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EAN : 9782890378490
Les Éditions Québec Amérique (25/10/2006)
4.14/5   69 notes
Résumé :
L'histoire commence lors d'une party d'Halloween, quand Marie Lune regarde danser Nathalie et Antoine. Elle éprouve des sentiments étranges, tristes et heureux en même temps. Soudain, elle est surprise par Antoine, il lui demande : "Tu danses ?" Elle accepta en le suivant. Elle trouvait qu'il sentait l'automne et elle a toujours aimé l'automne. Il l'a embrassée sur les lèvres, tout doucement. Marie Lune reviens chez elle toute heureuse lorsqu’elle arrive chez ses pa... >Voir plus
Que lire après Marie-Lune, tome 1 : Un hiver de tourmenteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Paru au début des années 90, cette trilogie pour la jeunesse est devenue un classique de la littérature québécoise. Après avoir bouleversé trois générations d'adolescents, elle a été rééditée cette année.

C'est l'histoire d'une jeune fille de quinze ans, forte et déterminée. Elle vit dans un endroit idyllique, au bord d'un lac, mais rêve d'habiter Montréal la trépidante, la vivante. Fille unique, son univers s'ébranle le jour où sa maman tombe malade. Mais au même moment, elle vit son premier amour et est écartelée entré les sentiments contradictoires qu'elle ressent.

Dominique Demers nous montre dans ce court récit, que l'adolescence n'est pas toujours rose et que les jeunes vivent aussi des moments difficiles et douloureux. Moments que les adultes ont parfois tendance à minimiser. Cela peut les réconforter de lire que les héros d'un roman vivent aussi toutes sortes de drames.

L'écriture légère mais dense de l'auteur fait remonter des émotions profondes comme l'amour, la peur, la souffrance, la culpabilité que l'on peut ressentir face à la vie elle-même.

Un premier tome qui fait mouche et donne envie de suivre Marie-Lune afin de découvrir ce que sera sa vie.
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critique 1
C'est l'histoire de Marie-Lune qui habite au bord d'un lac en pleine nature. Depuis qu'Antoine est entrée dans sa vie, elle avait changé de galaxie. La mère de Marie-Lune s'opposait au couple jusqu'à s'éteigne. Elle lui avait remis trois lettres. L'orage avait duré longtemps jusqu'à soit bien au sec.

Ce livre est très bien représenté et les paroles sont magnifique mais dans mon cas, j'aime mieux lire des livres fantastiques. Je les aime mieux de cette manière, car j'aime faire aller mon imagination pour en découvrir davantage de l'autre monde dans lequel nous ne vivons pas. Je conseille ce livre à ceux qui aiment lire des livres touchants et réalistes.

Critique 2
Elle s'appelle Marie-Lune. Elle habite au bord d'un lac en pleine nature. Marie-Lune aussi appelleé Marie par Flavi sa grand-mère, elle est heureuse depuis qu'il y a Antoine. un puissant amour les unit, mais le ciel est lourd de tempête... Entre Marie et sa mère ce n'est pas toujours le parfait armonie.

sur une note de dix je donnerais neuf car, je trouve que c'est très adolescent et que je sûre que plus tard, je vais sûrement me reconaître dans quel ques bouts de cette histoire. je conseillerais ce livre aux filles qui sont dans leur période où ils commencent à avoir des amoureux et qui ont des moment où ce n'est pas le parfait harmonie avec leur mère.
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Des grandes joies à la fois tristes
Bonjour, aujourd'hui je vous parle d'un livre que j'ai lu et que j'ai beaucoup aimé qui se nomme Un hiver de tourmente. Premièrement, je n'avais jamais entendu parler de ce livre une seule fois juste à temps dont la bibliothécaire de mon école m'en fasse part. Dans ce roman, on y raconte la vie difficile d'une fille nommée Marie-Lune qui vit des moments pas très faciles, mais en même temps plus ou moins romantiques avec son amoureux Antoine… J'ai adoré ce roman, car il a beau être un roman de fille, mais il est aussi très intéressant et plaisant à lire pour les garçons parce qu'il n'y a pas juste du romantisme, il y a aussi de l'intrigue. J'ai beaucoup aimé le thème du roman, car on comprend la vie d'une fille qui est débordée d'émotions différentes à cause de la présence familiale et celle plutôt intime. Aussi j'ai à la fois aimé le déroulement de l'histoire, car les enchaînements intrigants du livre se font durer juste qu'à la fin pour pouvoir profiter pleinement du livre sans se tanner à la lecture. Finalement, je recommande ce livre à tout le monde.

