AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Eva Dézulier (Autre)
EAN : 9782352842354
316 pages
Editions du Jasmin (22/02/2021)
3.96/5   13 notes
Résumé :

Espagne, 1948. Juan s'enfuit d'un orphelinat franquiste avec son petit frère Luis, et les deux enfants traversent les Pyrénées à pied pour rejoindre leur mère, remariée en France. C'est à Decazeville qu'ils vont grandir et tenter de s'affranchir du passé pour construire une nouvelle vie.

Aujourd’hui, Emmanuelle, la petite-fille de Juan, remonte le temps pour découvrir les secrets de famille enfouis, et transmettre l'histoire au fils qu'elle a... >Voir plus
Que lire après Le fiancé du feuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 13 notes
5
5 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
A la lecture de la 4ème de couverture, je m'attendais à un roman plutôt historique, sous la politique de Franco, un roman aussi sur l'immigration des espagnols en France. Si ces thèmes sont bien présents dans le livre d'Eva Dézulier, il s'agit surtout de l'histoire beaucoup plus intimiste d'une famille, de ses secrets, ses non-dits et du poids du passé dans la vie des générations futures.
Emmanuelle est enceinte et ne veut pas transmettre à son enfant une histoire de famille incomplète, or elle ne connaît pas grand-chose de la vie de son grand-père qui s'avère être assez mystérieux.
Emmanuelle tente de reconstituer ce passé familial qui se perpétue de façon orale et dont elle imagine des pans pour combler les vides.  "Aujourd'hui il serait impossible de démêler la part que l'imaginaire a prise à ses souvenirs familiaux. Plus on s'éloigne de cette nuit de 1943 où tout a commencé, plus la fable et l'oubli gagnent du terrain".
Dans ce roman choral, Eva Dézulier remonte le temps. Luis le frère cadet, Pili l'épouse et Soledad l'amoureuse nous font découvrir, avec leur leur propre sensibilité l'histoire de Juan.
Le roman commence en 1943 alors que Juan et Luis ont été placés dans un orphelinat franquiste après l'arrestation de leur père par les nationalistes, la fuite de leur mère et le décès du grand-père.
Juan ne pense qu'à fuir les sévices de ce pensionnat où on tente de transformer ces enfants de « Rouges » en bons petits soldats nationalistes. L'occasion leur en est donnée quand leur mère, mariée en France, à Decazeville, finance un passeur pour les faire venir auprès d'elle.
Mais, après l'abandon du passeur louche et quelques mois passés dans une ferme pyrénéenne, les enfants vont découvrir une mère avide, sans scrupule, pas aimante. Belle mais inhumaine.
A Decazeville, chacun va construire sa vie, chacun avec sa personnalité très différente et surtout avec sa propre interprétation du passé, dans un milieu espagnol où la morale et la religion tiennent une place importante.
L'auteure imagine la vie de ses ancêtres comme dans un petit théâtre où elle convoque ses personnages. le livre est d'ailleurs construit en 3 parties, 3 actes de la pièce ?
Toute cette ambiance : théâtre, mystères, non-dits... font de ce roman un livre assez particulier.
Sans en faire des tonnes, avec délicatesse, Eva Dézulier aborde, sans en avoir l'air de nombreux thèmes dans son livre. Son écriture s'adapte à chaque personnage, ce qui est assez original.
Difficile d'arrêter la lecture de ce roman avant la fin, avant de savoir, avant de comprendre même si une part de mystère demeure.
Délicat mais dense, ce roman est une belle découverte.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions du Jasmin pour l'envoi de ce livre (à la couverture délicate, sobre, élégante) dans le cadre de la Masse Critique de septembre.
Commenter  J’apprécie          4810
Imperméable. Adjectif issu du latin impermeabilis. Se dit de toute chose qui ne se laisse point traverser par des fluides. Il existe un tas de matières reconnues pour cette qualité, à commencer par le verre ou la tasse que nous utilisons chaque jour afin d'envoyer au fond de notre gosier quantité d'eau, café, thé, vin, et autres liquides alcoolisés qui tamponnent la gorge. Sans une matière imperméable, nous en serions toujours au stade de la coupelle formée par nos mains afin de nous abreuver tant bien que mal, en renversant la moitié à côté, sur nos godasses. Merci bien ! Avouons-le, l'imperméabilité de certains objets nous a rendu la vie plus confortable.

