Je revenais des autres

Je viens de finir l'écoute de Je revenais des autres de Mélissa Da Costa. Et comme pour l'autre livre de l'autrice les Lendemain, je sais que ce n'est pas un livre que j'aurais lu en version papier, car c'est un style trop éloigné de ce que je lis habituellement.
Et pourtant, je me suis attaché assez vite aux personnages. Ils m'ont accompagné pendant plusieurs jours et j'ai pris beaucoup de plaisir à les retrouver, à les voir évoluer, se découvrir et se reconstruire au contact les uns des autres.
L'écriture est belle, les sentiments sont bien décrits, et la voix de la narratrice est agréable. Melissa da Costa a une très belle plume, et j'écouterais sans aucun doute son dernier roman Les douleurs fantômes qui est la suite de celui-ci.
Je remercie NetGalleyFrance et Audiolib pour ce beau moment de lecture.

Encore un très bon roman de Melissa Da Costa ! J 'avais adoré les deux premiers ! Celui ci se lit un peu comme un feuilleton que l on suit quotidiennement... Un nouveau départ, de nouvelles rencontres qui nous réconcilient avec la vie. C' est beau, c'est émouvant ! Dommage que ce soit déjà la fin !

Je me suis régalée. C'est pleins de rebondissements, de moments clés, rigolos, sérieux, émouvants et j'en passe. Décidément, Melissa Da Costa ne me déçoit pas. Elle a la capacité de nous plonger dans la vie des gens en un clin d'oeil et avec sympathie. On s'y voit dans cet hôtel touristique de montagne, avec cette équipe où chaque personnage à quelque chose à apporter à chacun. Comme dans la vie de tous les jours ! Super.

Ambre a 20ans.
Depuis 1an elle vit recluse dans l'appartement que lui loue son amant, Philippe, 40ans marié et père de 2 enfants... brouillée avec sa famille, éloignée de sa seule amie elle trouve une issue unique à sa situation... mourir.
Sauvée in extremis Ambre n'aura d'autre choix que de reconstruire sa vie, ailleurs...
Philippe l'envoie auprès d'amis dans un petit hôtel de montagne. Ambre y sera serveuse, entourée d'autres saisonniers.
Des rencontres qui font lui ouvrir les yeux sur ce qu'est son passé et ce que peut devenir sa vie. Parce qu'à 20ans, tout est possible, à condition de se lever et d'avancer !

Premier roman écrit par l'auteure (mais publié en 3ème) j'ai trouvé que ca se ressentait.
J'ai retrouvé des caractéristiques présentes dans "tout le bleu du ciel" qui m'avaient plu notamment la belle capacité à nous transmettre les émotions (bonnes ou mauvaises) des protagonistes. de belles morales, de beaux sentiments, des amitiés fortes....
Mais... Quand le personnage principal vous exaspère et que certains événements semblent incohérents on ne peut pas totalement adhérer. Dommage pour moi ^^
J'ai fini par excuser Ambre... elle a 20ans, cest une enfant !!

Après avoir adoré Les lendemains et avoir eu un énorme coup de coeur pour Tout le bleu du ciel, il était certain qu'il me fallait son dernier roman. Mélissa Da Costa se hisse vraiment dans le top de mes auteures préférées.

Ici, on rencontre une bande de saisonniers dans un petit village de montagne, certains se connaissent déjà, pour d'autres c'est leur première saison, il va se tisser des liens indescriptibles et chacun ressortira grandi de cette aventure. Pour Ambre, c'est un nouveau départ.

Dans ce roman, beaucoup de similitudes entre Ambre et moi, je me suis retrouvée au travers des descriptions de la vie saisonnière, mais aussi quant au fait qu'elle a entamé des études de langues comme moi; d'autres points de sa vie me sont complètement opposés mais rendent son personnage fort, surtout face à son modèle familial défaillant qui l'a conduite jusqu'ici.

