pour ma grippe ?
J’acquiesçai.
- T’en fais pas, ça va. Tiens, je t’en raconte une bonne. En quittant le toubib, je vais voir la pharmacienne. Je lui décris les symptômes, tu sais, maux de tête, de gorge, nez qui coule et tout... La nana me sort une boîte de suppos. Alors moi, choqué, je lui dis "mais c’est pas là que j’ai mal" et elle me regarde en éclatant de rire, cette vicieuse.
Amusée, je commençai à pouffer.
- Rigole pas, c’est vrai. T’as mal à la tête et on te donne un truc à te mettre dans le fion. C’est quoi le rapport ? Encore une astuce de pervers ça, j’te jure !
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Les Voies du Seigneur sont impénétrables.
C’était la phrase la plus dangereuse qu’un homme puisse prononcer. Véritable sésame rhétorique, cette formule fourre-tout arrangeait autant les fous et les manipulateurs que les gens de pouvoir. En considérant, bien sûr, que ces trois catégories soient distinctes.
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Macho et pareil à une majorité d'hommes, Flavio voyait sa voiture comme un atout majeur de séduction, mais ce fantasme déplorable, née d'une fausse image de la femme, était ancré dans le gène masculin et assimilé à une extension considérable de leur pénis.
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A chaque fois que je la croisais, je ne pouvais pas l'empêcher de croire qu'elle avait confondu féminisation de la Police avec le concours annuel des Greluches de Grognasse sur Seine.
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