Cette livre nous conte la triste histoire d'une famille libanaise à la fin du XXe siècle. Beyrouth est le coeur principal de l'action, enfin si on peut dire qu'action il y a ; je la qualifierais plutôt de non-action. En effet, l'histoire s'est comme arrêtée pour cette famille. Entre le fils handicapé qui, ne pouvant pas travailler, passe ses journées à lire, le père, ancien tenancier d'une petite épicerie aujourd'hui détruite, qui commence à devenir aveugle et la mère qui passe ses journées à préparer les repas pour ses deux hommes, on peut effectivement dire que la vie s'est comme évaporée de cet modeste appartement. le père passe son temps à se remémorer l'ancien temps et à essayer de retrouver ses repères dans l'ancienne ville qui a été ravagée par la guerre et la mère, finalement décidée à sortir de sa torpeur, devient une femme libérée et sort passer les après-midis avec les autres femmes de l'immeuble.
Livre où il ne se passe rien mais qui nous donne un aperçu du terrible désastre qu'a connu le Liban et des dégâts qu'ont fait la guerre sur le pays. Intéressant pour cette vision des choses mais ennuyeux sur le plan de l'action et de l'intrigue.
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"Je sais aujourd'hui, après toutes ces années, que je m'étais enfermé avec mes livres car ils m'emportaient vers le temps passé. Je pouvais découvrir l'Histoire sans qu'aucun des faits ne m'arrive jamais. Lorsque je lisais les anecdotes, les histoires, les dialogues, les poèmes et les tournois de poésie, je pouvais choisir ; soit j'y voyais de simples paroles, soit je les considérais comme des faits réels."