Ce que j'aime tant dans les romans de Mélissa Da Costa, c'est le fait qu'à chaque fois il s'agit de personnages en reconstruction, on assiste à leur réouverture face au monde, à chaque étape de leur évolution, on vit tout avec eux.

Chaque personnage ici est intéressant, j'ai particulièrement aimé la relation du trio Ambre, Tim et Rosalie, qui ont chacun vécu des choses difficiles, au début ils se cachent sous une carapace et au fur et à mesure, les barrières tombent et on ressent pleinement les émotions.
J'ai tout aimé, la découverte des lieux, des personnages, le début d'une amitié, les fous-rire, les disputes, les larmes, les voyages, les rencontres, tout est important, ce roman est parfaitement dosé.
J'ai cette impression, à chaque fois que je lis un roman de l'auteure, que j'en ressors grandie, ce qui fait que c'est un bon roman et une formidable auteure. Je vous conseille donc de lire ses romans si ce n'est pas déjà le cas!!
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J'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de ces êtres abîmés par la vie qui tentent par tous les moyens de se reconstruire et de guérir ensemble.

La plume délicate et pleine de tendresse de Mélissa est ce que j'ai préféré dans cette lecture. Elle sait décrire comme personne les émotions et les sentiments. Mais surtout, chaque réactions, paroles, ne sont pas romancées, mais est totalement réalistes, vraies, sans filtre. Les personnages ont leurs failles, leurs défauts, leurs qualités et c'est ce qui les rend tous profondément attachants.

Cependant, ce roman n'est pas un coup de coeur car j'ai trouvé que l'histoire n'était pas totalement aboutie et que cela traînait parfois en longueur. Il m'a manqué un peu de « palpitant ». Ambre, le personnage principal est assez détestable la plus part du temps. Ce n'est que mon avis et il est plutôt ambivalent car à contrario j'ai adoré chaque fois, me replonger dans la lecture de ce roman. J'ai parfois eu du mal à comprendre où voulait nous emmener l'autrice. Mais je retiens finalement ceci : l'Amour peut prendre bien des formes différentes. L'amour ce n'est pas aimé un sexe, mais aimer un être pour son âme et dans son entièreté.

Ambre, 20 ans, a une liaison avec un homme marié, père de famille, de 20 ans son aîné. Une liaison passionnelle. L'une de celle qui bouleverse une vie entière, se fait sentir plus grande, plus importante, plus désirable, une liaison qui devient le centre de son tout. Philippe espace ses visites, vient prendre quand il veut ce qu'il veut. Il a installé Ambre dans une garçonnière, lui achète lingerie et vêtements et vient satisfaire là ce que sa femme ne lui donne pas. Mais, « plus le temps passait, plus elle s'éteignait. Emmurée vivante dans le studio, sans autre espoir que sa prochaine visite. » Après une énième dispute téléphonique, Philippe débarque à l'appartement. Tout est noir. Tout est silencieux. Il trouve Ambre dans la baignoire. Elle s'est ouvert les veines. de désespoir. de lassitude. de désenchantement. Il lui sauve la vie en appelant les secours. Il est « coupable d'être à la fois son sauveur et son bourreau. » Ambre vient d'une famille où l'on ne se parle pas. « Pour se disputer, il aurait déjà fallu se parler. Or, chez les Miller, le silence était maître. Jamais un cri, jamais un mot plus haut que l'autre. » À qui se confier après une tentative de suicide ? Pour se donner bonne conscience, Philippe l'accompagne dans un hôtel au coeur des montagnes qui cherche des saisonniers. Elle y passera la saison d'hiver. Une chance de se reconstruire. Un moment pour faire le point. Une occasion de se désintoxiquer de lui.

