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3,61

sur 1794 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aimée est une jeune fille élevée entre une mère stricte mais attentive, un père aimant et un cousin bienveillant.
Un mariage est décidé avec Candre Marchère, bourgeois propriétaire d'un domaine de sylviculture. La mort a toujours rodé autour de Candre, sa mère, morte très jeune ainsi que son père et jusqu'à sa jeune épouse moins d'un an après leur mariage.
Lorsque Aimée arrive au domaine Marchère, elle y découvre un lieu sombre, presque hanté. Henria, la bonne qui a élevé le maître, semble tout dirigé.
Mais il y a quelque chose d'anormal dans cette vie de reclus.
Malgré une intrigue sympathique, le roman se traine en longueur jusqu'à une fin des plus prévisible. La plume de Cécile Coulon est toujours aussi belle mais il y manque cette ardeur que l'on trouvait dans Une bête au Paradis.
Candre en M. Rochester est assez réussi mais le livre en devient trop prévisible. Dommage.
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Franchement, c'est très bizarre, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre.

D'un côté, je l'ai lu très vite, c'est le genre d'intrigue qui me plaît. À la fois contemplatif, mais également histoire de vie un peu mystérieuse avec cette jeune femme qui se retrouve mariée à cet homme bon mais à la fois peu avenant, prise dans un questionnement glissant concernant le passé...

En soi, tous les ingrédients sont là. Mais quoi, alors ?

Eh bien je ne sais pas trop, en fait, et c'est bien mon problème. Je soupçonne un souci au niveau des personnages. Il est vrai que je ne me suis pas attachée à eux, et qu'à chaque fois j'avais l'impression de seulement les effleurer. J'aurais dû m'inquiéter avec Aimée, et me prendre d'affection pour Angelin, être intriguée et passionnée par Émeline, mais rien de tout ça est arrivé. Comme si j'avais envie de ressentir tout ces émotions pour eux mais qu'on ne me le permettait pas en restant toujours en surface de ce qu'ils sont. J'ai trouvé ça un peu frustrant, et je pense que le roman aurait gagné en force, s'il y avait eu quelque chose en plus à ce niveau-là.

Après, le reste y est, vraiment. L'histoire m'a beaucoup plus et je trouve que l'ambiance est bien assise. Ces bois sont très oppressants, ce lieu donne froid dans le dos et le mystère est bel et bien là. Un livre qui se lit très rapidement !
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Il s'agit d'un roman publié aux éditions L'iconoclaste en 2021.

Une fois n'est pas coutume, je vais tout d'abord commencer par la qualité de l'édition que j'ai beaucoup appréciée. La couverture est sobre et illustre très bien le sujet de ce roman.

Cécile Coulon nous embarque dans les montagnes forestières du Jura. Comme souvent à l'époque, Aimée se retrouve au coeur d'un mariage arrangé avec un riche veuf qui lui semble charmant au premier abord. Elle s'installe dans une riche propriété qui est également occupée par des domestiques aux comportements pour le moins étranges.

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec Une vieDe Maupassant, un roman dont je suis très fan. Cette similitude m'a tantôt dérangée et tantôt fait sourire. Au final, avec le recul, mon ressenti par rapport à cela est plutôt positif.

Dans le dernier tiers du roman, le récit s'accélère et l'intrigue diverge de l'oeuvre De Maupassant grâce à Emeline, un personnage secondaire dont la psychologie et la place prépondérante dans le roman sont très intéressantes. Je chipote mais j'aurais aimé en apprendre plus sur elle et donc que l'auteur fasse un travail un peu plus poussé dessus car au final, il s'avère qu'il s'agit d'un personnage clef du récit. C'est indiscutablement elle qui parlera le plus aux lecteurs et aux lectrices du XXIème siècle.

