AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,17

sur 29373 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
n roman surprenant ! Surprenant par son style, présenté sous la forme d'une mise en abyme, le livre dans le livre, ce qui nous change du policier classique, une énigme résolue à force de retours en arrière, de témoignages, de loi du silence dans la petite ville d'Aurora…
Mon avis sur ce roman est neutre, fait à la fois de positif et de négatif : j'ai aimé l'ambiance mystérieuse que chaque personnage, avec son vécu et ses souvenirs, apporte à l'histoire. J'ai apprécié les nombreux rebondissements (parfois sans surprise), j'ai souri à la lecture des passages dans lesquels Marcus Goldman communique avec sa mère (malgré le comportement de cette mère juive qui fait un peu trop cliché).
J'ai admiré la documentation de l'auteur Suisse au sujet des Etats-Unis car j'ai su, alors que j'étais déjà bien plongée dans l'histoire, que notre écrivain est Suisse.
Je n'ai pas toujours apprécié la façon parfois lourde dont le suspens est amené : « elle ne remarqua pas la silhouette tapie dans les fourrés qui l'observait » phrase écrite au moins trois fois durant le roman.
Je me suis souvent ennuyée : les passages où intervient l'éditeur avide de richesse, pressé de voir sortir un roman qui rapportera même s'il est mauvais, je m'en serais bien passé, pourquoi ces passages ? pour tenir le lecteur en haleine ? Raté ! Ça m'aurait plutôt donné envie d'interrompre la lecture, que je dois le dire, j'ai fait traîner à ces moments.
Les personnages sont souvent caricaturaux : stupidité apparente du Mari de Tamara Quinn qui veut bien faire passer pour un idiot aux yeux de sa femme, réactions démesurée de Cette dernière, sorte de Madame Olson prête à tout pour sa fille, maladresse de Travis Dawn, transcription de la façon de s'exprimer de Luther malvenue dans un tel roman.
J'ai vécu la fin comme si j'assistais moi-même à un incroyable gâchis, les personnes qui ont lu le livre comprendront pourquoi...
Pour terminer, l'écriture m'a semblé particulièrement banale, sans relief, sans charme.

Je ne sais pas si j'aurai envie de lire un autre livre de cet auteur.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
Commenter  J’apprécie          431

L'intrigue est bien ficelée. La relation entre les deux hommes est bien construite, j'ai particulièrement apprécié les conseils du maître à l'élève : on est dans une enquête, mais on est aussi dans la construction d'un roman et on est aussi dans la construction d'un personnage.
Le livre est censé raconter une histoire d'amour, mais justement l'amour, dans ce livre, on n'y croit pas. Je suis une vraie sensible, mais là, je n'ai pas réussi à m'émouvoir. Qu'est-ce que Harry a pu trouver à Nola, je ne le saurais jamais, le livre est également bourré de clichés : l'amour fou et sans limite, la mère juive « stupide », l'écrivain solitaire, les gens qui s'aiment sous la pluie… Mais cela ne gâche ni l'intrigue, ni le plaisir de la lecture.
Commenter  J’apprécie          370
Bon j'avais fait une super critique sur ce bouquin, un truc à la « 64 Power » (caro, Laurence si vous me lisez)…

Et puis hier il y a un petit malin qui m'a écrit un commentaire très drôle, malheureusement j'ai fait une mauvaise manip car ma critique n'existe plus, pourtant elle était d'une finesse et d'une drôlerie qui aurait méritée au moins 262 votes positifs, mais bon 11 ce n'était déjà pas si mal.

Je vais raccourcir un peu mon premier jet, qui visiblement n'avait pas fait l'unanimité :

Ceux qui n'ont pas aimés sont des « trouduc » (vive la démocratie)

Ceux qui ont aimés Twilight aussi (putain de démocratie)

On est tous le « trouduc » de quelqu'un d'autre finalement

A plus les copains
Commenter  J’apprécie          376
Longtemps, j'ai tourné le dos à ce roman parce que best-seller, parce que battement médiatique, enfin mes raisons étaient celles-ci et j'ai eu bien tort. Si un gentil collègue très enthousiasmé ne me l'avait pas prêtė, si je le lui avais rendu quelques temps plus tard en prétendant l'avoir lu, mais sans le faire, pour ne pas le vexer (ce que j'ai déjà fait, je l'avoue ...), je serais passée à côté d'un bon roman, à multiples tiroirs et judicieusement construit, de ceux du genre addictif que l'on a hâte de reprendre chaque fois qu'on le quitte. J'ai donc découvert ce livre un peu après tout le monde, ça m'apprendra à être snob !
Commenter  J’apprécie          363
Quand je regarde la fiche de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" sur babelio, je pense à une certaine chanson de Jacques Dutronc "Sept cent millions de chinois, Et moi, et moi, et moi...." que je transformerais en "14346 lecteurs, 1328 critiques, et moi et moi et moi....".
J'ai lu "le livre des Baltimore" l'an dernier, sans avoir été profondément marqué par ces quelques centaines de pages. Mais un collègue m'a vivement conseillé de lire "l'affaire...".

Je me suis enfin lancée.... et très clairement ce livre m'a épuisée : impossible de le poser, et donc j'ai eu tendance à dormir très peu pendant quelques jours.
C'est très accrocheur, une multitude de pistes sont suggérées, des info sont égrenées pour que le lecteur puisse se faire sa propre opinion, sans toutefois disposer d'assez d'éléments pour trouver la solution par lui même.
Mais voilà, à quoi bon lire 500 pages, si je ne peux pas tirer mes propres conclusions.
Et en plus, il y a les rebondissements.... Pffff... au delà de deux, j'ai commencé à attendre le suivant en me disant que l'histoire proposée ne tenait pas la route.

