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EAN : 9782895373032
Vents d'Ouest (16/09/2013)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
«Et si vous mouriez demain matin, qu’aimeriez-vous avoir légué à votre enfant?» Mais pourquoi donc Will Santerre, directeur d’un organisme qui œuvre auprès de jeunes atteints d’un trouble déficitaire de l’attention,
pose-t-il systématiquement cette question aux parents auprès desquels il intervient? Serait-ce parce qu’il est profondément convaincu que la famille forme un clan qui fonctionne selon ses propres valeurs? Est-ce sur cette conviction que Béatrice S... >Voir plus
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Ce ne sont jamais les défunts qui mettent en place ce que l’on nomme malédictions. Ces dernières sont en réalité composées d’émotions brutes, qui furent intenses et réprimées et deviennent conséquemment des entités autonomes, indépendantes de nous, mais nous liant à elles, réclamant à ce point de vivre qu’elles s’abreuvent à d’autres vies. Elles ressemblent aux vampires qui sucent la sève des êtres humains aux jugulaires, vivent tapis dans le secret des nuits, mais s’évanouissent, lorsqu’ils sont mis en lumière.
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Ils avaient grandi côte à côte, étant voisins, avaient fréquenté les mêmes camarades et les mêmes écoles. Une fois leurs études secondaires terminées, ils s’étaient tous les deux mis à jobiner pour planer le plus souvent possible, lui, sur les ailes artificielles de l’alcool et de la drogue, elle, vers des horizons plus lumineux. Lui s’était en quelque sorte barré les pieds sur la ligne de départ. Il était donc resté ici à travailler, oiseau de nuit, dans les bars.
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Tout dans cette chambre était désespérément blanc : murs, plafond et parents. Quant à ceux qui s’y côtoyaient, ils n’avaient rien de séduisant : des avocates dont la toge cachait les courbes ; des adolescents mal à l’aise dans des vêtements choisis pour éviter que le juge ne fronce les sourcils, et leurs géniteurs ayant suivi la même ligne de conduite parce que, c’est connu, les bons parents ne portent pas de jeans.
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Ils se font des petites réunions où ils rient de tel ou tel parent, où ils disent : « Ça s’peut-tu agir de même ! Moi, j’aurais fait bla-bla-bla. C’est pas compliqué à comprendre, me semble ! » Ils n’aiment pas les gens avec qui ils interviennent. Ils aiment leur propre bon sens, leur propre jugement, leur propre pseudoperfection. Ils feraient tellement mieux s’ils étaient à la place des caves assis devant eux.
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Il s’imaginait vivre à cette période bénie où les femmes s’occupaient des enfants et où les guerriers les protégeaient. Il les accompagnait dans leurs activités quotidiennes ou artistiques. Il travaillait l’or, insouciant de la valeur que lui accorderaient les conquistadors, simplement reconnaissant aux dieux de donner ce matériau magnifique à son peuple. Mais tôt ou tard, le temps de la naïveté cessait.
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