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4,17

sur 29378 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Second Dicker. Et seconde fois où je m'ennuie pendant une loooongue partie (plus de la première partie du roman). Je n'ai pas vu la série (heureusement je pense), et clairement je n'ai pas été emballée. Je n'ai pas été semée dans l'enquête, j'avais une idée globale du final, l'histoire d'amour gnan gnan « mettez vous à genoux et demandez moi pardon » , « dites moi que je suis votre Nola chérie, oui Nola chérie » bla bla ...
Du coup c'est un roman que j'ai trouvé sympa, sans plus. le roman aurait été raccourci ça ne m'aurait pas dérangé. Bref un tout ça pour ça, une nouvelle fois, pour Joel Dicker. Je ne pense tout simplement pas être sensible à son écriture qui est reconnue par énormément de monde et que je salue.
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Je ne souhaitais tout d'abord pas lire ce livre, parce que je n'aime pas forcément suivre le courant, mais des amis m'ont convaincue. Voilà donc la lecture de ce petit pavé achevée.
L'histoire, que je ne raconterai pas ici (beaucoup l'ont déjà fait avant moi), est indéniablement bien ficelée. Je me suis laissée prendre et n'ai pas pu lâcher le livre avant de connaître la fin. C'est donc un bon polar. Mais quand je vois les critiques dithyrambiques que l'on peut lire ici ou là, je suis bien étonnée.
Le style laisse souvent à désirer, j'ai bondi à plusieurs reprises, notamment lors de l'emploi récurrent de la formule "je m'en rappelle".
Je peux comprendre que cet ouvrage ait obtenu le Prix Goncourt des lycéens : l'histoire, le suspense sont séduisants. Mais le Grand Prix du roman de l'Académie française, là, je ne comprends plus. Nos académiciens n'ont-ils pas eu de livre mieux écrit entre leurs mains ?

Pour conclure, je reprends ce qu'a écrit l'auteur au début du chapitre 5 :

"Un nouveau livre, Marcus, c'est une nouvelle vie qui commence. C'est aussi un moment de grand altruisme : vous offrez, à qui veut bien la découvrir, une partie de vous. Certains adoreront, d'autres détesteront. Certains feront de vous une vedette, d'autres vous mépriseront. Certains seront jaloux, d'autres intéressés. Ce n'est pas pour eux que vous écrivez, Marcus. Mais pour tous ceux qui, dans leur quotidien, auront passé un bon moment grâce à Marcus Goldman. Vous me direz que ce n'est pas grand-chose, et pourtant, c'est déjà pas mal. Certains écrivains veulent changer la face du monde. Mais qui peut vraiment changer la face du monde ? "

Alors voilà : j'ai passé un bon moment grâce à ce livre de Joêl Dicker, mais il n'aura pas changé la face du monde.
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Que reste-t-il de nos lectures.
Que me reste-t-il de cette lecture après quelques années.

La belle affaire !
Sur le coup je m'y étais engouffré, happé par son déroulement à l'américaine.

Avais-je été abusé par cette manière au point de confondre les courants d'air qui disloquent la cohérence de l'intrigue avec un véritable souffle romanesque ?
Pas vraiment car, engourdi par une sorte de ronronnement du texte, je me souviens parfaitement avoir perdu le fil à plusieurs reprises sans en ressentir la moindre gène.
Preuve que je n'y étais pas vraiment, l'auteur ne m'avait pas captivé mais bon an, mal an, je lui avais octroyé 3 étoiles.

Avec le recul et grâce à quelques critiques lues sur le site, la baudruche déjà un peu distendue, finit par se dégonfler complètement jusqu'à m'empêcher de retourner vers l'auteur.
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Après un premier succès, fulgurant Marcus Goldman a contracté la maladie que chaque écrivain redoute par-dessus tout, la fameuse page blanche.
En panne d'inspiration et pressé par sa maison d'édition pour la remise de son second roman, il se rend à Aurora où il retrouve son ami et mentor le célèbre Harry Quebert, qui vit en loup solitaire, reclus dans sa superbe villa de front de mer.
Quand les restes de Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans disparue il y a 33 ans sont retrouvés sur la propriété de Harry, c'est le scandale national. le célèbre écrivain était amoureux d'une adolescente de 15 ans qui aurait été la source d'inspiration pour son roman d'anthologie « Les origines du mal ».
Le monde de Harry s'effondre. Il tombe en disgrâce et cette Amérique qui l'idolâtrait et l'élevait au panthéon des auteurs du siècle le répudie.
Aidé de l'agent de police Gahalowood, Marcus décide de mener l'enquête afin de faire innocenter Harry.
Qui a assassiné Nola le 30 août 1975 ? Une chose est certaine, son incroyable beauté a fait tourner la tête de bien des hommes dans la petite ville du New Hampshire.

