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EAN : 9782494119024
372 pages
RIVIERE ROUGE (24/02/2023)
2.33/5   3 notes
Résumé :
Le sous bois-des écritures: Frann, un orphelin d'une quinzaine d'années, intègre l'ordre des Liseurs du Bois des Rêves, chargé depuis des siècles de surveiller la Lisière, une frontière d'arbres de papier qui sépare le monde des humains du Bois des écritures. Sur ses branches poussent les fruits de la forêt, des livres sauvages couverts d'une écriture folle totalement indéchiffrable. Afin de ramener le calme dans la Lisière, menacée par l'intrusion d'entités venues ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Belle couverture qui m'a attiré l'oeil et ensuite le résumé de cette histoire fantastique m'a paru intéressante.
Ai été sélectionnée, puis reçu ce livre par masse critique avec plaisir et les en remercie.

Mais, quelle déception en l'ouvrant ; la typographie que j'ai trouvée très rébarbative, ainsi que le remplissage des pages jusqu'à "rabord" et ce jusqu'à la 358ème !

* le sous-bois des écritures

Prologue

Il sent ses pieds s'enfoncer dans le sable baigné d'une eau froide,

Alors que le chant métallique de la flèche à double-lame volant vers lui comme le vent grandit,
il court vers l'archer spectral qui lui fait face.

Il court vers la mer, vers les vagues, même s'il sait qu'il ne pourra pas les atteindre,

Il court,

et il se souvient ...... *
((p.5)

Me suis trouvée , bien vite noyée sous un tas de détails,
Ai persévéré,
Y suis revenue à plusieurs reprises,
Mais alors, ce que c'était long et répétitif, l'ai lu en longues diagonales ...

Ne suis pas arrivée à entrer dans l'histoire !

Cela m'a fait penser à une Thèse !!!

Prolixe à outrance l'auteur !

Quelle déception, mais il faut dire que je ne suis pas une habituée de ce genre de lecture, et mon avis ne peut donc, en aucun cas, être objectif, c'est simplement mon ressenti comme toujours dans toutes mes lectures.

Je suis certaine que d'autres lecteurs y trouveront leur bonheur.

Ce ne fut pas mon cas.



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Parmi les nombreux romans de la Masse Critique Jeunes Adultes plusieurs m'avaient fait de l'oeil. J'ai finalement été sélectionnée pour recevoir Citadell.
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. La couverture, assez sombre, le résumé plutôt mystérieux autour de ce sous-bois des écritures, j'étais intriguée !

Lorsque le roman est arrivé dans ma boite aux lettres et que je l'ai ouvert pour la première fois, j'ai pâli ! Comme l'ont déjà souligné @3447 et @marlene50, la mise en page est catastrophique !!! Je ne comprends même pas comment une telle mise en page à pu être approuvée ! le texte est TRÈS dense, très peu de marge et je ne vous parle même pas des interlignes qui sont quasiment inexistantes !!! Un exemple ? Imaginez le "j" de la ligne du dessus qui touche un "d" ou un "l" de la ligne du dessous !
J'ai donc eu du mal à entrer dans l'histoire à cause de cela, c'est très fatiguant visuellement.

La mention d'un glossaire en fin d'ouvrage pour apporter des précisions qui n'ont pas pu être mise dans le récit m'a également un peu dérangé. Pour moi le glossaire définit des termes difficiles, ce n'est pas un appendice de l'histoire !

J'ai commencé ma lecture à reculons, pour finalement réussir peu à peu à m'immerger dans l'histoire. L'univers inventé par l'auteur est relativement intéressant, j'ai beaucoup aimé cette histoire du sous-bois des écritures qui doit être taillé pour le "maitriser". Amateur de bibliothèque exceptionnelle ? Celle de Citadell vaut le détour, malgré la description, j'ai eu du mal à me représenter comment elle était constituée ! Elle est gigantesque ! A certains endroits, les ouvrages se sont effondrés et il faut creuser pour accéder aux pièces cachées ! Cela m'a fait penser au rangement des archives chez Gaston Lagaff ! :-P

Effectivement, l'histoire est assez longue à se mettre en place, et de nouveau j'ai été dérangée par plusieurs coquilles : des mots manquants et plus ennuyeux encore des erreurs de vocabulaire en voici deux qui m'ont sauté aux yeux : la marElle du puits ! Et la fLagrance du parfum...?!!!

L'histoire en elle même est intéressante, mais peut être aussi un peu trop complexe, j'ai parfois perdu le fil. Pour ma part, le lectorat cible est le jeune à partir de 15 ans et les adultes.

Je me suis malgré tout attachée aux personnages de Frann et d'Ysabeth qui sont ceux que nous suivrons le plus. On est ici sur un récit fantastique, avec des êtres mystérieux, des forces surnaturelles et créatrices, des pouvoirs qui s'affrontent etc...

