La part des anges

Une histoire touchante qui résonne avec le passé et le deuil

Je suis encore bouleversée par la merveilleuse histoire de "La Part des Anges". Ce récit simple et poignant m'a profondément touchée et a fait couler quelques larmes. Ayant passé beaucoup de temps dans le sud-ouest de la France, notamment à Sarlat-la-Canéda, Montignac et Saint-Geniès, j'ai trouvé drôle de retrouver des références à Sarlat dans ce livre alors que les protagonistes déménagent de Paris pour s'installer à Veniman, une ancienne bâtisse rénovée près de Sarlat. C'est un récit qui aborde les thèmes du deuil, de la perte d'un enfant, de la crise conjugale, et même brièvement, de la spiritualité. L'histoire n'est pas empreinte de romantisme et ne suit pas le schéma classique du "happy end". C'est justement cette force qui nous émeut. On n'oublie jamais ceux et celles qui ont disparu, mais on apprend à vivre avec leur absence, en essayant de se tourner vers l'avenir lorsque nous nous sentons prêts, tant d'un point de vue physique que mental.

Résumé :
Le livre raconte l'histoire de Lisa, une femme qui a perdu le goût de vivre depuis la mort accidentelle de son fils. Dans l'espoir de se reconstruire, Lisa quitte Paris avec son mari et sa fille pour s'installer dans une ferme isolée au fin fond du Périgord, appelée La Part des Anges. Malheureusement, cet endroit isolé ne parvient pas à guérir sa douleur.

Un jour, Lisa découvre par hasard le journal d'Alice, une femme qui a vécu à La Part des Anges pendant la Seconde Guerre mondiale. À travers les pages du journal, Alice relate les épreuves qu'elle a traversées pendant la guerre, depuis la déportation de son mari en Allemagne, jusqu'aux pires souffrances qu'elle a dû endurer pour protéger sa famille. À travers cette découverte, deux âmes égarées se rencontrent, d'une part Lisa en quête de reconstruction et d'autre part, Alice, dont le courage inspire Lisa.

Découverte historique et temporalité :
J'ai particulièrement apprécié l'aspect historique du récit, où l'on sent que l'auteur s'est documenté pour nous plonger complètement dans cette période troublée. le récit alterne entre différentes temporalités, nous permettant de naviguer entre le passé de Lisa avant 2017, lorsqu'elle était une femme accomplie et une mère heureuse, et le présent de Lisa accomplissant son processus de guérison, entrelacé avec la vie d'Alice pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conclusion et émotion :
J'ai aimé ce livre du début à la fin et j'y ai noté de nombreux passages qui continueront à me servir. J'aimerais souligner la manière dont chaque chapitre commence par un paragraphe poétique et philosophique, magnifiquement rédigé, qui touche juste et résonne chaque fois dans nos coeurs.

"La Part des Anges" est une lecture magique et historique qui saura apaiser bien des coeurs. Cette histoire m'a enseigné une leçon de vie et d'espoir, m'a fait réfléchir sur le deuil, la résilience et la recherche de sens dans les moments les plus difficiles de nos vies. Je recommande vivement ce livre à tous ceux qui ont besoin d'une lecture émouvante et réconfortante.

La littérature peut être une source d'inspiration pour surmonter les périodes sombres de notre existence. Cette histoire marquera les esprits longtemps après sa lecture.

Je suis personnellement très déçue après avoir lu ce livre. J'ai été attirée par le sujet car le "deuil" m'intéresse particulièrement. Au risque de ne pas être comprise par ceux qui ont particulièrement apprécié, j' ai trouvé ce roman très littéraire et je n'ai pas senti percer la vraie émotion.
J'ai l'impression mais peut-être à tort qu'il ne ressentais pas les sentiments qu'il decrivait

Une oeuvre qui traite avec élégance, et respect, le dur sujet que peut être le deuil. Je me suis laissée fascinée par l'envie d'assouvir ma curiosité. Celle qui concernait la façon dont Lisa allait pouvoir se remettre de son deuil. Mais aussi celle de savoir ce que devient Alice, qu'elle est son lien avec les prioritaires de la maison. Les petits passages poétiques en début de chapitres, donne de l'intensité au récit et au style.
Les personnages sont touchants sans être particulièrement attachants. Cela donne suffisamment de distance avec eux, pour passer un agréable moment de lecture, sans que ce soit trop lourd.