Je ne sais pas vous mais dans certaines circonstances mon cerveau devient lui-aussi imperméable comme du verre. Déversez dessus des millions d'injonctions du genre “Tu dois absolument écouter cette dernière musique à la mode” ou “Quoi?! Tu n'as pas encore regardé la nouvelle série sur Groflix ?” Et mon peu de matière grise se contracte pour devenir aussi étanche qu'un scaphandre. Il semblerait que les deux hémisphères de ma caboche soient imperméables aux sirènes d'une modernité imposée. Il me revient souvent à l'esprit ces mots de Jean Guitton : être dans le vent, c'est avoir le destin des feuilles mortes. On se rassure comme on peut 😉

À contrario, quand le vent du Sud m'a soufflé l'existence du roman le Fiancé du feu jusqu'en Belgique, j'ai eu, de suite, une bonne appréhension. Il y a de ces oeuvres qui, avant même de les avoir lues, ont déjà commencé à me raconter leur petite musique. Sans doute le sujet du livre me rappelait-il déjà des souvenirs, ceux de mon grand-père italien après avoir débarqué dans les mines wallonnes. le moins que l'on puisse dire est que le Fiancé du feu ne m'a pas laissé de marbre. Analyse.

L'histoire.

1943. L'Espagne franquiste. Juan et Luis vivent dans un internat où la rudesse côtoie de maigres instants de joie. La vie ne leur fait pas de cadeaux jusqu'au jour où ils sont tous deux appelés dans le bureau du directeur de l'établissement : un homme a été mandaté par leur mère afin que les jeunes enfants traversent les Pyrénées et la rejoignent, enfin. Ce nouveau départ est l'occasion de suivre les deux frères à travers leur existence d'immigrés dans une France populaire aujourd'hui disparue. Les décennies se succéderont sans pour autant arriver à effacer les événements qui les ont, un jour, conduits à survivre dans un orphelinat franquiste.

Telle une caméra, l'écriture d'Eva Dézulier nous plonge dans une atmosphère particulière. Il ne lui faut pas enchaîner les tours et détours pour que l'on se retrouve au milieu d'un internat espagnol des années 40, dans une fête de famille d'immigrés ou encore dans une voiture qui dévale un ravin. Les mots sont des images qui se bousculent et alimentent l'imaginaire du lecteur au fil des pages, et ça l'auteure l'a bien compris. La narration est réaliste avec une touche cinématographique qui fait que des actions, à premières vues ordinaires, peuvent s s'imprimer sur la rétine avec une facilité déconcertante et devenir extraordinaires :

“ le soleil se déverse sur ma tête et je ne sais plus ce que je pense. Dans la cour, les deux garçons ont fini de chanter. À chaque fois je cligne des paupières, des taches de lumières dansent sur le paysage comme des avions en papier d'aluminium. Les mûriers sauvages du vallon brillent comme s'ils allaient s'enflammer. “

Un autre point fort du roman est indéniablement la construction des personnages. L'auteure française nous laisse voir l'intériorité de chacun des protagonistes, leurs failles, leurs désirs, leurs émois sans tomber dans la caricature. Les origines hispaniques des Juan, Luis, Pili, Soledad sont ainsi traitées avec réalisme tout en gardant assez de mystère pour le déroulement de l'intrigue. Il suffit de fermer les yeux pour imaginer qui étaient ces personnages doux-amers. Comme un air de Pagnol qui aurait été, trop tôt, abîmé par la vie.

