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3,8

sur 321 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'ouvrage que j'ai lu n'est pas composé exclusivement de nouvelles de Dickens, mais regroupe des textes de différents auteurs. Ce n'est donc pas le même livre que celui correspondant à la fiche babelio, pourtant le numéro ISBN est le même…
Mais, laissons là ces problèmes techniques et revenons à ce recueil superbement illustré qui offre une parfaite lecture de saison.

Le texte qui ouvre le bal est le plus faible du recueil. « L'arbre de Noel » de Dickens n'est ni un conte, ni même vraiment une nouvelle. Il n'y a pas d'histoire à proprement parler. Il s'agit plutôt d'une évocation nostalgique de souvenirs d'enfance liés aux fêtes de Noel, aux lectures d'enfants… J'avoue m'être un peu ennuyée en lisant ce texte et j'ai donc craint pour la suite de ma lecture.

« Conte de Noel » De Maupassant ne m'a pas totalement réconciliée avec le recueil. Cette histoire de miracle, très imprégnée de religiosité n'est pas la meilleure nouvelle de l'auteur. L'intrigue n'est guère passionnante mais heureusement, on prend plaisir à savourer la belle écriture De Maupassant.

Vient ensuite le classique des classiques « la petite fille aux allumettes » d'Andersen. Même si on connait tous l'histoire, même si on l'a tous lue et relue, j'avoue que j'aime toujours autant ce conte si beau et si triste. Ce conte est pour moi un modèle de simplicité et d'intensité.

Avec le 4ème récit du recueil, me voilà parti en terrain inconnu avec un auteur que je ne connaissais pas du tout, François Coppée. « le louis d'or » fut une belle découverte. L'histoire très morale, sans adopter un ton moralisateur est très bien racontée et s'avère très émouvante.

Encore un auteur inconnu de moi avec le conte suivant, « le Noel du petit joueur de violon » de Camille Lemonnier. Ce récit ressemble de façon frappante à « la petite fille aux allumettes ». le sujet est donc poignant et efficace mais ne souffre pas la comparaison, inévitable, avec le conte d'Andersen.

« Les trois messes basses » d'Alphonse Daudet est un très bon récit très bien mené, sur un sujet intéressant et abordé sous un angle assez inattendu. L'écriture est très plaisante.

« Un conte de Noel » de Maxime du Camp ne m'a pas séduite. Ce récit est teinté d'une religiosité qui me gêne un peu. Il ne s'agit pas ici d'inviter à se montrer plus charitable, plus bienveillant, plus compatissant, en un mot plus chrétien dans le bon sens du terme. On retrouve ici le thème des pauvres qui, parce qu'ils ont été très pieux, trouvent la félicité au paradis. Ce propos m'a toujours gênée, me donnant l'impression qu'il invite à une forme d'apathie. Les récits où les pauvres doivent se consoler de leur triste sort ici-bas en pensant à leur bonheur dans l'autre monde, ça me saoule.

Le récit suivant est heureusement bien meilleur. « Nuit de Noel » De Maupassant est un récit très bien mené sur un sujet original pour un conte prenant place à Noel. La chute est très amusante, ironique à souhait. L'écriture est superbe et on retrouve avec bonheur la verve de l'auteur. Savoureux.


Sans que je m'explique pourquoi, j'ai toujours détesté « le sapin » d'Andersen. Cette relecture ne m'a pas réconciliée avec ce conte qui provoque en moi gêne et agacement. Peut-être parce qu'il est vraiment trop con ce sapin !


Le gros morceau du recueil, à la fois par la taille et par la qualité, est « un chant de Noel » de Dickens. Cette nouvelle est un véritable petit bijou de narration, si finement ciselé, si parfaitement raconté qu'il a été l'inspiration de pléthores d'histoires de Noel sur papier ou sur écran, souvent pour le pire, rarement pour le meilleur. le personnage de Scrooge est si bien dépeint qu'il n'est pas étonnant qu'il soit devenu un archétype, l'incarnation du vieux grippe-sou acariâtre et égoïste. Mais le talent de Dickens ne réside pas seulement dans la peinture saisissante de ce personnage médiocre. Si Dickens excelle à décrire la médiocrité humaine, il sait également dépeindre la bonté. Les scènes de bonheur sont superbes. Pleines de tendresse et d'humanité sans tomber dans une mièvrerie que beaucoup n'auraient pas su éviter. Et puis, ce conte est admirablement construit. du coup, même si l'évolution du personnage principal est un peu trop spectaculaire on y croit.

