Le petit monde de Saint-Anselme, tome 2 : L'Enracinement : Chronique des Années 50

Deuxième tome de la saga "le petit monde de Saint Anselme", l'intrigue se déroule à présent en 1955. Nous faisons connaissance avec la deuxième génération des familles Marcotte et Bergeron. On suit toujours avec plaisir la vie quotidienne des cultivateurs, qui s'est largement améliorée grâce à l'électricité, les voitures et l'apparition de la télévision. J'ai beaucoup aimé découvrir l'évolution de la vie de chaque personnage.
Seul bémol : la multitude des protagonistes.

Il s'agit du deuxième bouquin de cette saga écrite par Michel David. Nous pourrions la nommer : « La saga de Saint-Anselme ». J'ai d'ailleurs déjà chroniqué le premier livre : « le petit monde de Saint-Anselme », que j'avais plus ou moins aimé principalement dû aux nombres de personnages. le deuxième volet en contient encore plus, ce qui m'a, bien sûr, grandement déplu.

Évidemment, nous assistons à la réalité de deux maisonnées, les Bergeron ainsi que les Marcotte. Dans le premier tome, malgré ce que je croyais, ça demeurait relativement facile de suivre les vies des familles comparées à cet ouvrage-ci. Malheureusement, dans le second volume, nous y voyons les grands-parents, les chefs de ménage et les enfants. Nous avons ainsi doublé, même voire triplé, le nombre de gens à suivre.

Il s'agit là d'une erreur, à mon avis, car il nous est impossible de bien cerner tous ces personnages et de se remémorer qui ils sont relativement au premier livre. Il existe bien un arbre généalogique tout au début, mais il devient éreintant de toujours devoir s'y référer pour se rappeler. Et encore, on a vite oublié qui ils étaient dans le premier bouquin. L'auteur aurait carrément dû choisir qu'un couple d'adultes pour chaque famille et mettre tous les autres de côté. de cette façon, nous aurions pu profiter de ce moment de lecture et approfondir nos connaissances sur ces personnages.

L‘histoire est moyenne. Elle dépeint un Québec rural des années 50 (le tome un prenait place dans les années trente). On y présente l'arrivée de la télévision et des voitures à essence. En fait, il s'agit presque des seules transformations, car tout le reste se ressemble étrangement. Les familles évoluent avec leur temps et on y aperçoit quelques bouleversements comme un accident, un mariage et des chicanes.

Le tome 3 prendra lieu dans les années 80, alors je suis convaincu que nous verrons un peu plus de changements. Il n'y a plus qu'à savoir s'il sera aussi plus ardu d'assister à cette grande quantité de protagonistes. J'espère sincèrement que son nombre ne se multipliera pas encore, sinon je ne terminerai pas le troisième bouquin et je ne m'adonnerais certainement pas au quatrième. L'idée derrière la saga était bonne au départ, celle de suivre ces deux maisonnées à travers plusieurs générations, mais pratiquement infaisables puisque la complexité, pour le lectorat, s'accentue à mesure de lecture.

Pour cette raison, je n'accorde qu'un maigre 3 sur 10. J'adore pourtant ces romans historiques, c'est pratiquement mon dada. Mais, celui-ci était raté à mon avis, surtout causé par un nombre exponentiel de prénoms à se rappeler et tenter de désengorger notre cerveau d'informations sur tout ce beau monde.
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Il est plaisant de retrouver les familles principales décrites dans le premier tome et de suivre leur descendance. Mais on se perd un peu dans les personnages. Il ne faut pas oublier que c'est une chronique donc la vie quotidienne, les découvertes de l'époque sont des découvertes douces de l'époque. je lirai le tom suivant car je me suis attachée aux familles. La ruralité va-t-elle survivre ?