Quatre quarts, c'est un tout.
Et on peut affirmer que les quatre individus de cette histoire se complètent, 1/4 de complexe chacun.
Ah ben bravo, diriez-vous d'un air renfrogné.
Mettre le doigt dessus et appuyé dans la chair moelleuse, faire un double tour de ceinture et y ajouter un trou, quelle affaire!
Porter la main en toise bien haut pour décrire à la vendeuse ce qu'il faudra vêtir d'une expression soucieuse et cette dernière de glisser un regard sur le biais vers le bel enfant aux joues pourpres.
Ou marquer la toise en se félicitant avec emphase tout en se baissant. Quelques centimètres paresseux, déja ça de pris.
Qui ne sait jamais trouvé trop gros, trop petit, trop grand ou trop maigre?
Pour les personnages de l'histoire, c'est a s'en rendre malade.
D'avoir mangé des fourmis pour être plus petit, terre à terre et ne plus avoir la tête dans les nuages.
Incommodé d'avoir bu des litres de soupe pour prendre de la hauteur.
Et un autre de manger comme dix gourmands ou de se serrer la ceinture pour une demi personne, faire l'impasse des bons petits plats.
C'est difficile d'atteindre son idéal.
Quelle solution préconiser? le sport?
Si la machine à idéal n'existe pas, il faudrait peut-être l'inventer?
Et c'est ce qu'il tente seul, puis à plusieurs.
Les illustrations pastels sont douces, d'une fantaisie légère comme des bulles de savon, nous espérons que la résolution sera tout aussi lumineuse que les fonds blancs des images.
Les déboires des quatre sont amusants, rire de leurs soucis, c'est un peu savoir rire de soi.
Ils se creusent les méninges, mutualisent les efforts, à deux puis à quatre.
La solution réside peut-être dans le fait de se montrer entier.
On est ce que l'on est, seul, mais à quatre de
quatre quarts, c'est sympa aussi.
Et ainsi Petitmaigrangro, tout entier, trouva quelqu'un pour aimer ses défauts.
Blondebrunerousse.
C'est farfelu et une chouette façon d'amener cette thématique des complexes, voire de la différence.
Les auteurs laissent aux jeunes lecteurs le soin d'en tirer la morale ou les conclusions qu'ils souhaitent.