J'avoue avoir un avis est assez mitigé en ce qui concerne ce roman.
D'une part, j'ai adoré la trame de l'histoire car l'auteur nous livre une intrigue très bien ficelée.
La structure du roman avec flash-backs de l'été 1975 et les différents points de vue des protagonistes rendent l'histoire assez prenante surtout dans la deuxième moitié du roman où le rythme devient plus soutenu et le suspense haletant, on a vraiment envie de connaitre la vérité sur l'affaire Harry Quebert.
C'est aussi la partie qui comporte le plus de rebondissements et de coups de théâtre.
Le lecteur est souvent mené en bateau sur de fausses pistes et ce jusqu'au bout de cette brique de 600 pages avec une fin des plus surprenantes.

D'une autre part, j'ai plus de réserves en ce qui concerne le style et la forme.
L'écriture est facile à lire et on avance vite, dommage qu'elle soit ponctuée par ces dialogues insipides et mièvres qui rendent l'histoire d'amour entre le trentenaire et la fille de 15 ans improbable. Echanges insupportables entre « Harry chéri « et « Nola chérie » qui ressemblent à des dialogues de la collection Harlequin.
L'écrivain transi d'amour qui remplit des pages rien qu'avec le prénom de sa bien aimée frôle la niaiserie.
Les personnages sont très stéréotypés comme le flic bourru mais qui a un bon fond, la magnifique serveuse du diner qui s'éprend de l'écrivain célèbre,..
En conclusion, une lecture en demi-teinte mais qui s'est révélée assez addictive pour peu qu'on ne soit pas regardant du style et de l'histoire d'amour improbable.
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Que ce livre soit le lauréat du Goncourt des lycéens, je le comprends. L'histoire sur fond de bluette est remarquablement agencée avec rebondissements, fausses pistes, suspense. La critique gentille de la société américaine peut séduire le “révolutionnaire” d'aujourd'hui et la niaiserie de l'histoire d'amour peut faire rêver l'adolescent saturé de la pornographie ou de la violence colportées sur Facebook. Néanmoins le jeune tonique et pressé peut s'énerver devant le délayage excessif et les redites grossières et inutiles. Pourtant, et heureusement, Alzheimer ne sévit pas chez les jeunes !
Parlant de jeunes, j'en viens aux académiciens qui ont aussi primé ce livre. Prestigieux jury qui me désappointe car où est la profondeur des caractères, la richesse et la puissance du style ? Pour ma part je n'ai vu qu'une écriture bien sage et bien fade, parsemée de dialogues d'une banalité ou d'une insipidité d'autant plus agaçantes qu'elles noient le rythme du récit. Bref ! Je pense que l'auteur serait plus talentueux comme scénariste que comme écrivain.
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Pour un livre primé, je suis déçue.
- Déçue par le style qui est certes fluide, mais pas du tout littéraire.
- Déçue aussi par la description de la relation entre Harry Quebert et Nola. Cela sent le roman à l'eau de rose et les expressions mises dans la bouche de la jeune fille sont peu crédibles, tant elles font fleur bleu. Celle-ci passe son temps à l'appeler Harry chéri et à lui dire à quel point ce qu'il écrit est beau.
- Déçue aussi par plusieurs répétitions de passages strictement identiques : certaines sont voulues (elles sont agaçantes) et pour d'autres, j'ai tendance à penser qu'il s'agit de passages qui ont été déplacés et qu'on a oublié de supprimer ! Roman bouclé en vitesse et mal relu qui aurait gagné à être plus court !
Il n'en reste pas moins que l'intrigue est prenante malgré certaines longueurs et qu'il y a des rebondissements surtout dans la dernière partie.
Un livre pour passer un bon moment donc, mais pas un livre inoubliable !
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C'est rigolo, certains lecteurs semblent en colère après avoir lu ce livre ; mais en colère contre qui et contre quoi ?
Eh bien en fait contre une superbe campagne publicitaire, contre un lobbying excrément productif, contre un talent commercial qui fait vendre les livres.
En fait, ils sont en colère contre les couvertures, contre les bandeaux publicitaires, contre les avis des journalistes et autres professionnels ; bref ils sont furieux de « s'être fait avoir »
Une double histoire conséquente en terme de pages écrites pour quel résultat ?.
Entre les hurlements des uns criant à l'escroquerie et les autres criant au génie, il existe une troisième issue, propre à notre président Emanuel M ( le fameux « en même temps »).
Ce n'est pas une nullité, ce n'est pas non un livre inoubliable
Une double histoire qui s'entremêle avec des retours dans le passé et des réalités qui ne sont pas toujours la vérité Bref, tout n'est qu'illusion, comme en magie et il faut arriver à ne pas se laisser disperser pour comprendre la finalité du truc.
L'idée de base est extrêmement judicieuse : celle d'un auteur victime de son succès qui cherche auprès de son mentor la solution à son manque d'inspiration pour pouvoir survivre et écrire un deuxième roman ; oui mais voilà tout n'est qu'illusion.
