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EAN : 9782367271194
180 pages
DeCrescenzo (06/12/2023)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Assemblés au sortir de la pandémie, les textes qui composent ce livre se proposent d'offrir des ponts entre la littérature coréenne et l'actualité. Jean-Claude de Crescenzo trace des chemins littéraires entre les ennemis multiformes de la modernité - la solitude, la ville étouffante, la désagrégation de l'unité familiale et le capitalisme - et les possibles du monde d'après, livrés aux vraies richesses - l'amitié, le retour à la terre, la mémoire du passé et la lent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Jean-Claude de Crescenzo est le fondateur des Études coréennes de l'Université d'Aix-Marseille et chercheur associé à l'Institut de Recherches Asiatiques (Irasia). C'est ce que nous apprend la quatrième de couverture de cet ouvrage publié aux Éditions Decrescenzo éditeurs. J'en déduis fort astucieusement que cet auteur est aussi éditeur, et la suite me le confirme : une maison d'édition siégeant à Fuveau (13), spécialisée dans la littérature coréenne, des traductions souvent signées Jean-Claude de Crescenzo.
La partie anthologie est assez symbolique, quelques extraits en fin d'ouvrage, mais intéressante.
La partie "étude de textes" est composée de plusieurs chapitres thématiques sur la littérature coréenne d'aujourd'hui et le monde actuel, entrecoupés de réflexions personnelles. L'auteur s'implique dans ses analyses et réflexions et le tout se lit sans peine. Quelques thèmes abordés (toujours dans la littérature coréenne) : la figure de l'ennemi (extérieur et intérieur), la lenteur, la solitude, la générosité.
Jean-Claude de Crescenzo a inventé son ouvrage durant ses marches dans la campagne aixoise pendant le confinement et il l'ouvre sur l'évocation du livre "Les vraies richesses" de Giono, richesses simples dont l'homme n'a cessé de s'éloigner jusqu'à engendrer une pandémie mondiale. "Giono rappelait l'essentiel ; la terre que chaque jour je foulais dans mes promenades n'était pas à protéger par pur état d'esprit écologique, mais comme le support commun de l'humanité."
J'ai été sensible à cet éloge tout au long du livre, ainsi qu'à celui de la lenteur, associé à la conscience que désormais "Big Brother a pu laisser sa place à Big Data" (p.44).
Merci beaucoup à de Decrescenzo éditeurs et Babelio de m'avoir fait parvenir cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique de février. Je n'ai pas pu apprécier pleinement le livre que j'imaginais davantage comme une anthologie commentée car je ne connais pas la littérature coréenne. Et commencer par des commentaires n'est pas la meilleure façon à mon avis. Néanmoins, cela m'a offert une première initiation bienvenue.
J'ai préféré les anecdotes personnelles de l'auteur, traducteur et voyageur impliqué, attentif, généreux, aux analyses plus scolaires qui citent penseurs et philosophes et convoque de trop nombreuses références à mon goût. J'ai beaucoup apprécié la sincérité, l'humanité, la passion de l'auteur pour la Corée et sa littérature, passion si forte qu'il en vient à "habiter dans les oeuvres" : cela est merveilleux.
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Ce livre a été une lecture particulière pour moi car il m'a rappelé l'époque où je suivais avec avidité les cours de Jean-Paul de Crescenzo, du temps où il enseignait à l'université d'Aix. J'étais donc très touchée de découvrir cet essai et j'ai pris beaucoup de plaisir à me promener dans ces sentiers littéraires et philosophiques.

Sous la forme de textes courts, comme autant de petits chemins, l'ouvrage nous propose de réfléchir sur des thématiques issues de nos inquiétudes contemporaines (solitude, pandémie, pression sociale, aliénation capitaliste) à travers le médium des romans coréens. Des fragments de pensées que j'ai lu au compte-gouttes , comme des pauses songeuses volées à mon quotidien, et qui m'ont offert de jolis moments de réflexions philosophiques.

Par exemple, j'avais déjà été frappé par l'apparent pessimisme qui semblait parsemer les romans coréens que je lisais. Une sorte de mélancolie teintée de cynisme et qui semblait cacher un mal plus profond. Au regard des explications apportées par cet essai, je saisi mieux ce sentiment.

Je pense néanmoins que ce livre pourrais être difficile à appréhender à qui ne connaîtrait pas du tout la littérature coréenne ou ne goutterai pas à la sociologie car il abonde de références. Mais je le conseillerai quand même ne serait-ce que pour savourer les réflexions pertinentes et instructives de l'auteur qui nous permet de voir le monde - et pas seulement coréen - avec un nouveau regard, et peut-être, de se laisser aller à un peu plus de lenteur.

Je remercie le Masse Critique de Babelio et Decrescenzo éditeurs de m'avoir permise de découvrir ce livre!
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L essai n est pas un genre qui m attire à l origine. Lecture à mon sens très sérieuse, bien loin de la détente et de l émotion que je recherche au fil des pages. Pour autant, pourquoi ne pas profiter d une masse critique pour faire l expérience ? D'autant plus lorsqu'elle propose d'aborder un pan inconnu d une culture que j'apprécie.
En effet, je n'ai jamais lu de littérature coréenne! Pourtant friande de dramas, de cinéma ou de cuisine coréenne. Il me fallait donc saisir cette opportunité et tenter cette invitation à la promenade.
Mon avis sur l essai reste inchangé. C'est une lecture assez fastidieuse, qui demande concentration avec son lot d informations et de références souvent inconnues. Nous sommes assez loin du moment plaisir. Cette lecture a pourtant eu ses passages agréables comme la découverte d' extraits de certaines oeuvres , la mise en avant de thèmes qui semble assez récurent au pays du matin calme....
M. de Crescenzo par sa passion de la littérature coréenne et du pays, le partage de ses souvenirs m'a donné envie de me lancer à la découverte de certain de ses auteurs, en particulier Lee Seung-u avec Voyage à Cantant et Hwang Sok-yong et son vieux jardin.
Merci aux éditions Decrescenzo.
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