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3,4

sur 368 notes
Il ne suffit pas d'être éditée aux éditions de minuit pour que Viviane Élisabeth Fauville devienne Anne Marie Stretter. 155 pages d'hésitations autant pour l'histoire que pour le style que rien ne justifie à aucun moment ne captent jamais l'attention.Reste à lire la quatrième de couverture qui résume assez bien cette aventure inepte et mal fagotée.
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Les éditions de Minuit sont les seules dont je prends les bouquins sans en rien connaître, parce que j'aime la couverture blanche, très classe, et que l'écriture est toujours stylée. Celui-là ne fait pas exception, un faux polar qui côtoie de manière inquiétante la folie, écrit avec rigueur, recherche et originalité. Elégance et humour se conjuguent dans ces 150 pages qui passent comme un macaron Ladurée.
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J'ai hésité : est-ce juste un « nouveau roman », ou ce personnage est-il schizophrène ? Une femme, à laquelle le lecteur est invité à s'identifier (à cause de la voix narrative à la 2e personne), pense avoir tué un homme. C'est assez psychologique, dérangeant, mais un peu trop cérébral pour moi.
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Dès les 1ères pages, avec le présent de narration, le rythme de ce thriller psychologique est donné. le parti pris d'écrire à la seconde personne du pluriel, précipite et maintient le lecteur, avec une originalité certaine, dans la peau du personnage central ...

Une intrigue bien menée, au coeur de l'esprit humain, dans un quotidien qui pourrait être le nôtre et figurer parmi nos pires cauchemars...
Pour un 1er roman, c'est réussi !
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bizarre, décalé, déconcertant ... difficile de mettre des mots sur cette lecture ! Atypique en tout cas, pour moi ! Si vous voulez être bousculé, c'est le bouquin qu'il vous faut. ATTENTION des spoilers : ce n'est pas tant l'intrigue en elle-même que le choix d'écriture de l'auteure : le récit est chaotique, avec des marche avant et marche arrière dans le temps, du discours indirect libre sur lequel on trébuche parfois, le point de vue du narrateur qui change : un narrateur extérieur qui parle de l'héroïne en disant "elle" ou "la personne" ou "Viviane" ou "Elisabeth" ou le fameux "vous" qui fait du lecteur l'incarnation de la tueuse (position que je n'ai pas trouvée très confortable) ... quant à la fin, ... surprise !!! le livre m'a été recommandé avec la mention "un premier roman original, à l'humour parfois grinçant ... une réflexion sur la folie entre enquête policière et roman psychologique" : je valide totalement. et c'est peut-être le "génie" de l'auteure d'avoir traduit cette folie dans son écriture, quitte à malmener un peu le lecteur avec ces ruptures brutales, ce ton, ces éléments de récits chaotiques .... je pense que je le relirai, car moins déconcertée par la forme (si ce n'est le fond) j'aimerais comprendre le comment, le quoi de cette écriture particulière !
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Viviane voit sa vie voler en éclats, son mari la quitte et la laisse seule avec son bébé de quelques mois. Elle est persuadée d'avoir, dans un moment de folie, poignardé son psychiatre. On serait déstabilisée pour moins que ça !

J'ai bien aimé le sujet, on se promène ainsi dans la tête de cette femme complètement déboussolée, pourtant, le style déconcertant, l'emploi de la 2eme personne du pluriel la plupart du temps, (mais pas toujours, parfois « je » ou « tu » !) m'ont dérangé et cela m'a empêché d'apprécier vraiment ce livre.
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Lu sans grand intérêt mais comme il ne comporte que 150 pages, on a vite fait de parcourir ce roman un peu décousu sur la déprime d'une jeune femme quittée par son mari et qui trimballe son bébé dans Paris à la recherche de sensations fortes et qui rêve en marchant.....Rêve? Réalité? Crime ou pas crime?
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C'est une sorte d'enquête menée par la police mais aussi par la narratrice.
Dans une écriture fluide et teintée d'humour, l'auteur nous happe avec ce personnage dont nous nous sentons parfois proche.
Dérapage, folie ordinaire... Qui est elle ?
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Je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait nous emmener avec cette femme désespérée et dépressive. L'histoire est confuse et embrouillée comme dans l'esprit de Viviane d'ailleurs. Viviane enquête dans la propre enquête où elle est supposée coupable mais je trouve que les interactions entre elle et les personnages secondaires ne sont pas très limpides. Les personnages arrivent dans l'histoire, sans lien, ne sont pas développés, pire on ne comprend pas toujours pourquoi ils y sont.
Finalement le but est peut être de nous perdre en elle et en nous-mêmes.
Je ne peux vous dire si j'ai aimé ce livre ou pas, il m'attirait beaucoup (je l'ai commandé ne le trouvant plus en librairie) mais me déconcerte aussi. Une relecture s'imposera peut être un jour. le texte a été très travaillé par cette jeune auteur dont c'est le premier roman. Attendons le second…. Ceci dit je l'ai toujours en tête 15 jours après la lecture, il me hante…
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« Vous êtes Viviane Elisabeth Fauville. Vous avez quarante-deux ans, une enfant, un mari, mais il vient de vous quitter. Et puis hier, vous avez tué votre psychanalyste.
Vous auriez sans doute mieux fait de vous abstenir. Heureusement, je suis là pour reprendre la situation en main. »



Viviane Elisabeth Fauville dit « vous », parfois « je » et aussi « tu ». Elle est elle-même et parfois une autre. Elle est multiple.
C'est l'excellent premier roman de Julia Deck. Elle impressionne déjà avec le portrait d'une femme complexe, qui perd pied et qui cherche à se raccrocher à la réalité.
Mais quelle réalité ? N'y en aurait-il pas plusieurs ? C'est complètement perdue que Viviane ment, se fait passer pour une autre, marche dans les rues de Paris…
L'écriture de Julia Deck, c'est la folie mais aussi une densité calculée : on peut par exemple suivre le parcours de Viviane dans Paris de manière très imagée. L'auteure s'appuie aussi avec talent sur le mode de narration des grands de la maison Minuit tels que Jean Echenoz, Marguerite Duras ou encore Christian Gailly.



Aude
Lien : http://librairielefailler.bl..
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