Mêlant toutes les formes d’approches historiques – économique, sociale, entrepreneuriale, mentale –, J.-C. Daumas consacre une fresque à la perception immatérielle des objets de consommation.
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Les couches privilégiées fréquentent par exemple plus volontiers les spectacles de rue, pourtant gratuits, que les milieux populaires. C’est dire que la consommation ne saurait se réduire à sa seule variable économique, un constat que Jean-Claude Daumas étaye, dans un volume roboratif, d’une plume vive et alerte.
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Très complet, l’ouvrage manque toutefois une dimension qui n’intervient que de manière trop légère à la fin : la question environnementale. [...] Il n’en demeure pas moins qu’on a là un livre important qui, au-delà du phénomène général de la consommation, propose une histoire nuancée des consommateurs, bien moins aliénés qu’on ne l’a dit.
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