Alors, certes, il y a beaucoup de pages, il y a beaucoup de personnages, il y a des retours dans le passé, des histoires tellement éloignées de la réalité que l'on se demande comment « est-ce possible ? »
L'histoire prend de l'ampleur jusqu'à atteindre des sommets et puis…il y a des déceptions dans la finalité de l'histoire ; un peu comme un soufflé que l'on ne consomme pas tout de suite ; ce dernier s'effondre et on cherche le soufflé.
Beaucoup de rancoeur, de déception chez de nombreux lecteurs qui ironisent sur le terme de « chef d'oeuvre », « d'auteur à succès »,…bref ils sont déçus de s'être laissés laisser influencer et de découvrir autre chose que ce qui leur a été vendu.
Mais si nous n'étions pas influençables, comment s'orienter vers un livre ?
Leur déception vient compenser l'angélisme des autres et donc chacun se fera son opinion d'un livre qui n'est pas celui du siècle et qui en même temps n'est pas la nullité dénoncée.
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Mon avis sur ce roman est mitigé. J'avoue avoir été happé par l'intrigue. J'aimais la structure de ce roman : les allers-retours temporels, ce compte-à-rebours en début de chapitre, les coups de théâtre. J'ai avalé le livre et, à la dernière page, j'étais essoufflée par ce rythme trépidant, et j'avais un sentiment de malaise également que je n'arrivais pas à comprendre. En fait, tout me déplaisait dans ce roman : les coups de théâtre se multiplient trop et finissent par lasser le lecteur qui s'est perdu dans l'intrigue. Et surtout, j'ai été surprise que, dans cette Amérique puritaine, la liaison entre ce trentenaire inconnu et la belle jeune fille que tout la ville adore ne perturbe personne. le roman est plein de sous-entendus comme si l'auteur se découvrait prude d'un seul coup et ne voulait pas choquer ses lecteurs.
Personnellement, je n'ai pas été choquée mais déçue car la sortie de ce roman avait fait beaucoup de bruit. Mais, j'ai lu, personnellement, d'autres livres qui n'ont pas eu la publicité qu'ils méritaient et que j'estime d'une qualité supérieure à ce roman.
Peut plaire à condition de ne pas vouloir réfléchir.
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Ce roman, paru en 2012, a reçu le Goncourt des lycéens et le Grand Prix de l'Académie française. L'été dernier, j'ai eu l'impression que, dans l'avion, le train, les cafés, tout le monde lisait Joël Dicker. J'ai donc fini par craquer aussi (je suis faible… ) et j'ai acheté le roman de cet auteur originaire de Suisse que je ne connaissais pas et sans avoir lu aucun article sur le sujet (encore un achat que j'ai fait au Canada, j'ai ramené une valise bien pleine). (Je me rends compte qu'en suivant le même raisonnement, j'aurais pu finir par acheter le phénomène Cinquante nuances de Grey… Non, je plaisante.)
J'ai rarement fait autant de suppositions à la lecture d'un roman. J'ai cru Quebert coupable, puis innocent, mais il a fallu trouver un autre suspect, puis je l'ai a nouveau regardé avec suspicion… J'ai aimé découvrir cette histoire à travers le personnage de Marcus, un imposteur finalement sympathique.
Joël Dicker amène le lecteur où il veut, c'est même un peu agaçant de savoir que l'on a été et que l'on sera sans doute encore berné avant la fin du livre, mais au moins je ne peux pas dire que j'ai deviné la fin dès les premières pages (ou alors avec une sacrée dose de mauvaise foi!).
J'ai lu, après coup, des critiques plutôt virulentes sur Dicker. Rien d'étonnant à ça, car comme il a reçu un prix littéraire, cela donne le droit à tout le monde de dire qu'il est nul, qu'il ne sait pas écrire, où qu'il a tout pompé sur La tache de Philip Roth (je ne suis pas d'accord, on en reparlera)… J'exagère? Je ne crois pas.
Je conseille ce roman. Vraiment. J'ai été contente de découvrir La vérité sur l'affaire Harry Quebert qui est à la hauteur du reste de l'histoire: prenante et surprenante.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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J'ai vu ce livre partout, sur les étagères de la bibliothèque municipale de mon village, sur le bureau de ma soeur, dans les étales de la librairie... avec des tonnes de très bons commentaires, des prix assez incroyables...
Alors quand ma soeur me l'a prêtait, je me suis dit qu'il fallait absolument que je le lise... voilà après quelques jours de lectures, je suis embêtée par cette critique...
Mi figue, mi raisin...
L'intrigue, les rebondissements, les personnages difficiles à cerner, les secrets, les mensonges, les vérités qui éclatent... tout y est pour en faire un très très bon thriller...
Mais, entre le style plutôt simpliste et la gnan-gnanserie (oui oui ce mot existe dans le dictionnaire ! ) de l'histoire d'amour, j'ai eu des passages à vide !
D'ailleurs, l'histoire d'amour à l'eau de rose... pitié ! Trop ! Ne serait-ce pas Joël Dicker qui a subi un dédoublement de la personnalité ?? Possédé par Barbara Cartland...
Dommage... si ces passages là n'était pas aussi gentillets et plats, cela aurait pu être une lecture plaisante... ou pas...
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