Mathieu Fillion
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Roman très apprécié par les adolescentes de ma classe, même si personnellement je trouve le vocabulaire un peu pauvre et l'histoire intéressante sans plus. Dans le même genre, je préfère nettement les romans de Tania Boulet ou d'Anique Poitras.
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Un hiver de tourmente est un roman réaliste et touchant. le moment que j'ai préféré, est quand Flavie remet les trois lettres a Marie-Lune. le passage que j'ai moins aimé était la fin parce que ce n'était pas très clair. En résumer, ce livre est très réaliste et j'ai l'ai beaucoup aimé. Je le conseille aux jeunes adolescentes.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Tu es née ce matin, ma belle.
Je voudrais te dire tant de choses. Mais je suis fatiguée et je ne suis pas très douée pour l'écriture.
J'aimerais que tu lises cette lettre dans vingt ans. Ou quand tu auras des enfants. On verra.
Je ne sais pas du tout ce qui va nous arriver. Qui je vais devenir ni qui tu seras. Mais c'est le plus beau jour de ma vie.
Ça fait mal accoucher. Je ne pensais pas que ça faisait aussi mal. Dans les cours prénatals, on nous enseigne qu'en respirant bien, c'est possible de contrôler la douleur.
C'était atroce. Pourtant, je respirais exactement comme on me l'avait enseigné. Il y a eu des secondes, des minutes peut-être, où j'ai presque regretté de t'avoir fabriquée.
Je me demandais dans quelle galère je m'étais embarquée. J'avais l'impression que mon ventre allait éclater.
Pauvre Léandre -- c'est ton père ça --, chaque fois que je criais, il pâlissait. Si tu n'étais pas sortie, je pense qu'il serait devenu transparent.
J'ai repris courage quand ils m'ont annoncé qu'ils voyaient tes cheveux. Tu t'en venais! Je ne savais pas si tu étais une fille ou un garçon. Ça ne me dérangeait pas. Du moment que tu étais là.
Je savais que tu n'aurais probablement pas de frère ni de soeur. C'était déjà un petit miracle que tu sois là. Je te raconterai ça une autre fois...
Mais ma petite bonjour, tu me faisais mal en creusant ton chemin. À un moment donné, le Dr Lazure a lancé; «Arrêtez de pousser, Fernande.» Je l'aurais étripé! C'est facile à dire, ça: «Arrêtez de pousser.» Mais ce n'était pas moi, c'était toi qui poussais. Tu étaits déjà toute là. Avec ton petit caractère, tes désirs et tes idées.
Je me suis dit: «Au diable le beau docteur. Elle veut sortir, elle va sortir.» Je t'ai aidée. J'ai pris une grande respiration et j'ai poussé comme si j'avais une montagne à déplacer.
Soudain, je t'ai entendue. Tu n'étais pas grosse, mais tu en faisais, du vacarme! Tu ne pleurais pas, tu beuglais. Ça me faisait peur. J'ai pensé que quelque chose n'allait pas.
Tu avais peut-être un cordon enroulé trois fois autour du cou. Je n'avais pas le courage de regarder.
L'infirmière a crié: «C'est une belle fille!»
Au ton de sa voix, je savais que tout était parfait.
Mais les bébés, moi, je ne connaissais pas ça. Tu étais toute rouge et tu hurlais. J'ai cru que je ne saurais jamais comment faire. Trouver les bons gestes, les bons mots. Qu'est-ce qu'on fait avec un petit paquet de chair qui hurle à ébranler les maisons?
Ils t'ont déposée sur mon ventre mou. J'ai failli crier: Non! Attendez! Montrez-moi comment faire avant.
Tu étais encore gluante. Mais tu avais un nez mignon, une belle petite bouche et deux grands yeux qui me regardaient comme s'ils me connaissaient. Tu étais toute chaude. Moi aussi. On avait fait tout un marathon ensemble.
C'est là que je me suis aperçue que tu ne pleurais plus. Depuis que nos corps s'étaient touchés. Un vrai miracle.
Tu ressemblais à un petit oiseau affamé avec ton bec qui cherchait mes seins. Je t'ai aidée. Tu faisais presque pitié, tellement tu avais faim. Déjà. Ou peur. Je ne sais pas.
Pendant que tu tétais, je ronronnais.
C'est à ce moment-là que j'ai compris qu'on était unies pour la vie. Ce qu'il y avait entre nous, c'était déjà plus fort que tout.
Je ne sais pas ce qu'on va devenir, Marie-Lune. J'espère que je serai une bonne mère.
Quand je ne saurai plus, tu m'aideras. Mais je serai toujours là. C'est sûr.
Je t'aime, Marie-Lune.
Bonne vie!
Ta mère»
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Vert forêt et bleu électrique
Ma mère a les cheveux bleus. Elle n'est pas complètement marteau, ni même un peu Martienne, mais simplement coloriste, au Salon Charmante, rue Principale à Saint-Jovite. La semaine dernière, ses cheveux étaient «or cuivré». Le flacon 57, sur l'étagère du haut.