Une lecture facile à l'écriture facile. le roman idéal pour s évader avec une histoire prenante et émouvante parfois. En revanche pas d'exploit du côté du style assez ordinaire et des personnages superficiels et bien dans l'air du temps actuel, sans état d'âme, avec une intelligence affective très relative, sauf l'héroïne . Lisa est le seul personnage qui a obtenu mon empathie : seule dans sa douleur au milieu de gens qui ne la comprennent pas , elle réussit toutefois a s'en sortir grâce à la rencontre d'un ange , Alice, habitante des lieux d'un autre temps, dont elle trouve le carnet intime dans le grenier de sa nouvelle maison en Dordogne. Alice a vécu une histoire très dure
subissant le joug de la grande Histoire. C'est cette découverte qui va sauver Lisa, non son psy incompétent, ses pseudos amis limités et empressés de changer de sujet, et son mari égoïste et borné. Lisa et Alice émeuvent par leur force et leur solitude face a l'épreuve, c'est ce que je retiendrai de ce roman, triste reflet de son époque, superficielle et sans âme.

📚 Bonjour livresque 📚

La part des anges - Bruno Combes-Auteur
Éditions J'ai Lu

Direction Paris où Lisa est professeur d'anglais et son mari Hugo est médecin. Ils ont deux enfants, Émilie et Théo.
Il suffira d'un dixième de seconde d'inattention pour que la vie de Théo s'arrête sous les yeux de Lisa, fauché par un chauffard.
Lisa, qui ne peut que se rendre coupable de la mort de son fils, se refuse à tout plaisir, à tout instant de joie, délaissant sa fille et son mari. Elle voit un psychiatre, qui ne peut que constater la non évolution dans les discours de sa patiente et qui finira par lui conseiller de partir, vivre ailleurs.
Et c'est avec grande surprise pour tout le monde que Lisa accepte. Direction la Dordogne pour trouver LA maison qui deviendra leur petit nid douillet, quand ils tombent sur La part des anges, maison familiale depuis des lustres. Comme un appel, une force inexpliquée, Lisa sait que c'est là. Elle ne l'explique pas mais elle le sait.
La vie reprend son cours difficilement.. la vie de couple va être d'autant plus secouée par la rencontre de Sarah...
De son côté, Lisa a déniché un petit trésor, un journal tenu par une jeune femme, Alice, ayant vécu à La part des anges au moment de la seconde guerre mondiale. Elle y raconte son travail à la ferme, le départ de son mari à la guerre et un drame qu'elle a vécu.
C'est grâce à Alice, Lisa en est sûre, qu'elle reprend goût à la vie. L'amour, le courage, l'espoir d'Alice pour faire face au deuil vont-ils permettre à Lisa d'ouvrir les yeux et de se battre, pour sa fille, pour son mari, pour elle ?

Chacun fait son deuil à son propre rythme. L'important est d'avancer. Peu importe le moyen.

C'est une belle leçon de vie que nous transmet l'auteur, à travers deux époques différentes et des moyens différents. Trouver la force et le courage dans l'histoire des autres. Y puiser l'énergie nécessaire pour remonter à la surface.

J'avais l'intuition que j'allais pas accrocher à la plume de l'auteur et à l'histoire et je ne me suis pas trompée. J'avais l'impression de regarder un feuilleton télé, et donc je n'ai rien ressenti face à la détresse de l'héroïne et aux autres personnages. C'est pourtant bien écrit, mais ça a fait chou blanc, d'autres aimeront mais moi ce n'est pas ma came, je passe mon tour.

Le ton est donné dès la lecture des premières pages avec la découverte des rituels auto-destructeurs que Lisa s'inflige face à l'absence de son fils, Théo. Théo a perdu la vie, fauché par un chauffard alors que Lisa venait de lui lâcher la main. La culpabilité la ronge et l'empêche d'avancer. Elle s'est enfermée dans une spirale infernale dont Hugo, son mari, et Emilie, sa fille, ne parviennent pas à la délivrer. le seul moyen trouvé par cette famille pour aller de l'avant est de quitter la capitale pour s'installer à la Part des Anges, dans le Périgord. Cette ferme isolée renferme une histoire vieille de 80 ans, qui aidera peut-être Lisa à se reconstruire.
J'ai retrouvé, avec un plaisir non feint, les caractéristiques de la plume de Bruno Combes : des sujets délicats, forts, exposés avec douceur et justesse. La perte d'un enfant est, je pense, le plus grand chagrin qu'une femme puisse éprouver ce qui rend certains passages difficiles à lire mais la plume reste légère et permet une lecture fluide, sans tomber dans la dramaturgie. On assiste ici davantage à un entremêlement de destins, une tentative de reconstruction personnelle et systémique, une ode à vie qu'à une lecture déprimante.
L'arrivée de cette famille à la Part des Anges va nous permettre de découvrir l'Histoire d'Alice, qui a vécu dans cette même bâtisse 80 ans plus tôt et qui y a laissé un carnet relatant son vécu, pendant la seconde guerre mondiale. J'ai bien évidemment été touchée par Lisa mais je crois que mon réel coup de coeur est pour Alice. Son histoire force le respect, nous montre les tragédies vécues pendant la guerre par nos paires mais aussi la force dont les femmes ont fait preuve pendant cette période historique. On parle souvent des hommes partis au front mais peu de celles qui les ont attendus et qui ont nourri leurs familles.
Le lien qui finira par unir Lisa et Alice sublime cet écrit. L'auteur parvient à nous faire penser à un réel échange bidirectionnel où chaque femme puise chez l'autre ce qu'elle était incapable de trouver au fond d'elle même.
La part des anges fait partie de ces bouquins que l'on dévore mais dont on temporise la lecture pour ne pas quitter trop précocement ses personnages. Si vous aimez la plume de Bruno Combes, foncez ! Si vous n'avez encore jamais lu un roman de cet auteur alors ne perdez plus de temps et foncez chez votre libraire.

