Je suis un homme solitaire, et il est rare que je me promène avec un compagnon ; non pas qu'on m'évite parce que je suis mal vêtu, – car j'ai toujours une mise décente, toujours vêtu de noir (ou plutôt de cette nuance connue sous le nom de drap d'Oxford qui fait l'effet d'être noir et qui est de meilleur usage) ;mais j'ai contracté l'habitude de parler bas, je garde volontiers le silence, et n’étant pas d'un caractère très gai, je sens que je ne suis pas d'une société très séduisante.
Je ne suis pas cependant très riche, car je n'ai jamais eu l'ambition de le devenir, dit le parent pauvre en jetant un coup d'oeil sur le feu et se frottant les mains ; mais j'en ai assez. Je suis au-dessus de tous les besoins et de tous les soucis, grâce à ma modération. Mon château n'est pas un magnifique château ; mais il est très confortable : l'air y est doux, on y goûte tous les charmes du bien-être domestique.
Je ne suis, point ce qu'on me suppose être. Je suis tout autre.Peut-être avant d'aller plus loin, serait-ce mieux d'indiquer d'abord ce que l'on suppose que je suis.
"Une des plus grandes auteures américaine actuelle qui revient avec un chef d'oeuvre ! Une transposition de David Copperfield dans les Appalaches digne de Charles Dickens ! " - Jean-Edgar Casel.
Demon Copperhead réimagine le roman de Dickens dans une Amérique rurale moderne confrontée à la pauvreté et à la crise des opioïdes ... le roman de Kingsolver vous emporte avec autant de force que l'original.
À retrouver en librairie et sur lagriffenoire.com
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