Derrière les séchoirs, tout au fond du salon, ma mère mélange des couleurs. Mèches, teintures, balayages, reflets… Il y a des peintres en bâtiment, d'autres en chevelure.
Le bleu, normalement, n'est qu'un reflet. Mais Fernande n'a pas eu le temps de revenir à sa couleur naturelle – noir corbeau sans numéro – avant de l'essayer. Elle sait maintenant que le nouveau «bleu nuit 13» fait un peu psychédélique lorsqu'on l'applique sur un fond «or cuivré 57».
Moi, je rêve d'une mèche bleu électrique. Juste une, presque discrète, qui se tiendrait bravement debout sur le dessus de ma tête. Mais pas question! La petite Marie-Lune de Fernande et de Léandre n'a pas le droit d'être punk. Je me contente d'une coupe légèrement étagée et terriblement ordinaire, signée Gaëtanne, l'amie de ma mère, propriétaire du Salon Charmante.
Ce n'est pas très sophistiqué, mais c'est un peu ébouriffé, ce qui me convient. Avant, j'étais plutôt du genre coupe champignon. Un bol de cheveux renversé sur le crâne. Une auréole de poils trop sages. Maintenant, c'est fini. Je m'appelle encore Marie-Lune, mais attention! Je suis plutôt une Marie-Éclipse, une Marie-Tonnerre, une Marie-Tremblement de terre.
C'est drôle! Les clientes de Fernande lui réclament les pires extravagances, et elle ne bronche pas. Maman peint en blond Barbie les cheveux roux de Mme Lalonde, étale du jaune carotte sur la tignasse noire de Mme Bélanger, teint en noir charbon les derniers poils blancs de Joséphine Lacasse et jure à ces épouvantails qu'elles sont ravissantes. Ces dames lui demanderaient une mèche vert limette, et ma mère brasserait les couleurs sans dire un mot.
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Moi? Voyons donc! C’est différent. J’ai déjà été la gloire de Fernande. Sa fille unique. Belle et brillante. Belle, dans la langue de ma mère, ça veut dire propre, bien mise et en bonne santé. Et brillante? Des «A» partout, en français comme en chimie.
Depuis l’an dernier, ma mère me trouve moins belle et brillante, et beaucoup trop adolescente. Et depuis qu’Antoine est entré dans ma vie, je me suis métamorphosée en cauchemar ambulant. Je fais peur à mes parents. La nuit des vampires, c’est rien à côté de moi.
Fernande a du mal à digérer la nouvelle Marie-Lune. Elle se ronge les sangs et elle s’arracherait aussi les cheveux si elle n’en avait pas déjà perdu autant. Elle fait des drames avec tout, pleure pour rien et souffre toujours de migraines.
Quant à mon père, journaliste sportif au Clairon des Laurentides, il lit plus d’articles sur l’adolescence que sur le hockey. Le pauvre a failli faire une syncope en apprenant que 50 % des adolescents ont fait l’amour avant la fin du cours secondaire.
Je suis devenue suspecte.
J’aime Antoine depuis le 27 octobre. Je l’aimais peut-être déjà auparavant, mais j’étais trop poire pour m’en apercevoir. L’année dernière, à la fête d’Halloween de la polyvalente, j’avais dansé avec Sylvie Brisebois.
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Sylvie est ma meilleure amie. On se connaît depuis la pouponnière. Nos mères étaient enceintes en même temps. Et toutes les deux, on habite au bout du monde. À vingt minutes de Saint-Jovite, en plein bois, au bord du lac Supérieur. Il n’y a que cinq familles assez cinglées pour vivre là douze mois par année. Quand je pense qu’on pourrait avoir un appartement au cœur de Montréal, près des boutiques de la rue Sainte-Catherine, ça me rend complètement folle.

Tout ça pour dire que l’an dernier, au party d’Halloween, pas un traître gars ne nous avait invitées à danser. On buvait sagement nos Coke dans un coin en faisant attention de ne déranger personne et de ne pas trop attirer l’attention. Deux vraies dindes !

Il faut croire que le Coke nous était monté à la tête parce qu’on avait décidé de danser ensemble. Un slow. Quand j’y pense, j’ai tellement honte. Mais Sylvie et moi, on fait toujours tout ensemble. Sylvie, c’est presque une sœur. On trouvait la musique belle, on était de bonne humeur et on avait envie de danser. C’est tout. Quand Claude Dubé et sa bande nous ont vues, ils se sont mis à hurler.
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On a rien dit. On était encore un peu à l’écart du peloton de danseurs quand il m’a enlacée. Ça m’a donné un grand coup au cœur. Il faisait chaud et doux dans ses bras. Son chandail sentait l’automne, la terre noire et les feuilles mouillées
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