Gann est réveillé par un robot qui en avait la charge dans une épave en rotation autour de la Terre après un sommeil cryogénique et onirique de cinq siècles. Il découvre qu'il est un biote de la police spatiale avec des dons télékinesthésiques dont la formation a été faite sous hypnose. le robot a réveillé Gann car celui-ci est en danger du fait de la présence de prisonniers chargés de trouver un trésor sur l'épave par les Dénubiens. Gann apprend alors qu'une guerre a eu lieu dans le passé entre la Terre et la colonie humaine de Deneb, les terriens ayant été défaits et les Denebiens ayant fait de la Terre une colonie. C'est lors de l'évacuation de la planète que le vaisseau où se trouve Gann a été abattu, celui-ci étant le seul survivant. Considéré comme précieux du fait de ses dons, il a été caché par le robot. Gann découvre dans son compartiment un un coffret contenant des cristaux et une gemme ainsi qu'un transférentiel. Grâce à celui-ci et à ses dons, il réussit à gagner la Terre, où l'ordre religieux des Frères de la Fraternité influence son Gouverneur, et que les Denebiens vident peu à peu de sa population en la déportant. Après s'être introduit sous une fausse identité au palais du Gouverneur, il apprend que l'Empereur qui règne depuis Deneb est aussi à la recherche de la gemme pour des raisons inconnues, et qu'une porte lui permettant de se rendre sur la lointaine Deneb, où il compte bien découvrir les raisons du dépeuplement organisé de la Terre, grâce à son transférentiel est située sur Proxion. Sa véritable identité ayant été découverte, il réussit avec l'aide d'un terrien à gagner Proxion, puis arrive à Deneb. Et là, face à l'Empereur, il connaîtra enfin la vérité !
Ce roman de
Franck Dartal fourmille d'idées, dommage que les révélations finales soient aussi abruptes avec une fin vite expédiée, mais le format des Fleuve Noir Anticipation est particulièrement contraint ! Certes, des séquences sont parfois peu crédibles, comme ces prisonniers devant fouiller un vaisseau pendant une longue période sans présence du moindre gardien, et il y a un côté trop fleur bleue, mais c'est de la bonne S-F populaire, et ceci m'incite à lire d'autres romans de cet auteur.