L'immersion dans cette France d'une famille d'immigrés espagnols a aussi valeur de témoignage puisqu'elle nous fait voyager dans des scènes de vie concrètes qui m'ont rappelé mes origines italiennes. Sans doute faut-il voir autant de similitudes entre les espagnols et les italiens arrivés dans le Nord de l'Europe après la deuxième guerre mondiale puisque les grands repas de famille décrits dans le roman, le cercle des tantes mégères dont on se méfie de la moindre rumeur qu'elles pourraient lancer sur un “qu'en dira-t-on” et la religion catholique qui est là, sous-jacente au moindre événement, sont autant de détails vraisemblables contés dans le fiancé du feu et qui nous emmènent dans ces communautés de personnes déracinées.

En conclusion, le fiancé du feu est un premier roman qui a du bagout. Avec un style sensible mais qui n'esquive pas une certaine gravité, Eva Dézulier traite le sujet des relations familiales et de la transmission mémorielle à travers une histoire personnelle qui nous touche de près. Cette oeuvre polyphonique se déroule sur plusieurs générations sans s'éparpiller et arrive à nous captiver d'entrée de jeu par une narration efficace. Dès le roman ouvert, impossible de ne pas tourner les pages afin de savoir où l'intrigue nous mènera. Si la cible était d'atteindre le coeur du lecteur, je peux dire que le pari est réussi. 😉
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
Commenter  J’apprécie          302
2017. Emmanuelle va bientôt donner naissance à un fils. Elle ne veut pas lui transmettre le poids de secrets familiaux mais la richesse d'une histoire familiale. Ce roman est donc celui de la transmission impossible de l'héritage familial,si ce n'est en acceptant la part d'imaginaire nécessaire à sa reconstruction. " Est-ce que c'est mentir que de raconter une fable ?"
Cette histoire/fable commence en 1943 en Espagne et se poursuit en France jusqu'à la prise de parole d'Emmanuelle. C'est un roman à plusieurs voix qui vont toutes parler de Juan à travers leur propre prisme et surtout leur propre ressenti, leur propre histoire. Luis,on frère, Pili,sa femme, Soledad son amour solaire. Règne aussi en voix off celle de la " Reine" mère, Rosario.
Après la mort de leur père,le résistant Rouge, et la fuite de leur mère Rosario puis l'incendie qui ravage l'entreprise du grand père, Juan et Luis sont placés dans un foyer franquiste dont l'éducation vise à éradiquer le gène rouge caractéristique de leur infériorité natale !
Un matin de 1948 un passeur financé par leur mère vient les chercher pour leur faire traverser les Pyrénées. La réalité n'est pas aussi belle qu'on voudrait croire. Après plusieurs années d'exploitation dans une ferme, les deux frères retrouvent enfin leur mère mais ces retrouvailles n'ont rien de chaleureuses. La phrase d'accueil de leur demi frère résume la situation "maman dit que grâce à vous,on va être riches, affirme t- il avec un grand sourire, même si le voyage a coûté cher,on en sera vite pour nos frais".
Le fil de l'histoire va se poursuivre à travers les liens d'amour,de jalousie,de rancoeur qui vont se tisser pour ces deux frères. Je laisse les lecteurs en faire la découverte.
Lorsque j'ai choisi ce roman dans le cadre de la Masse critique de septembre,je m'attendais à une histoire centrée sur l'aspect politique de l'Espagne franquiste et sur le thème de l'exil. J'ai découvert un roman beaucoup plus intimiste qui s'attache à d'écrire les tourments individuels et la difficulté à s'extraire du passé et peut être surtout à panser les blessures de l'abandon et de la honte. C'est un premier roman qui ne m'a pas laissée Indifférente sans que cela soit un coup de coeur. L'écriture et la façon d'aborder le sujet de la transmission est tout à fait singulière chez Eva Dezulier. Ainsi qu'elle le résume " un homme est une corde tendue entre les deux extrémités de sa vie. Ceux qui le côtoient ne peuvent jamais savoir quelle note elle donnera, parceque ses origines disparaissent dans l'oubli de la prime enfance,et que la mort reste, jusqu'à la toute dernière minute,inconnue."