J'aime bien me faire des petits programmes de bouquins et de films selon certaines occasions. Pour les vacances au bord de la mer, une aventure maritime en roman et « les dents de la mer » en film par exemple… Chaque année, je me concocte un petit programme Halloween avec quelques bouquins (du Lovecraft par exemple) et quelques films (du cinéma d'épouvante classique, un film d'horreur des années 80)… Ce recueil était donc parfait pour accompagner mes fêtes de fin d'année aux côtés de ma sélection cinoche sachant que la trinité des films de Noel est « La vie est belle » de Capra, « Gremlins » de Dante, et « Die Hard » de McTiernan auquel on peut ajouter « Black christmas » de Bob Clark. du coup ça fait plus trop une trinité… Bon j'arrête là ma digression pour conclure ce billet en disant que ce recueil m'a permis, malgré quelques textes dispensables, de passer un très bon moment.

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Dickens nous offre a version de Noël à travers quelques nouvelles teintées d'émotion, d'espoir et d'optimisme.

J'étais très heureuse de " retrouver " Scrooge (dans A Christmas Carol), Dot et Caleb (dans The Cricket on the Heart, en français Le Grillon du Foyer), que je connais depuis les réveillons de Noël de mon enfance, lorsque ma mère me lisait un de ces deux récits.
Je dois avouer que j'ai d'ailleurs une nette préférence pour ces deux récits. Les protagonistes en sont particulièrement attachants, même Scrooge et son mauvais caractère. Car ce brave Ebenezer, s'il déteste Noël, a pourtant des excuses. Vieil homme que son amour de l'argent a isolé de plus en plus au fil des années, Scrooge est seul durant une période où le reste des Londoniens fait la fête autour de lui. Les plus pauvres d'entre eux parviennent à se réjouir de la pauvre pitance qui compose leur repas de Noël, tout simplement parce qu'ils la partagent avec leurs proches ; mais Scrooge lui, alors qu'il pourrait se régaler des mets les plus coûteux et délicieux, devrait les manger seul. On comprend qu'il voit le réveillon d'un sale oeil !

Petit à petit, grâce aux quatres fantômes qui lui rendent visite (Marley et les Esprits des Noëls passés, présent et à venir), Scrooge va s'humaniser. Il prend conscience de la magie que revêtaient les célébrations de la Fête de Noël lorsque, tout jeune apprenti, il se réjouissait aux côtés de son employeur et de ses collègues. Il se rend compte, aussi, que son neveu n'est pas un mauvais bougre et s'émeut de la maladie du petit Tim Crachit, qu'il voudrait, au fond de lui, voir guérir. Enfin, avec la vision de sa propre mort, aussi esseulée que sa vie, Scrooge comprend que, s'il ne change pas, sa fin ne sera pas des plus enviables.
Histoire de rédemption, A Christmas Carol est sans doute l'un des plus beaux contes de Noël. !

Bien sûr, cela reste Dickens. Chaque texte est donc marqué par la lutte des classes et autres problèmes sociaux. Les pauvres de Dickens parviennent toujours à être heureux et à donner à plus pauvre qu'eux. Même pour ceux que ces sujets n'intéressent pas, cette lecture est très agréable, notamment grâce aux petits bonheurs simples qui s'en dégagent. L'ambiance de Noël y est également bien présente ce qui en fait une lecture particulièrement recommandée durant les fêtes de fin d'année.
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais lu Charles Dickens, un auteur qui m'est particulièrement cher…
Erreur réparée grâce à ce charmant recueil de nouvelles regroupées sous le sobre titre de Contes de Noël.

Au travers de trois récits écrits à un an d'intervalle, le Cantique de Noël, Les Carillons et le Grillon du foyer, j'ai retrouvé l'auteur que j'aime, attaché à ses valeurs humanistes, déterminé à dénoncer l'injustice et la pauvreté, et toujours, avec une pointe d'humour.

La première, la plus connue, raconte l'histoire d'une rédemption, celle d'E. Scrooge, un homme sans coeur ni commisération, qui, le temps d'une nuit, sera visité par trois esprits de Noël représentant respectivement le passé, le présent et le futur. Bouleversé par par les révélations qui lui sont faites, l'homme change radicalement d'attitude et révolutionne sa manière de vivre. L'esprit de Noël est totalement résumé dans cette nouvelle, où une grande place est faite à l'espoir et au pouvoir de la joie.