Je pense avoir apprécié l'histoire dans sa globalité, malheureusement, elle est desservie par la mise en page, quelques coquilles et des maladresses narratives qui nuisent à la fluidité.
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Tout d'abord je tiens à remercier Babelio, Rivière Rouge et l'opération Masse Critique sans qui je n'aurais pas reçu ce livre.

Commençons dans l'ordre : dès que j'ai ouvert le livre j'ai appréhendé la lecture. La mise en page est vraiment très lourde, le texte est dense, sans saut de ligne, sans espace, visuellement ce n'était pas extrêmement agréable. Je pense qu'une mise en page différente aurait vraiment été bénéfique, j'ai parfois eu mal aux yeux après seulement quelques pages à cause de cette mise en page.

De plus, l'écriture elle-même est dense. L'auteur nous offre vraiment une myriade de détails, même trop à mon goût. J'ai parfois eu le sentiment que certains n'étaient pas nécessaires. En fait, j'ai même eu l'impression que certaines scènes ne l'étaient pas. le début, par exemple, est vraiment très lent ; on pourrait croire qu'il s'agit d'un passage obligatoire puisque l'univers est complexe et qu'il faut en poser les bases, mais en réalité non. On nous décrit une vie dans une sorte de campagne, sans mettre l'accent sur les particularités du monde. C'est dommage, ça m'a empêchée d'entrer dans le récit. Par la suite, cette abondance de détails et scènes qui ne sont pas essentielles n'a pas cessé, ce qui fait que je me suis parfois sentie perdue au cours de ma lecture, j'ai parfois eu du mal à rester concentrée dans le récit, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à éprouver de l'empathie pour eux.

Toutefois, l'univers est très intéressant, vraiment très original et inventif. C'est surtout grâce à ce point que j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au bout, parce que j'avais l'envie de comprendre l'univers. le travail de l'auteur est vraiment immense, il a pensé à tout, il a tout détaillé, on sent qu'il y a une véritable recherche, une rigueur dans le travail.

Au final, je suis déçue de ne pas avoir autant accroché que ce que je pensais ; l'univers est vraiment fascinant et intriguant, mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, principalement à cause du côté très dense et lourd du texte et de la mise en page. Cependant, pour quelqu'un qui aimerait ce genre de récit, qui aimerait les détails à profusion, je pense que ce livre conviendrait. Je préfère pour ma part les romans avec plus d'action et plus de rebondissements, plus de fluidité, mais ce n'est que ma préférence.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
En ce temps là le Monde était tête en bas et les arbres marchaient en se servant de leurs branches comme de jambes, car ils étaient libres de leurs mouvement. La base de leur tronc baignait dans les feuillages qui leur faisaient comme une robe et au sommet, leurs racines touchaient le ciel.
Ensuite cela parle de leurs racines qui n'étaient pas terreuses comme tu les vois aujourd'hui. Au contraire elles resplendissaient- d'éclat et de couleurs ! Elles poussaient incrustées naturellement de cristaux rares et précieux tandis que leurs feuilles les nourrissaient en aspirant les nutriments de la terre. Le dessin de ces racines aériennes était aussi subtil et lumineux qu'un vitrail. Les plus fines paraissaient tissées dans la soie, des motifs délicats et somptueux les ornaient dans une variation de formes infinie. C'était un enchantement pour les yeux de toutes les créatures vivantes ... Et surtout ces coiffes merveilleuses captaient les rayons du soleil et la clarté du jour pour les refléter encore embellies. A chaque mouvement des arbres c'était une explosion de couleurs vivantes qui se combinaient pour créer des arcs-en-ciel ; on dit même que les arbres communiquaient entre eux par la lumière....
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Ses yeux mettent quelques instants à s'habituer au torrent de lumière naturelle qui se déverse du plafond. C'est alors qu'il remarque les dimensions colossales de la bibliothèque. Devant eux des rayonnages de la taille de la grand-rue de Mirado s'étendent sur plus de trois cent mètres, installés parallèlement les uns par rapport aux autres, séparés par des allées d'une bonne dizaine de mètre de large. Chaque rayonnage monte à plus de soixante mètres de haut avec des escaliers en colimaçons menant à trois paliers superposés . La clarté de la pièce permet de discerner les milliers de volumes soigneusement rangés, de taille et d'épaisseurs différentes, dans les rayons.
En levant la tête, le garçon peut admirer la verrière courbe à quatre-vingt mètres de hauteur qui donne à la bibliothèque toute sa luminosité. Sa structure est constituée de cercles de métal concentriques du même vert que celui de la façade de Citadell, culminant en une imposante clé de voûte ; le tout soutenu par de solides poutres perpendiculaires rayonnant au soleil.
En parcourant l'allée centrale du regard il comprend que les rayonnages sont organisés en ensembles placés perpendiculairement les uns par rapport aux autres
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