Un huitième roman qui me donne envie de découvrir le travail de cette auteure.
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Cette histoire est celle d'un mariage arrangé entre Aimée et Candre, une jeune fille de bonne famille et un homme – récemment veuf – riche propriétaire terrien. Mais très vite, ce mariage idyllique tourne au cauchemar pour la jeune Aimée; son mari taciturne semble posséder une réelle part d'ombre et de mystères. le domaine devient rapidement menaçant, l'interventionnisme d'Henria (la servante qui a éduqué Candre comme, voire mieux que, son propre fils) pesant, isolant encore plus Aimée dans ce magnifique domaine. Seule lueur d'espoir dans ce quotidien sombre et terne: l'arrivée d'Emeline, professeur de musique.
Il y a dans ce livre comme un petit parfum « du domaine des Murmures » de Carole Martinez. En effet, le lecteur y retrouve une plume tout aussi envoûtante, mystique et poétique… avec, néanmoins, un soupçon additionnel d'intrigue et de machiavélisme.
Premier roman de cette auteur en ce qui me concerne (Seule en sa demeure est le 8ème de Cécile Coulon), découverte bien sympathique !
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Ce roman de Cécile Coulon qui nous conte la vie d'une jeune épousée de la campagne au 19ème siècle, ressemble à un légende d'autrefois avec ses fées et ses ogres. L'écriture en est belle et poétique. Comme lors de la lecture de son précédent ouvrage « Une bête au paradis » je dirai que l'écriture de Cécile Coulon a une certaine résonance avec celle de Franck Bouysse, ce qui n'est pas pour me déplaire. L'histoire est prenante et sa chute inattendue. J'aime le style de l'auteure et son imaginaire.
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Cécile Coulon ayant obtenu le prix littéraire du "Monde" pour un autre livre , j'ai commencé ce livre pensant débuter une très bonne lecture . Mais , je dirais :bof !C'est l'histoire d'Aimée ,de son mariage avec Candre ,bel homme riche,triste et très pieu , ayant souffert de la mort brutale de sa mère ,de sa première femme, élevé par la servante ayant un fils muet . le tout au fond du Jura .....On sent un mystère peser sur cette histoire . Je vous laisse découvrir les rebondissements venant ça et là . le style qui au début peut paraître poétique devient assez vite désuet . La fin est dans le style du livre ,un peu vieillotte . C'est un livre qui m'aurait peut être plus vers mes12,13 ans . Okay je sortais de l'ambiance des "somnambules"et de ses1200 pages très denses !!! Ce n'était peut-être pas le bon livre à lire juste après ....
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Une ambiance de début de siècle s'installe rapidement ; les femmes au foyer, les hommes soldats ou propriétaires terrien. Les déplacements en calèche tirées par des chevaux. Et puis il y a l'ambiance des lieux ; le Jura. La maison d'enfance d'Aimée est dans un lieu qui semble plutôt agréable, aréré. La maison de son mari Candre est un domaine perdu dans les forêts profondes où les sapins jouent un rôle non négligeable afin de créer un sentiment d'oppression et de solitude.
Bien ficelée, l'histoire nous entraine avec Aimée dans la recherche de la vérité qui semble presque évidente au départ mais c'est sans compter les surprises proposées.
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Aimée va se marier à Candre, un riche propriétaire sylvestre, sobre et pieux. Ce mariage représente à la fois une ascension sociale, et un arrachement aux terres de l'enfance, un passage à l'âge adulte. Elle rejoint la propriété familiale qui jouxte l'exploitation, sur laquelle ne vivaient jusque-là que Candre, la fidèle domestique / maîtresse des lieux Henria, et l'énigmatique et silencieux Angelin.
Seule en sa demeure est un huis-clos au coeur de la forêt, qui fait planer sur laquelle planent mystères et secrets.
La forêt/le paysage est un personnage à part entière, et ambigu : tantôt il est enveloppant, tantôt il inquiète. La forêt ajoute au mystère, et (comme Candre, comme Henria) parfois elle fait naître le malaise, parfois elle apaise. La perception d'Aimée, aiguisée par son isolement, rythme la lecture : la narration, si elle est à la troisième personne, est un point de vue interne, et les doutes d'Aimée deviennent les nôtres.
Les forces du roman tiennent à la peinture des personnages, qui sont sensibles, complexes. Même si l'opposition piété / péché est centrale dans leurs motivations, on évite le manichéisme facile, et tous les échanges sont nuancés. J'ai le sentiment que Cécile Coulon joue avec nos automatismes (quand on a beaucoup lu / beaucoup consommé de films et de séries), ce qu'on croit deviner des personnages au premier abord mais aussi du cours de la fiction : les hypothèses que l'on peut formuler, inquiétés par les angoisses d'Aimée, sont rapidement écartées. Comme Une bête au Paradis m'avait rappelé La vie tranquille (mon ultime roman préféré de Marguerite Duras - l'écriture de l'attachement viscéral à la terre, la prouesse de décrire l'incommunicabilité des sentiments des personnages taiseux : c'est ma came), j'ai vu l'adaptation de Jane Eyre deux jours après avoir fini Seule en sa demeure et dans mes souvenirs, les ambiances et les enjeux se superposent, se télescopent. On sent arriver le retournement de situation, et pourtant son objet surprend –



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Nous voici plongés dans l'univers d'Aimée. Cette jeune femme de bonne société a accepté un mariage raisonnable avec Candre Marchère veuf au terme de 6 mois de mariage.

Ce qui rend ce roman intéressant, c'est que tout est perçu par le prisme d'Aimée. Ses impressions sont notre réalité, et ses impressions varient souvent…

Où veut nous mener l'auteure ? Ce n'est pas Aimée qui pourra nous aider sur ce point. Nous avançons dans le roman dans l'obscurité, en guettant un monstre, qui peut être n'existe pas.

Quant à la fin, l'auteure nous aura laissé la liberté de l'imaginer. J'aurai aimé avoir une piste.

J'ai globalement moyennement appréciée cette lecture.
Ce que je retiendrai de ce roman, c'est la force du point de vue
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Je découvre Cécile Coulon avec ce roman. Et clairement, je n'aime pas du tout le style d'écriture. C'est bancal, certaines métaphores sont très étranges, c'est plein de fioritures qui sont là pour cacher l'inconsistance du roman. Parce que oui, finalement, l'histoire est très banale et j'en avais d'ailleurs deviné les ficelles dès le début. J'ai apprécié cependant l'ambiance opressante qui se dégage tout au long de la lecture, et j'ai malgré tout été impatiente de connaître le dénouement, d'où les 3 étoiles sur 5. Sentiments vraiment mitigés, donc.
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