La seconde, ma préférée, conte l'histoire de Toby, un vieux coursier, étrangement attaché aux sons des cloches au point tel qu'elles semblent lui parler. Une nuit, il se sent irrésistiblement attiré tout en haut d'un clocher, depuis lequel l'esprit du carillon lui apprend quel sort l'attend, lui et sa famille, s'il ne retrouve foi en lui et en la gent humaine. Dickens réaffirme là le droit des pauvres à la dignité, en dénonçant la conduite abjecte des notables, mais aussi en incitant à la non soumission au jugement d'autrui, fusse t-il socialement mieux loti. Avec ironie, mais aussi avec un grand réalisme social, Dickens décrit admirablement un des rouages pervers d'une société dysfonctionnelle qui tend à faire croire aux plus démunis qu'ils sont responsables de leur propre perte. Une nouvelle très contemporaine pour moi...

La troisième et dernière, le grillon du foyer, nous fait rentrer dans l'intimité d'une maison, celle de John Peerybingle, et de sa jeune femme Dot. Suite aux insinuations d'un voisin perfide, Mr Tackleton, John vient à douter de la fidélité de sa femme. Rassuré par le grillon du foyer, le « génie du foyer domestique », il décide de tout pardonner. Mais le malentendu se trouve dissipé et le vil dénonciateur se trouve alors puni. le côté vaudevillesque de cette nouvelle m'a quelque peu déstabilisée et j'avoue en avoir gardé un souvenir mitigé.

Quel plaisir de retrouver cette fougue lyrique et cette belle vivacité ! Surtout dans un si joli petit écrin…
A inscrire dans ma PAL : toujours plus de Dickens...
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Une lecture pas tellement de saison, mais que j'ai tout de même fort apprécié. Après avoir lu David Copperfield, j'avais envie de me replonger dans l'écriture de Dickens. C'est le livre que j'avais sous la main. J'ai adoré, tout simplement. Je connaissais, comme tout le monde, je pense, l'histoire de M. Scrooge, mais je me suis laissée prendre au jeu, et j'ai suivi son aventure. Les autres contes m'ont également plu, avec une forte préférence pour Les Carillons. Bref, une lecture hors du temps, enveloppante et merveilleuse. J'aime beaucoup, beaucoup Dickens.
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Mon oncle m'avait offert le livre audio en italien. Je l'avais écouté en boucle comme le petit prince de Saint Exupéry. le narrateur était génial. Il faisait vivre l'histoire. L'ambiance de Noël ne me touchait pas comme si j'étais Scrooge. Pourtant, je m'indignais de son comportement notamment avec son subordonné, de son avarice et de sa froideur. Les fantômes du passé, présents et passés me terrifiaient et me fascinaient. Je me voyais bien guider Scrooge dans son passé ou lui laisser entrapercevoir l'avenir funeste qui se profilait pour lui. La fin me réjouissait, car même un coeur froid comme le sien était récupérable. Elle était comme un baume au coeur.


La suite de ma chronique :


