Nicholas Nickleby, tome 1

Mais quel plaisir de savourer la lecture de ce roman de jeunesse du grand Charles Dickens, cet auteur victorien qui connaissait à son époque un succès mérité à tel point que l'on disait que tant la reine que le plus humble servante lisaient ses romans avec délectation.
Et il est vrai que, servi par une histoire passionnante l'auteur explore les différentes facettes de la société de son temps au gré de tribulations de ses héros et que ce parcours parle à tous car mettant en scène des personnages auxquels on peut s'identifier.
Nicolas, jeune homme honnête et courageux, est contraint à la suite du décès de son père, à s'engager dans la vie active car son oncle bien que fort riche, n'a aucune intention de pourvoir à ses besoins.
Il se trouvera ainsi professeur dans un pensionnat du Yorkshire dirigé par un couple de Thénardiers britanniques qui font subir à leur élèves les pires sévices, il tentera sa chance auprès d'un membre du corps politique pour ensuite se consacrer à l'écriture théâtrale.
Nicolas que la nécessité pousse à accepter tout ce qu'on lui propose ne perdra jamais son entrain et ne dérogera pas à ses principes de loyauté et de bienveillance. Il constitue le héros parfait, un jeune homme droit dans ses bottes et pourvu d'une grande force de caractère.
On le laisse à la fin du premier tome aux prises avec une bande de riches oisifs qui rêvent de déshonorer sa gentille soeur tout aussi pleine de talents et de vertus que lui-même.
Simpliste me direz-vous ? Et bien pas du tout parce que l'on rentre dans l'histoire avec délectation et que le lecteur est porté à chaque page par un humour dévastateur et une ironie féroce qui fait que l'on ne peut que s'esclaffer de plaisir bien que les situations décrites ne soient pas toujours franchement joyeuses.
Sur ce point, je tire mon chapeau au traducteur qui a su rendre à merveille cette dérision élégante qui rappelle que l'on peut rire de tout et que le meilleur moyen de dénoncer les injustices est d'attirer l'attention des lecteurs au moyen de l'humour , cette arme redoutable maniée avec tant de dextérité par nos voisins d'Outre Manche.
Voici un grand roman, passionnant, drôle, instructif car il trace un portrait sans concession des contemporains de l'auteur.
Il fait partie de ses rares romans qui se placeront dans mon panthéon personnel à hauteur de la 6ème étoile qui malheureusement n'existe pas sur Babelio et je n'ai qu'un hâte c'est de lire le second volume.
Merci aux Editions Archipoche pour ces belles rééditions qui permettront la diffusion dans le grand public d'un auteur injustement cantonné aux tristes aventures d'Olivr Twist.

Jusque là, je ne connaissais de Charles Dickens qu'Oliver Twist lu il y a fort longtemps pendant mon enfance. J'ai toujours associé cet auteur à une histoire triste parlant d'enfants abandonnés, plongés dans la misère, la faim au ventre. J'en suis venue à Nicholas Nickelby totalement par hasard en découvrant la #MasseCritique Babelio de janvier, qui m'a permis de recevoir ce premier tome des éditions Archipoche.

Dans cette histoire, on y retrouve ce thème des enfants miséreux et abandonnés en suivant l'histoire de Nicholas Nickelby, qui démarre tristement par le décès de son père, laissant derrière lui son fils Nicholas, sa fille Catherine et son épouse sans le sou. Pour réassurer un avenir confortable, en l'occurrence pour sa mère et sa soeur, via son oncle Ralph, très fortuné, il postule pour un job d'assistant professeur afin d'épauler un instituteur, à la tête d'une grande école co fondée avec sa femme. Une fois là bas, il déchante vite mais reste loyal envers ses principes et ses convictions... sans vous en dire plus sur la tournure des événements, Charles Dickens nous plonge dans l'Angleterre Victorienne avec beaucoup de descriptions (et de longueurs pour ma part) que j'ai aimé découvrir sans vraiment être passionnée (emballée ?) plus que ça par l'histoire.. je suis mitigée à poursuivre ou non en achetant le tome 2 (le premier tome est déjà un sacré pavé).

Sur la forme, j'ai beaucoup aimé les quelques lignes de début sous chaque entête de chapitre qui donne un avant propos sur le sujet principal de chaque chapitre. Cela permet je trouve de se concentrer sur les personnages concernés. Cependant, j'ai quelques réserves sur la traduction qui m'a interpellé à divers endroits dans les dialogues notamment. J'aimerai bien avoir la version en VO pour comprendre certaines expressions mais peut-être cela est simplement dû aux tournures de phrases de l'époque.

