Verte, tome 1

Verte a 11 ans, est élevée par sa mère, Ursule, passe ses mercredis chez sa grand-mère, Anastabotte, apprécie beaucoup son camarade, Soufi, et veut être normale. Malheureusement, elle est née dans une famille de sorcières et elle devra assumer ses pouvoirs…

Avec la voix d'une mère, puis d'une grand-mère et d'une fille, suivie de celle d'un garçon et de la conclusion de la mère, c'est une belle introduction aux romans polyphoniques !

Nous sommes dans le monde des sorcières. Cependant, les difficultés de Verte qui n'accepte pas les choix de sa mère et qui est plus libre avec sa grand-mère qui n'a pas à gérer son éducation sont celles de beaucoup de familles.

Je n'avais pas d'attente particulière, souhaitant uniquement lire un roman de Marie Desplechin dans ma (re)découverte de la littérature jeunesse. Je retiendrai une fluidité d'écriture, un style, un humour, du vocabulaire, une construction des phrases et des dialogues qui donnent envie de lire la suite !

Vraiment cool ! Même si a des moments c'est pas bien ... Je le recommande !

J'ai donner cette livre à mon fils pour le lire pendant les vancances. Il à dit qu'il y avait une bonne introduction mais le reste du livre était du poubelle absolu. Jamais de sa vie il lirais un livre du même auteur encore. Un pert de 8 dollar IMHO.

Je ne suis pas familier des livres pour enfants. Celui-ci me semble réussi..il se lit sans faim et d'un trait vif. L'histoire est simple et ancrée dans le réel...en tant qu' apprenti-auteur, cela m'intéressait de "disséquer" ce type de travail...

je conseille ce livre car il y a beaucoup de moment rigolo.
Mimosane, 11 ans

J'ai bien aimé ce livre je le trouve amusant Les noms des personnages sont rigolot et bien imaginé:c'est un livre très magique.
Clémence,11ans

Verte est sorcière, comme sa mère et sa grand-mère. Pas le genre qui se déplace en balai, plutôt le genre "normal avec un petit plus". Verte n'a pas envie d'être sorcière. Elle, elle veut être ordinaire, comme toutes les filles de l'école ! C'est compter sans sa mère, qui rêve d'en faire une grande sorcière, mais désespère d'y parvenir... Anastabotte, la grand-mère, sera en quelque sorte appelée en renfort, et Verte ira passer chez elle ses mercredis. Dès le premier, elles rencontrent en chemin Soufi, un camarade de classe de Verte, qu'Anastabotte s'empresse d'inviter à goûter...
Je ne vous en dis pas plus. L'histoire met un peu de temps à démarrer, mais devient sympa, et on dévore avec plaisir la seconde moitié.

Je ne suis pas fan de l'écriture de Marie Desplechin, je ne sais trop en quoi, techniquement, quelque chose fait que je la trouve plate, un peu molle quoique pleine de bonne volonté pour être dynamique. Je ne sais à quoi ça tient...

En attendant, c'est très bien pour l'âge de ma miss (9 ans bien sonnés) qui a apprécié la légèreté du roman =^.^=

Lien : http://ploufsurterre.canalbl..

Trois jours, trois livres, 72 heures délicieuses,
la tête dans les nuages,
le coeur bercé de tendresse
et l'enfance au bord des lèvres.


C'est en écoutant l'excellent podcast Bookmakers sur Arte Radio consacré à Marie Desplechin que j'ai eu envie de me replonger dans la littérature qui avait donné à ma jeunesse ses plus jolies couleurs.
Car de la même façon que pré-adolescente j'avais dévoré les romans de Marie-Aude Murail ou de Susie Morgenstern, je gardais d'excellents souvenirs de mes lectures Desplechinesques.


