Les recruteurs racontent l'histoire de Charifa partie rejoindre l'État Islamique, la bataille de Falloujah en mai 2016 (un récit de l'intérieur). J'ai aimé le thème, mais j'ai regretté les longues ellipses et une écriture qui manque de fluidité.
Anis a recruté sa nièce, Charifa, chez Telemarket, une société de télémarketing où Charifa excelle à créer des scripts conversationnels pour démarchages téléphoniques. Un matin, l'entreprise est fouillée et l'ordinateur de la jeune femme, confisqué. Mais d'ailleurs, où est Charifa ? Impossible de la joindre.
Quelques jours plus tard, Anis et la mère de Charifa apprennent par une vidéo, saisie par les services antiterroristes du gouvernement tunisien, qu'elle a rejoint les terres du Califat. Meriem peine à le croire, ça ressemble si peu à sa fille. Anis a-t-il convaincu sa nièce ? N'a-t-il pas, dans le passé, livré des ordinateurs à un groupuscule de djihadistes ? Involontairement, certes, et il a été blanchi. Mais, faute de preuves, assène la juge en charge du dossier.
Le noir domine dans
Les recruteurs, les chevaliers blancs ne sont pas blancs, vraiment pas. Si j'ai aimé le thème, l'intrigue génère peu d'émotions à l'exception de l'horreur des actes perpétrés par les islamistes, sur lesquels
Guillaume Dasquié s'étend.
De très longues ellipses donnent l'impression que certains évènements se sont passés plus ou moins rapidement, ou alors que ces évènements n'étaient pas intéressants. Il me semble qu'ils étaient clés pourtant. J'ai également peiné à comprendre certains enjeux.
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