Lien : https://wordpress.com/view/l..

Premier roman de cet auteur lu cet été pour ma part.
1/ j'adore les histoires tirées d'histoires vraies 🙂;
2/ j'adore ce qui fait état de la seconde guerre mondiale, en particulier les faits et histoires de familles, anecdotes et faits historiques.
3/ enfin, j'aime les drames, car il s'agit bien là d'un drame que de la perte d'un enfant, qui finissent par donner la résilience au personnage principal. L'envie de rebondir et que la vie est plus forte que tout.

MAIS, et bien oui parce qu'il y a un "mais"..
il m'a manqué quelque chose, peut être de savoir comment au final finir l'histoire d'Alice, j'aurais aimé que les carnets soient plus approfondis.
Il m'a manqué également du relief dans la relation entre Hugo et Lisa, plus d'échanges sur ce qu'ils vivent.
J'ai également trouvé le début du roman confus. On a du mal à se situer dans les époques et l'auteur saute de l'une à l'autre et on ressent comme si il avait eu du mal à camper son histoire. Ces réminiscences du passé ne m'ont pas encrée tour de suite dans l'histoire et je trouve cela dommage, c'était beaucoup trop tôt dans le roman, et risqué de faire cela des le début.

Pour conclure, il se lit très rapidement, on est attaché aux personnages et j'ai apprécié cette force dégagée par Lisa et le parallèle avec le passé au final, qui la aidé à aller de l'avant.
L'histoire est très bien trouvée, et conserve un bon sujet , qui mériterait développement.

C'est le premier livre de Bruno Combes que je lis. Et que dire ? le sujet est intéressant. le roman nous parle du deuil impossible à faire quand on perd une enfant. Mais reste-t-il un chemin qu'une mère peut emprunter pour continuer malgré tout sa vie quand un tel drame survient ? C'est ce chemin que Lisa cherche sans qu'aucun membre de son entourage ne puisse l'aider malgré tous leurs efforts. Et ce qui va l'y aider, c'est un journal intime que Lisa découvre dans la nouvelle maison qu'elle et son mari ont décidé d'acheter afin d'évoluer dans un environnement rural carrément différent de Paris où ils ont perdu leur fils chéri. C'est le journal qu'a écrit Alice lors de la deuxième guerre mondiale, quand celle-ci attendait le retour de son mari parti au combat. Les difficultés qu'a affrontées Alice, vont aider Lisa à surmonter cet océan de chagrin dans lequel elle s'est noyée. L'idée de départ était bonne mais il m'a manqué un je-ne-sais-quoi pour ne pas rester en dehors du roman. Les personnages et l'ambiance ne m'ont pas embarquée, je n'ai pas été touchée par cette histoire pourtant douloureuse. Je l'ai cependant lue jusqu'au bout mais l'auteur n'a pas su m'émouvoir.

Lisa aurait pu être une maman comblée, mère de deux enfants, un travail qu'elle affectionne, un mari génial. Bref une vie rêvée. Tout a basculé le jour où elle a perdu son fils lors d'un accident tragique et là tout est remis en question : son métier, sa vie de mère, sa vie de femme, elle sombre dans une dépression. Avec le consentement de son mari, il décide de s'éloigner de Paris. Ils emménagent dans une maison qui appellent Lisa, comme si les anciens propriétaires de la maison la désirait.

Lisa va t elle se pardonner, va t'elle réussir à vivre?

J'ai bien aimé la part fantastique de ce livre.
A t on un ange quelque part qui nous aidera à tout surmonter? La perte d'un enfant est terrible mais ici le thème est traité avec délicatesse, et surtout avec réalité. Chacune de nous en tant que mère aurait ressenti la même douleur, aurait eu je pense les mêmes actes. Joli roman qui m'a beaucoup ému.