Mélissa Da Costa est l'auteur de deux romans avant celui-ci, « Tout le bleu du ciel » et « Les lendemains » tous parus chez Albin Michel. Achetés au fur et à mesure, j'ai pourtant commencé par « Je revenais des autres ». Cette lecture a été un pur moment d'enchantement. La citation d'Andrée Chedid donne le ton « Je revenais des autres chaque fois guéri de moi ». Ce roman désosse les origines de la souffrance, pas à pas, et plante les graines de la guérison obtenue grâce aux autres. Un pied de nez à « L'enfer c'est les autres » de Sartre. La cicatrisation des plaies ne peut se faire que par étapes, comme celles du deuil. À chaque étape, un chapitre. À chaque chapitre, un resserrement des liens avec des êtres qui ne représentaient rien et deviennent essentiels. Ambre n'est pas de celles que l'on apprivoise facilement. « Parce que quand on laisse les gens vous aider, après, on ne peut plus vivre sans eux. » Ambre a du chemin à faire : se laisser approcher et aider, détruire peu à peu son mur intérieur, accepter de se confier et surtout oublier Philippe. Pour parvenir à guérir, elle va s'enrichir par les autres, leurs histoires, leurs vies respectives, leurs douleurs et leurs espoirs. « Les autres te font souffrir et ce sont ensuite d'autres “autres” qui te sauvent. Tous les maux viennent des autres, mais aussi toutes les guérisons. »

Ainsi, Mélissa Da Costa place sur son chemin Rosalie et Tim. À travers eux et grâce à l'amitié qui naît, le respect réciproque, l'absence de jugement, la bienveillance, Ambre apprend la confiance, en elle d'abord, puis dans les êtres qui traversent sa vie. Cela ne se fait pas sans heurts, mais les déceptions et les joies font partie de l'existence. À 20 ans, l'apprentissage de la vie adulte est semé d'embûches qu'il faut franchir. L'auteur a eu l'intelligence de donner à son personnage principal la majorité, ce qui évite les polémiques. Cependant, ce roman traite aussi de l'emprise d'un homme sur une jeune fille, faisant d'elle un objet de fantasmes et une échappatoire à son quotidien personnel un peu trop ronronnant.

Mélissa Da Costa a construit des personnages solaires. Tout en nuance et en finesse, ils prennent vie entre les pages. C'est à travers eux que le roman vit, et c'est pour eux que le lecteur s'angoisse, rit, est ému. On n'a pas envie de sortir du roman tellement elle a su les rendre tendres, bienveillants et attachants. Ils nous rappellent nos jeunes années, où forts de grands principes sur la vie, nous tâtonnions dans les prises de décisions et où parfois, nous nous sommes aussi pris quelques fermetures de portes. Résolument positif, il laisse entrevoir la possibilité que les blessures d'enfance peuvent cicatriser tout en nous rendant plus forts. J'ai profondément aimé cette idée-là…

J'ai refermé le roman à regret, triste de laisser Ambre, Rosalie et Tim à leurs vies, mais persuadée que le chemin qu'ils ont emprunté est le bon. Soyez heureux. « Finalement, j'ai compris qu'être heureux, ça peut être au contraire choisir de faire table rase du passé, perdre des gens pour prendre le risque d'en rencontrer d'autres. Être heureux, c'est quelque chose qu'on obtient quand on a eu le courage de tout envoyer balader et qu'on a pris le risque de tout recommencer à zéro. »
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Une histoire qui parle de séparation, de reconstruction, de relation, d'amitié et d'amour. Dans ce roman, on suit les aléas qui surviennent dans les relations d'un groupe. Les personnages de ce groupe sont attachants et à force de les suivre, pendant cette période de 6 mois, on a presque l'impression de les connaître par coeur. Chacun de leurs secrets se dévoilent au fur et à mesure. Même si la première partie reste un peu longue et monotone à mon goût, la deuxième partie m'a permis d'apprécier ma lecture avec quelques passages émouvants. Finalement, c'est plutôt un bon livre qui me sort complètement de ma zone de confort.

Le premier roman que je lis de cette auteure, mais pas le dernier.