Je remercie tout autant Babelio que les éditions du Jasmin pour cette jolie rencontre.
Commenter  J’apprécie          241
Délicat, une couverture de laine sur les épaules, « Le fiancé du feu » est un cheminement de vie.
de 1948 à 2017, l'histoire émouvante et sensible de deux enfants Juan et Luis. Roman choral, on écoute ces poulbots recueillis dans un orphelinat espagnol en pleine guerre civile.
Les épreuves sont sévères pour ces abandonnés. L'orphelinat austère et glacé, la religiosité pour attitude. Ils doivent faire preuve d'un mimétisme sans faille. L'Espagne franquiste bouscule les siens. Les loups sont aux abois. Ces enfants sont enfermés dans la souffrance et la débrouillardise. Leur mère est à Decazeville en France. Elle veut les faire rapatrier. Leur passeur malgré une grosse somme d'argent sera des plus vils et les abandonnera en pleine montagne dans les Pyrénées. Ils vont marcher, avoir faim, prendre des risques. Emmanuelle aussi conte le périple de ces petites brebis. Luis, étant son grand-père devenu.
« Je distingue encore la mince silhouette de Luis qui s'éloigne jusqu'à ce qu'elle soit absorbée par la nuit.Un évènement anodin s'est mué en parabole, trahissant une vérité profonde et cachée. Après sa mort, j'ai appris sa langue, pour tenir avec lui ce dialogue sans réponse. »
Le récit éclate sous les affres de l'inéluctable. Chacun cherche sa place dans l'assisse générationnelle. Les enfants arrivent au point de chute. Cascade ravageuse, frappante, la mère accueille ses petits à l'instar d'un gain à prétendre. Elle s'est remariée, a d'autres enfants, les allocations vont augmenter. Ils ne sont que cela : le profit.
L'écriture aérienne, superbe et si délicate, sans pathos, attise le feu en advenir. Ici, il y a la profondeur gagnante, les existences emmêlées et dont les noeuds vont céder immanquablement. Luis et Juan vont prendre leur propre voie. Des déchirures, des exaltations, des déceptions, Emmanuelle puise dans la source pavlovienne. Conter pour son petit en advenir, son grand-père Juan. Ce roman de feu et de symbole attise les braises. Les vérités dévoilées, les turbulences d'une génération d'immigrés. La terre natale est le lait abandonné malgré la faim au ventre. On revoit les premiers pas dans les montagnes chapelles. Les amours passionnels et tout ce qu'une vie peut accrocher d'étoiles en plein ciel.
« Le fiancé de feu » est la pierre angulaire d'une littérature hors pair. le tracé des vies qui résiste au temps. Un hommage dont la profondeur est bouleversante et magnifique. Un kaléidoscope d'une famille dont on admire les traits fins et l'endurance. Eva Dézulier est le rai de lumière de ce roman olympien. En lice pour le prix Hors Concours des Éditions indépendantes 2021. Publié par les majeures Éditions du Jasmin.
Commenter  J’apprécie          60
Bonsoir,
Je vais vous raconter une histoire extraordinaire (lol) les Editions du Jasmin me contactent pour me proposer un livre à lire. Vous connaissez ma curiosité et mon amour des surprises je leur dis de m'envoyer un livre de leur choix et je reçois « le fiancé du feu » d' Eva Dézulier - auteur. le surprenant de cette histoire est qu'elle se passe en partie à Decazeville (dans l'Aveyron), ville où j'ai vécu 10 ans pendant mon enfance. Bref le hasard…Bon parlons quand même de cette histoire prenante qui parle de deux enfants dans un orphelinat espagnol sous le régime franquiste. Ils s'enfuient traversent les Pyrénées pour rejoindre leur mère qui s'est remariée à Decazeville. Une histoire de famille, de non dits, de jalousie, de drames intimistes. Une histoire où l'on visualise tellement bien les personnages que l'on a l'impression de voir un film. Une histoire de vie, prenante. J'ai beaucoup aimé. Merci les éditions du Jasmin.
