J'ai calé sur un livre une fois de plus, non pas celui-ci, mais sur un gros pavé. Je cherchais de la lecture facile, quelque chose pour ne pas me prendre la tête. Et comme ce livre est un peu un OVNI dans ma PAL, autant le lire rapidement.
L'ayant acheté en même temps qu'un recueil de Thedore Sturgeon parce que le vendeur n'avait pas de monnaie (malin le coquin), je ne m'attendais pas à grand-chose.
Attention (mode ironique /on) D'une couverture chatoyante et d'une histoire épique, je me lance avec enthousiasme dans cette oeuvre onirique (mode ironique /off).
OK, si le récit ne brille pas sur son histoire totalement délirante, il brille par son nombre de pages. Et oui, il a bien une qualité c'est d'être court. Dès les premières pages, je dirais même dès la couverture, le lecteur sait exactement ce qu'il va se passer. le personnage principal est entomologiste qui doit pénétrer dans une prison situé dans un volcan ou chaque année, mille criminels y sont transféré le… (roulement de tambour, tatatatatata…) le 1er avril (quelle blague). Aucun homme n'est jamais sortie vivant de cette prison.
Bon, alors le scénario est faiblard, peut-être que la narration est mieux. Encore, loupé. La narration se fait à la première personne (genre que j'ai horreur) avec en sus quelques répétitions.
Je dois avoué une chose. J'ai bien aimé le récit lorsqu'il passe la moitié, jusqu'au trois quart. Là, il y a de l'action où l'auteur vente de l'horreur, enfin du soft. Un brin de fantastique donc, mais agréable quand même.
Pour allonger son histoire, l'auteur nous sert une fin énervante ou il essaye d'y mettre un suspens décevant.
Je ne regrette en rien cette lecture parce qu'elle m'a permis de me détendre après un blocage littéraire. Un peu déçu que de telles livres peuvent être édités alors que d'autres vaillent certainement que l'on se penche dessus.
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