Ambre, vingt ans, est la maîtresse de Philippe qui a, lui, quarante ans, est marié et a deux enfants. Alors qu'elle lui en demande toujours plus que ce qu'il peut lui donner, elle décide de mettre fin à ses jours. Lorsqu'il arrive dans le studio où elle loge, il la retrouve dans une mare de sang et la sauve en appelant les secours. Suite à cette tentative de suicide, il l'envoie loin de lui, dans le chalet d'un de ses amis pour la saison hivernale, pour qu'elle puisse se recontruire.

J'ai été beaucoup touchée par Ambre, Tim et Rosalie. L'amitié qui naît entre ces trois personnages est très belle. Ils vont se soutenir les uns les autres et se tirer vers le haut. Chacun va guérir ses blessures durant les six mois de la saison hivernale. On assiste à des disputes, des mots qui dépassent les pensées, des départs, mais aussi à des réconciliations, des mots qui font du bien et qui apaisent.

A travers ses personnages, l'auteure aborde des sujets profonds tels que la dépendance affective, la peur de l'abandon, l'homosexualité, la solitude. Plus largement, Melissa Da Costa nous parle d'amour, d'amitié, de la famille. Ces thèmes sont très bien exploités et la psychologie des personnages bien développée.

Si il y a une chose que j'ai adoré dans ce roman, c'est la très belle plume de Mélissa Da Costa. Elle retranscrit les émotions des personnages avec justesse et on les ressent tout au long de notre lecture. Les descriptions des paysages sont aussi très belle et j'ai eu envie d'aller découvrir Arvieux et ses environs. Malgré les 700 pages, ce roman se lit bien. J'avais peur qu'il y ait trop de longueurs, finalement, j'ai trouvé qu'il y en avait peu.

C'est un roman lumineux, plein d'espoir, sur la résilience et la reconstruction. Je vous conseille de découvrir cette histoire émouvante si ce n'est pas déjà fait.

Le point d'ancrage de ce roman, c'est Ambre. A tout juste 20 ans, la vie de l'a pas épargné. La scène d'ouverture est particulièrement difficile, Ambre tente de mettre fin à ses jours. Elle va être hospitalisée et cet événement sera un point de rupture, un nouveau départ pour elle.

Une saison dans un hôtel des Hautes-Alpes c'est que lui propose Philippe, l'homme marié avec qui elle entretient une liaison. Une saison pour s'éloigner de lui, pour l'oublier. Une saison au coeur de la montagne, là où les âmes perdues se retrouvent.

La plume de Melissa Da Costa a réussi à me transporter au coeur de la forêt des mélèzes, dans ce petit hôtel chaleureux et caché dans la montagne. J'imaginais sans mal le souffle du vent, le bruit de pas sur les feuilles mortes, l'odeur du bois, le contraste entre la fraîcheur ambiante et le réconfort de se mettre au chaud avec une boisson fumante.

Quel bonheur de faire la connaissance de tous ses personnages… J'ai été prise d'affection pour chacun d'eux. Entre Sylvie et Michel qui accueille Ambre comme leur fille, Rosalie et sa générosité sans limite, Tim sensible et tendre, Andréa le charmeur… Ensemble ils vont rire, pleurer, s'aider, se soutenir, grandir.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire, je n'ai pas vu le temps passé. Ce fût un gros coup de coeur jusqu'au 3/4 du roman voire la moitié.

Ensuite, l'autrice a pris le parti de faire naître une relation entre deux personnages que je n'ai pas trouvé plausible, réaliste et qui m'a un peu dérangé pour ces raisons. Je pense que le roman aurait pu s'achever à un certain point.

Cependant j'ai grandement apprécié le dénouement. J'ai trouvé ce livre plus abouti, plus "profond" que ses précédents.

C'est une belle histoire de destins qui s'entremêlent. Ce sont les personnages qui font le roman, une fois dedans on ne souhaite plus les quitter. Une suite existe et il me tarde de retrouver Ambre, Tim, Anton, Rosalie, Sophie et tous les autres.