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EAN : 9782360540631
456 pages
Le Mot et le reste (16/08/2012)
3.9/5   5 notes
Résumé :
La décennie des turbulentes sixties a amené bien des transformations tant sur les plans économiques, sociaux et culturels. L’histoire s’était comme accélérée. La révolution musicale qu’a provoquée le rock en est l’un des faits marquants, « parce que première à être vraiment globale et populaire ».
Ce livre étudie la révolution musicale et sociale des sixties à travers le prisme de la chanson contestataire américaine. Il s’ouvre sur l’arrivée de Bob Dylan à Ne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est tout un pan de l'histoire de l'Amérique sixties
qui défile sous les plumes et franges d'Yves Delmas et Charles Gancel .
La plupart des songwriters ricains sont engagés dans la lutte
pour les droits civiques des Noirs,
la contre culture et l'opposition à la guerre du Vietnam.
Y'a beaucoup de têtes connues
à l'instar de Joe Hill, Bob Dylan, Hendrix, Joan Baez, Country Joe ,
Woody Guthrie, Buffy Sainte-Marie, Crosby Stills Nash and Young etc...
mais aussi des plus obscurs à la langue bien pendue,
des acidulés yéyés joyeusement allumés
ainsi que des hallucinés comme Charles Manson
qui plombera et ensanglantera le Summer of Love.
Au final, ce sont les solos de guitare électrifiés qui couperont
la chique aux chanteurs
et la musique commerciale des années 70 qui les balayera.
On coupe le son pendant des décennies
Sauf une qui résiste, Joan Baez la superprotestwoman qui folk encore !
Protest song est à lire pour redécouvrir si ce n'est fait
la fine fleur contestataire US des années 60.
Protest song, un pavé dans la mare du tsoin tsoin quotidien !
On rallume le son pour le fabuleux John Prine,
un des derniers survivants, qui passe bientôt en France, au café de la Danse...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Respect" (version Aretha Franklin, 1967)
Ce que tu veux baby, je l'ai
Et ce dont tu as besoin
car tu sais que je l'ai
Tout ce que je demande
c'est un peu de respect
Quand tu rentres à la maison
(juste un peu)
Hey baby (juste un peu)
quand tu rentres à la maison
(juste un petit peu) monsieur
(juste un petit peu)
Je suis sur le point de te donner
tout mon argent
Et tout ce que je demande
en retour chéri
C'est que tu me respectes
Quand tu rentres
(juste un, juste un, juste un, juste un)
Ouais chéri
(juste un, juste un, juste un, juste un)
Quand tu rentres (juste un petit peu)
Ouais (juste un petit peu)
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La publicité (du festival de Woodstock) disait : "trois jours de paix et de musique. Des centaines d'hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge. Fait voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer. Cuisine toi-même tes repas et respire de l'air pur" ...On connaît la suite : la marée humaine, les embouteillages sans fin, la billetterie inopérante face aux trois cent mille spectateurs non prévus, la pluie et la boue...
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Comment ne pas être assommé d'émotion par l'intro de "Get A Job", des Silhouettes en 1957 :
Sha da da da sha da da da
Sha da da da da sha da da da da
Ba do Ba do
Sha da da da Bah Yip Yip Yip Yip Yip Yip Yip Yip
Sha da da da mum mum mum mum mum mum
Ba do Get a Job !
Sha da da da Bah Yip Yip Yip Yip Yip Yip Yip Yip
Sha da da da mum mum mum mum mum mum
Ba do Get a Job !
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Lors de l'opération "Juste cause" lancée en décembre 1989 pour la capture de Nioréga, ce dernier se réfugie dans l'ambassade du Vatican. Jour et nuit, les troupes passent du rock à très fort volume - le sensible dictateur panaméen à la réputation de ne pas aimer ça - devant le bâtiment. Noriéga se rend le 3 janvier 1990. AC/DC et Billy Idol ont eu raison de lui.
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"Respect" Otis Redding, 1966 (extrait traduit) :
Ce que tu veux, chérie, tu l'as
Et ce dont tu as besoin, chérie, tu l'as
Tout ce que je demande
C'est un peu de respect
Quand je rentre à la maison, hey maintenant
Hey, hey hey Oui maintenant
Hey petite fille fille,
tu es si douce, petite chérie
Et je suis sur le point de te donner
tout mon argent
Et tout ce que je demande, hey
c'est un peu de respect
Quand je rentre à la maison, hey hey
Hey hey hey oui, maintenant
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