Je voudrais d'abord remercier l'autrice,
Christelle Courau-Poignant, et les éditions L'Harmattan. Car Souad m'a été envoyé à titre gracieux pour que je puisse le découvrir et vous en parler ensuite. Alors, un immense merci ! Car j'ai ainsi plu lire un roman qui respire la beauté, l'espoir et l'humanité.
Pourtant, tant de positif n'était pas perceptible au départ. La jeune Souad, lorsque nous faisons sa connaissance au premier chapitre, mène une vie peu envieuse. Son existence a déjà été fort mouvementée, l'a menée de la campagne tunisienne à la banlieue parisienne au bras d'un homme qui la méprise. Malheureuse dans sa vie privée, il lui reste tout de même l'espoir d'un avenir meilleur en France où l'attendraient éducation et travail. Mais sa terre d'accueil ne tient pas ses promesses et Souad continue de connaître la misère, soumise à son mari et prisonnière de son analphabétisme dont elle a honte. Tout semble alors la destiner à une nouvelle déchéance. À bien des égards, ce roman m'a beaucoup fait penser à celui de Salomé Berthelot-Gilles, le Premier qui tombera.
Heureusement, c'était sans compter sur sa rencontre fortuite avec Francine, une dame âgée mais pleine d'énergie et de caractère. Cette dernière décide sur un coup de tête de l'embaucher pour faire le ménage chez elle. Rapidement, la présence de Francine va être précieuse pour Souad qui va beaucoup apprendre à son contact. La bonté naturelle de la vieille dame et tout ce qu'elle va faire pour venir en aide à la jeune femme forment une histoire bouleversante, peuplée de personnages que l'on voudrait rencontrer dans la vraie vie, et qui nous redonnent un peu foi en l'humanité.
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