Lien : https://lesparaversdemillina..
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Dickens et Noël c'est une vieille – et longue – histoire : Entre 1843 et 1848 il écrit les cinq nouvelles (ou courts romans) qui composent ce recueil : « Un chant de Noël », « Les carillons », « le Grillon du foyer », « La bataille de la vie », et « L'Homme hanté ou le Pacte du Fantôme ». Les trois premiers eurent très vite un immense succès. Puis, à partir des années 1850, Dickens devint directeur de journal (et principal rédacteur) : d'abord dans « Household Words » (« Paroles familiales »), puis dans « All the year round » (« Tout le long de l'année »). Il eut à coeur de livrer entre 1850 et 1867 plus d'une vingtaine de récits sur le thème de Noël, qui eurent également du succès, mais moins que les titres précédents.
Du reste il n'est pas étonnant que Dickens se soit intéressé de près à Noël et à sa mythologie. On sait que l'enfance constitue un des piliers de l'oeuvre. Sa propre enfance malheureuse constituait déjà un préalable. Noël, représentait également un havre de paix, de chaleur et de bonheur familial. L'occasion, aussi de rappeler les valeurs évangéliques de charité, de compassion et de pardon. Il y a donc, dans ces « Contes de Noël » une quintessence de la pensée de Dickens, à la fois regard tendre sur l'enfance, justice sociale, attente/espérance d'un bonheur partagé en famille, résilience et tolérance…
« Un conte de Noël » (« A Christmas carol ») est, de tous les récits de Noël de notre auteur, le plus universellement connu, tant il a été repris au cinéma et à la télévision, le thème servant de base à une multitude d'adaptations animées ou filmées, que ce soit sur petit ou grand écran, à la radio, au théâtre, au ballet et bien entendu sur tous les supports médiatiques modernes. L'histoire, nous la connaissons : Scrooge est un affreux bonhomme, misanthrope, avare, méchant, insensible à la pitié (et d'ailleurs insensible à tout sentiment). Rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux. Jusqu'à ce soir de Noël où il se trouve nez à nez avec Marley, son ancien associé. Celui-ci l'avertit de la venue prochaine de trois esprits, qui auront pour tâche de l'amener vers le bien, faute de quoi il sera destiné à errer sans fin après sa mort. Les esprits, le rendront spectateur de sa propre vie, lui faisant prendre conscience de ses propres défauts, et l'amenant à changer radicalement d'attitude.
« Les carillons » (« The chimes ») raconte l'histoire de Toby, un commissionnaire qui attend ses clients dans le froid glacial, devant le porche d'une église. Sa fille veut se marier avec un garçon honnête et travailleur, mais le monde est fait pour les riches, et les pauvres, c'est fait pour pleurer. C'est ce que les cloches de l'église font comprendre au pauvre Toby en lui montrant son triste destin. Mais ces mêmes cloches carillonneront joyeusement pour le mariage. Ce n'était qu'un mauvais présage !
« le grillon du foyer » (« The cricket on the hearth ») est tout de même moins pessimiste. Un prélude humoristique nous fait entendre un duo inattendu entre une bouilloire et un grillon. Dans cette maison vit un gentil couple (John et Dot, et leur bébé, et leur bonne Tilly) dans une bonne atmosphère de bonheur simple et tranquille. Ils accueillent même un mystérieux locataire qu'ils logent avec plaisir. du moins jusqu'à ce que leur voisin, un perfide vendeur de jouets nommé Tackleton vienne semer le doute sur la fidélité de la jeune femme. Ce méchant de chez méchant exploite par ailleurs son employé Caleb, qui vit misérablement avec sa fille aveugle (Bertha). Son fils Edward est parti en Amérique en laissant une fiancée éplorée, que justement le sinistre Tackleton s'apprête à épouser. Les choses se gâtent tellement que le grillon se tait. Mais il est écrit que tout s'arrangera et que le grillon rechantera.
On peut regretter que le style de Dickens soit parfois emberlificoté, qu'il soit complaisant dans la description du malheur des gens, et qu'il tire un peu trop sur la corde sensible, on ne peut pas ne pas l'aimer, pour l'amour qu'il porte à ses personnages, et à travers eux, à nous lecteurs et lectrices, et pour le bonheur, simple et à portée de la main qu'il nous montre et nous fait toucher du doigt.
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Publié par les éditions Seuil pour les fêtes de fin d'année 2010, ce recueil n'est peut-être plus celui qui trône de manière bien visible dans les têtes de gondoles des rayonnages des libraires… et cela est bien dommage.

Voilà assurément un petit joyau qui fera un très beau cadeau à condition de le faire avant la fin décembre, de manière à ce que la personne a qui il est destiné (sinon à soi-même) puisse en profiter au cours de cette période unique de l'année.

Le seul reproche que l'on peut formuler à l'encontre de cette édition reste peut-être son plus gros défaut. Les pages de couverture ne sont pas en carton rigide, mais souples, ce qui est particulièrement regrettable alors que le reste de l'ouvrage est une oeuvre d'art. Tout est dit…

Texte bien aéré et émaillé d'illustrations et d'enluminures (peut-être un peu moins nombreuses sur la fin cela dit). le tout est de saison et nous plonge dans les illustrations d'antan, celles qui font chaud au coeur.

Le recueil comporte trois cents pages… mais dans les faits le texte est bien moins important, tant celui-ci laisse la place à nombre de petits tableaux de maîtres et de dessins classiques. le propos se lit très rapidement et certaines histoires peuvent être lus et partagées… avec un public de grands enfants.

Trois récits sont des grands classiques, que tout le monde connaît, ou presque. « La petite fille aux allumettes » de Andersen, « les trois messes basses » de Daudet et « un chant de Noël » ont eu droit à de nombreuses reprises, mais il aurait été inenvisageable de ne pas les retrouver ici.

