Troisième tome du deuxième cycle, qui continue tête la première dans les mêmes errements. Vraiment, je me demande de plus en plus pourquoi j'avais à tout prix tenu à aller au bout de cette série il y a 20 ans. Ce serait aujourd'hui, il y a longtemps que j'aurais lâché l'affaire.
Toujours les mêmes scènes rejouées en boucle !
Tchen-Qîn sauvé contre son gré par Kaï qui l'assomme au moment où il allait se suicider au combat ? Déjà vu.
Les samouraïs d'élite qui vont faire des provocations l'un après l'autre et se font cribler de flèches à distance par les Mongols ? Déjà vu. (Les samouraïs étaient-ils idiots à ce point-là, d'ailleurs ? Là, il en fallu quand même trois pour qu'ils comprennent !)
Des invraisemblances, en veux-tu en voilà !
Tchen-Qîn qui va voir l'empereur pour lui demander s'il peut déserter en pleine invasion mongole pour retrouver sa femme ? Pas de problème, vas-y mon poussin, ta quête me plaît.
Marco Polo qui décide d'en faire de même en plein milieu de la bataille ? Pas de problème.
Tête Noire qui trahit tout le monde après avoir été destitué par ses hommes ? Personne n'y voit que du feu.
Un méchant pitoyable, à l'image de son âme damnée Pimiko Zu. La lâcheté et la traîtrise, au-delà d'un certain niveau, deviennent non seulement ridicules, mais absolument pas crédibles. Tout le monde est pathétique dans cette série, les méchants comme les gentils, y en a pas un pour rattraper l'autre. La prochaine fois que Tchen-Qîn dit "je ne m'appelle plus Tchen-Qîn, mais Mizu, du nom de la rivière dans laquelle Mara m'a trouvé", je crois que je lance le livre dans le mur.
Graphiquement, c'est le festival. Beaucoup trop de cases, beaucoup trop de texte inutile, des enchaînements de cases complètement foireux (c'est quoi ces cases incrustées au centre de quatre autres en carré ? On ne sait jamais à quel moment les lire.) Et des visages de personnages que, de temps à autre, on ne reconnaît même plus tellement ils sont mal dessinés.
Non, franchement, là ça tourne à la purge totale.
Commenter  J’apprécie         90
Ce tome est la suite immédiate du tome précédent. On assiste à l'invasion des Mongols et à la riposte des Japonais, Tchen Qin et ses acolytes sont bien sûr là au service de l'Empereur - encore que, ils sont en fait davantage pris dans des affres personnelles, ce qui est d'autant plus pénible que ce sont toujours les mêmes et qu'elles ne sont pas approfondies (on retrouve certaines répliques et explications mots pour mots). D'autre part, ils semblent des girouettes égoïstes faisant passer leur intérêt propre aux dépens de l'honneur et de la patrie, ce qui ne fait pas très samouraï...
J'ai été surprise de voir Marco Polo comme conseiller de guerre du général mongol...
Commenter  J’apprécie         40
Les dessins sont toujours aussi gauches et maladroits. L'histoire commence à traîner.
Heureusement quelques belles image de tempête maritime, imitation réussie des estampes
Commenter  J’apprécie         00
Les 7 vies de l'épervier 3ème époque 3