C'est le troisième roman de Charles Dickens que je lis après David Copperfield et Oliver Twist. C'est aussi le troisième roman écrit par l'écrivain et publié en feuilleton de 1838 à 1839.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture du tome I. Comme à l'accoutumée c'est un sacré pavé ( c'est peut être le seul petit défaut que je lui trouve) mais c'est du reste passionnant.
Dans la même lignée que les deux premiers romans cités, Nicholas Nickleby est une satire sociale qui aborde l'injustice sociale et la corruption morale dont sont victimes les jeunes enfants ou adultes. Des sujets récurrents chez Charles Dickens qui place un jeune héros romanesque et romantique au centre de son intrigue. Dans ce roman, l'histoire est centrée sur le personnage du jeune Nicholas devenu orphelin et impecunieux suite au décès de son père Mr Nickleby. L'intrigue peut paraître complexe, elle est pleine de rebondissements ce qui rend cette lecture très agréable.

J'apprécie vraiment le style de Charles Dickens. Si vous êtes férus de littérature classique, il vous plaira certainement. Un style des plus plaisant avec une touche d'humour et d'ironie très appréciables pour contre balancer le tragique de l'histoire.

Nicholas Nickleby
Nicholas et Kate sont orphelins de père. Malheureusement, celui-ci les a laissés dans une situation catastrophique. Ils vont devoir faire appel à leur oncle Ralph, un homme d'affaires peu scrupuleux et surtout pingre, leur avenir dépendra de la bonne volonté de cet oncle éloigné. Nicolas commencera à travailler dans une soi-disant institution pour jeunes garçons Dotheboys Hall, dans le Yorkshire, en tant qu'assistant du directeur. Malheureusement tout ne se passera pas comme prévu , son chemin sera semé d'embûches et particulièrement difficile à accepter. le sort de ces jeunes garçons est peu enviable, corvéables à merci, ils n'ont pas voix au chapitre. C'est à peine s'ils reçoivent à manger… de son côté, Kate commencera à travailler dans un salon de couture où elle n'aura, elle non plus, pas une vie des plus agréables.
Les péripéties de ce frère et sa soeur dans l'Angleterre de Charles Dickens est une lecture classique, pourtant assez méconnue. Je ne retiens malheureusement qu'une sensation d'ennui et des pages descriptives, sans aucune action, très très long. Dommage je n'ai pas retrouvé les meme attrait que dans « un compte de deux villes » ainsi que « un conte de Noël ».

Si je te dis « enfance misérable », « orphelin », « vieille Angleterre », tu me réponds « Dickens », n'est-ce pas? Et tu aurais raison. Après Oliver Twist et David Copperfield, voici Nicholas Nickleby (mais tu vas voir que lui a une autre trempe que les deux autres).
Nicholas Nickleby est un jeune adulte beau gosse, bien élevé, bien propre sur lui. Mais Nicholas Nickleby est orphelin de père, ce qui est un coup de malchance quand on vit dans l'Angleterre de Dickens. Avec un tonton véreux à fuir comme la peste et une mère à côté de la plaque à sa charge, ainsi qu'une jeune soeur (un ange de vertu à la beauté à couper le souffle, l'un n'allant pas sans l'autre chez Dickens), le voilà lancé dans la vie, la vraie (pas celle consistant à dilapider son héritage en fumant la pipe au coin du feu). Nicholas découvre ainsi en province les joies pédagogiques de l'enseignement, qui se résument à faire crever de faim les pensionnaires tout en leur dispensant quotidiennement leur ration de coups de trique. Mais l'injustice et la brutalité ne siéent pas à Nicholas, qui fuit l'établissement en emmenant dans ses bagages le plus pauvre de tous les pauvres bougres, et atterrit dans une troupe de théâtre pendant que sa jeune soeur, décidément trop belle pour ce monde, regrette amèrement de ne pas avoir une verrue sur le nez (j'extrapole, mais entre les convenances d'une jeune fille et les hommes inconvenants, va donc faire ton bonhomme de chemin) et devient le jouet de son oncle sans vergogne.
Roman initiatique, presque d'aventure tant les rebondissements et les coups de théâtre foisonnent, d'un jeune homme qui ouvre les yeux sur une société corrompue, mais qui fait preuve d'une belle énergie et d'un sens moral hors du commun. On ne s'ennuie pas un instant et on prend plaisir à faire la connaissance d'une ribambelle de personnages hauts en couleurs, ou à la noirceur crasse, selon.
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