Les autres contes sont moins connus, un en particulier (le sapin de Andersen) est clairement en avance sur son temps, fustigeant déjà les travers de la société de consommation. Ils offrent toutefois tous le trait particulier d'être tristes, d'évoquer la pauvreté, la mort d'enfants et même la prostitution. Les fins peuvent être tristes, drôles, ou douces-amères… à réserver à un public averti donc.

Ce recueil est assurément une belle pièce pour tout amateur de beau livre qui se respecte ! A découvrir et à offrir !!
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Un chant de Noël
Court récit et plume fantastique de Dickens, qui nous donne des descriptions drôles, poétiques, vivantes des situations, des personnages.
Ebenezer Scrooge est un vieillard égoïste et avare, « l'obscurité ne coute pas cher, c'est pourquoi Scrooge l'aimait »,
La plume acerbe de Dickens contre la société individualiste s'exprime à travers les répliques à la fois savoureuses et cyniques de Scrooge.
Très beau conte qui nous relate l'esprit de Noël….ou l'esprit humaniste : l'accès au bonheur, à la paix ne peut se faire qu'en s'ouvrant aux autres et en prenant soin de son entourage.
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Les contes de Noël de Charles Dickens, à une place particulière dans mon coeur de lecteur et de téléspectateur.


Car, ma première rencontre avec cette nouvelle, c'est fait certainement à la même période il y a des années pour ne pas dire des décennies. Je ne peux vous donner une date précise, mais certainement les années 80's avec une lecture de mon Papa. Tout comme moi, il aimait partager avec son fils, son goût pour la lecture et cherchait une forme pédagogique de me faire aimer les livres, c'est ainsi qu'il m'acheta la cassette VHS “Le Noël de Mickey”, vidéo que j'ai usée et usée à force de la regarder.

Aujourd'hui en temps que Papa moi-même, il va de soit que ma VHS ne servirait pas à grand chose, alors oui, je l'ai en DVD, pour le jour où je ferais découvrir ce chef d'oeuvre à mon fils, trop petit pour le moment.

Après une telle introduction, vous comprendrez, que je ne pouvais pas refuser un tel partenariat, car “Les contes de Noël” est une véritable Madeleine de Proust des fêtes de Noël, comme un peu les films d'Astérix et Obélix qui passent chaque année, le soir de Noël sur M6.

C'est donc avec beaucoup d'illusions, mais aussi avec une exigence extrêmement élevée pour ce titre magique de Noël, que je me suis lancé dans l'écoute des contes de Noël de Charles Dickens lu par Mathieu Barrabès.

À quoi servirait de vous raconter encore une fois, de ce que fut capable la magie de Noël sur le vieux Ebenezer Scrooge. Car « Les contes de Noël » est un classique de chez classique, mais il faut saluer l'interprétation de Mathieu Barrabès qui frôle la perfection.

L'écoute « Des contes de Noël » fut une véritable décharge émotionnelle, une plongée dans mon enfance et cette période magique de Noël.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Que nous l'ayons déjà lu ou non, nous connaissons tous Un chant de Noël, célèbre conte transmis oralement ou visuellement depuis plusieurs générations. C'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans la lecture de cette oeuvre pour la première fois, et c'est un coup de coeur.

Ebenezer Scrooge, vieil homme acariâtre et pingre, reçoit la veille de Noël, en pleine nuit, la visite de trois esprits – les fantômes de ses Noëls passés, présent et futurs. Ils ont pour mission de lui ouvrir les yeux sur son état d'esprit et sa vie solitaire.

Vous emporter en quelques mots dans un paysage ancien et dans la fantaisie d'un instant suspendu, voilà le genre de plume que possède Charles Dickens. Par son ton enchanteur, il a inscrit ce conte parmi les légendes que nous lisons, récitons, exemple même de tradition orale. L'impression de l'avoir déjà lu au moins une bonne dizaine de fois s'est donc tout naturellement faite ressentir au cours du voyage dans le temps que nous propose le romancier, apportant un sentiment de réconfort qui m'a agréablement surprise. À tel point que je suis dorénavant bien décidée à faire de cette lecture un nouveau rituel : la relire tous les ans à Noël.
À noter que l'édition que je présente ne propose que le seul conte évoqué dans ces lignes, contrairement à ce que le pluriel de son titre peut laisser croire…

Intemporel, grandiose et tendre, ce texte mérite sa formidable réputation tout autant que l'aura de magie qui l'entoure.
Lien : https://bessiesbazaar.wordpr..
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