Quatrième de couv. Espagne, 1948. Juan s'enfuit d'un orphelinat franquiste avec son petit frère Luis, et les deux enfants traversent les Pyrénées à pied pour rejoindre leur mère, remariée en France. C'est à Decazeville qu'ils vont grandir et tenter de s'affranchir du passé pour construire une nouvelle vie.
Aujourd'hui, Emmanuelle, la petite-fille de Juan, remonte le temps pour découvrir les secrets de famille enfouis, et transmettre l'histoire au fils qu'elle attend.
En déroulant le fil des relations et des amours de ses personnages, Eva Dézulier brosse avec délicatesse un portrait de famille intimiste inscrit dans une page d'histoire, celle des Espagnols immigrés en France après-guerre et celle, aussi, des Trente Glorieuses et d'une vie populaire disparue.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On m’a raconté cette histoire tant de fois. Je ne saurais pas dire qui ni quand, c'est tout le monde tout le temps, et personne jamais. C'est un bruit de fond, un murmure continu à mille bouches, qui se déverse d'une génération à l'autre. C’est le récit qui m’a bercé, le roman de ma famille. Un flux continu de mémoire qui remue dans l'arrière-plan de ma conscience.
J’ai essayé de remettre tout cela en ordre, ces bribes d’événements, ces souvenirs indistincts, altérés, tronqués, partiellement retrouvés, à demi rêvés. Tant de noms, de faits, de circonstances, que j’ai sus puis oubliés, tant de notes prises puis égarées, comme si le passé se dérobait à mes tentatives de vérification ou de recherche.
Je sais que l’usine brûla la nuit de l’arrestation parce que c’est de notoriété publique. Que le patriarche, dit « le géant », mourut d’une crise cardiaque parce qu’on me l’a raconté. Que Luis se perdit dans le noir plus complètement et irrémédiablement qu’on ne saurait le dire, parce qu’il continue de courir encore maintenant dans mon rêve perpétuel. Il en va ainsi pour d’innombrables épisodes, que je possède dans ma mémoire, sans que je puisse déterminer si on me les a vraiment rapportés ou si je les ai retrouvés en moi-même par des chemins plus obscurs.
Aujourd’hui, il serait impossible de démêler la part que l’imaginaire a prise à ces souvenirs familiaux. Plus on s’éloigne de cette nuit de 1943 où tout a commencé, plus la fable et l’oubli gagnent du terrain. D’un homme qui a vécu six ou sept décennies, ne reste plus qu’un seul épisode, celui où il se révèle. Un événement anodin s’est mué en parabole, trahissant une vérité profonde et cachée. D’un lieu, on a retenu une image unique et éloquente. La vie en sort clarifiée, intelligible, dépouillée de tout l’accessoire, rendue à son sens final. Étonnant comme l’esprit humain métamorphose les faits objectifs, et comble tout naturellement les vides du récit.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, il me semble que cet abattement provient d'Espagne, d'une noirceur fatale enracinée là-bas. Il suffit d'observer les noms que nous donnons à nos enfants. Dolores, Consuelo, Amparo, Angustias, Socorro ... La douleur partout, partout un appel à l'aide. Quel fardeau que le nom, chez nous !
Commenter  J’apprécie          71
Et merci aux mille voix pour l’inspiration
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Eva Dézulier (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eva Dézulier
Eva Dézulier lit son poème "Une échappée", paru dans la revue illustrée "Pierres d'Encre" n°9 (Le Temps des Rêves, 2020).
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (23) Voir plus



Quiz Voir plus

La culture manga, niveau difficile

"Manga" est un mot japonais, ça veut dire quoi en français?

'Dessin sublime'
'Image dérisoire'
'Bande dessinée'
'Le Japon vaincra'

7 questions
147 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , japon , bande dessinéeCréer un quiz sur ce livre

{* *}