À mesure que le podcast filait dans mes oreilles, je le sentais infiltrer ma gorge et se lover contre mon coeur. J'aimais chacune des phrases que prononçait l'autrice, je me surprenais à être d'accord avec tout ce qu'elle disait et surtout, je sentais naître en moi une immense admiration pour l'écrivaine qu'était Marie Desplechin.
Alors je me suis précipitée sur Verte, Pome et Mauve, une série de trois romans qui se tenaient heureusement sagement sur la plus haute étagère de la bibliothèque municipale dans laquelle je travaillais.
Ni une ni deux, de mes yeux, je les ai enfourchés,
pour mon plus grand plaisir et ma plus enfantine joie.

J'ai dévoré ces trois romans sans bouder mon plaisir, j'ai aimé la langue de Marie Desplechin, vive et tranchante, sa façon de parler de l'adolescence sans en avoir l'air, avec des mots qui touchent autant la jeune mère que je suis
que la petite fille que j'espère encore être – parfois.


Car la (bonne) littérature jeunesse a cela d'exceptionnel :
- elle ne se cache pas derrière son petit doigt
- elle dit tout haut ce que les adultes ne disent même plus tout bas
- elle ne se la raconte pas
- elle ne s'écoute pas parler
- elle ne se regarde pas le nombril.
Elle dit la vérité, rien que la vérité, avec simplicité, force et humanité,
... et elle raconte de génialissimes histoires
comme les grands ne savent souvent plus le faire…


Verte, Pome et Mauve sont des petites pépites de vie, de bonheur et de vérité, qu'il fait bon relire lorsque la vie nous menace de nous perdre dans les tréfonds de l'âge adulte et de ses tristes réalités.
Lien : https://www.mespetiteschroni..

Est-il encore besoin de présenter Verte ?
Un classique, que dis-je un incontournable de la littérature jeunesse...et pourtant je ne l'avais encore jamais lu. Merci le confinement de m'avoir permis de découvrir ce sympathique roman, ma fille l'ayant ramener de l'école avant et ne cessant de me tanner pour que je lise.

Elle a bien fait, car j'ai beaucoup apprécié de découvrir cette jeune sorcière en devenir et qui pourtant ne rêve que de vivre une vie "normale", entourée d'une mère revêche, fofolle et têtue, d'une grand-mère bienveillante, nostalgique et amusante, d'un copain fidèle, courageux et un tantinet amoureux. Un roman à 4 voix bien agréable à lire.

C'est léger, sympa et il se lit très facilement mais sans réels rebondissements.

J'ai beaucoup aimé les quatre points de vue : mère, grand-mère, fille, ami. C'est souvent un type de narration intéressant, en tout cas, c'est le cas ici. Quand au message du livre, il est anti-prédestination et liberté de chacun ; forcément des thème auxquels on adhère.
Au début, j'avoue avoir été chiffonnée par le fait que le papa ait été là pour engendrer Verte, puis qu'Ursule, la maman, ait tout fait pour qu'il ne revienne pas. Par la suite, on découvre, heureusement, que ce n'est pas aussi simple que cela. Ouf !

Une belle histoire d'amour d'enfant, une belle histoire de famille !

~ Plumes fém. 2019 : le titre se résume à un prénom
~ Challenge 50 objets-2 : flacon

Est-ce facile de découvrir qu'on est différent(e) des autres?
Pour Verte, la question est claire et directe: Non.
Apprendre qu'on est une sorcière et que toutes ces années passé, on se croyait normal, comme tous les autres enfants. A peine on se fâche que la maison se casse en mille morceaux, que ces affaires volent en éclats.
Je suis donc comme verte, la question claire et directe: Non, ce n'est pas facile d'apprendre qu'on est différent(e) des autres, alors que, pendant toutes ces années on pensait l'inverse.
Un livre qui fait réfléchir et qui nous fait posé une question: Est-ce facile d'être différent et non-normal?
A vous de répondre, et je vous conseils:
-Mettez-vous à la place de Verte et réfléchissez à une question qui paraît évidente pour Verte.
Mais vous, qui lisez cette critique, vous serez peut-être différent...
Je conseils vraiment ce livre, et je ne mens pas, Répondez et vous pourrez le lire.