Donc oui, j'ai été happée par cette lecture, c'est très captivant, je le reconnais. Mais c'est tout. Tout comme pour "les baltimore" je pense que dans quelques semaines j'aurai presque tout oublié de ce pavé. Je me souviendrai juste qu'il m'aura fait me coucher très tard.
Commenter  J’apprécie          353

J'en avais tellement entendu parler, de ce bouquin primé, aux critiques quasi unanimes et de ce jeune auteur surdoué, que je me suis fait un réel plaisir en me l'offrant et en m'installant, Kindle en main, bien décidée à passer des heures de pure délectation littéraire, prévenue que j'étais qu'une fois ouvert, je n'arriverais plus à refermer ce bijou comptant plus de 600 pages.
Alors oui, j'ai été captivée un moment par l'histoire, l'auteur ayant le don de nous tenir en haleine mais...trop c'est trop!
Disons que j'ai tenu jusqu'à la moitié du bouquin, passant d'un rebondissement à l'autre pour finir par me demander, presque à chaque page, quand ça s'arrêterait.
Dommage puisque ce n'était pas trop mal parti.
Ceci dit, je ne comprends pas comment ce livre a pu obtenir le grand prix du roman De l'Académie Française, finir troisième au prix Goncourt (à deux voix de l'excellent "Sermon sur la chute de Rome" de Jérôme Ferrari, d'un tout autre niveau littéraire) et rafler le prix Goncourt des lycéens...
Une écriture assez simpliste, un vocabulaire basique, des non-sens à foison et ce besoin d'en rajouter plus, toujours plus, jusqu'à l'overdose!
Ce n'est pas un mauvais bouquin, loin s'en faut, mais à mon sens, il ne mérite absolument pas tout ce tapage médiatique. Je le conseillerais simplement comme lecture de vacances, tout au plus.
Mais ce n'est que mon avis, bien sûr!
Commenter  J’apprécie          340
Je ne lis jamais les succès de librairie, les auteurs qui ont eu le Goncourt, les bouquins dont on parle chez Ruquier. J'ai toujours peur d'être influencé, ne serait-ce qu'inconsciemment, par les critiques et la presse. Et oui, force est de constater que mon opinion n'est pas aussi solide que j'aimerais. Mais j'ai fait une exception pour " La vérité sur l'affaire Harry Quebert ", sorte de polar atypique écrit par un jeune prodige annoncé, ressemblant étrangement à son personnage principal.

Je ne vais pas me lancer dans une critique approfondie, d'aucuns le font bien mieux que moi, et puis 664 pages, ce n'est pas rien à résumer. Mais - pour votre plus grand bonheur - je vais vous livrer mon ressenti, en bref.

Joel Dicker possède d'indéniables qualités de conteur, et il serait hypocrite que de nier le côté captivant de cette intrigue. Le style est soigné, l'histoire bien cousue, et malgré quelques longueurs ( en tant qu'éditeur, j'aurais viré 150 pages ) on se prend au jeu du début à la fin. Mais à la fin, justement, une fois le livre terminé, on ne ressent pas grand chose. L'impression d'avoir passé un agréable moment, mais rien d'autre. Quand je termine un roman, j'aime y repenser dans les jours qui suivent, là, il ne se passe plus rien, une fois la dernière page tournée.

En définitive, un succès pas volé, mais un poil surcoté. Un livre agréable, mais sans poigne. Un roman précis, mais trop lisse.
Commenter  J’apprécie          333
En août 1975, la jeune Nola Kellergan disparaît, probablement assassinée. L'évènement marque profondément Aurora, dans le New Hampshire. Trente-trois ans plus tard, le corps de l'adolescente est retrouvé et tous les soupçons se portent sur l'écrivain Harry Quebert. D'abord parce que le cadavre était enterré dans son jardin, ensuite parce qu'il a partagé un amour fou avec Nola. À l'époque, elle avait 15 ans, il en avait 34 et une telle relation était inacceptable. Tout accuse l'auteur à succès qui a publié une magnifique histoire d'amour dans les mois qui ont suivi la disparition de Nola : cette histoire a tout de celle qu'il a partagée avec la jeune fille. Alors, coupable ou pas coupable ? Il n'y a que Marcus Goldman, un ancien élève d'Harry Quebert, lui-même devenu écrivain, qui croit à l'innocence de son mentor. « Harry Quebert est le seul ami que j'ai. J'ai trente ans, et je n'ai que lui. Il m'a tout appris, il a été mon seul frère humain durant ces dix dernières années. À part lui, je n'ai personne. » (p. 316) En enquêtant sur la mort de Nola Kellergan et sur les évènements de l'été 1975, il va révéler les secrets et les mensonges d'une petite ville tranquille, mais aussi relancer sa carrière d'écrivain. À qui profite le crime, alors ?

Posons le contexte de cette lecture. J'avais commencé ce roman quelques semaines après sa sortie. Et je l'avais refermé après cent pages en poussant un soupir de soulagement. L'histoire n'est pas inintéressante, loin de là, mais j'ai buté sur le style très scolaire – si l'on peut parler de style – de l'auteur. Je n'accorde pas vraiment de crédit aux prix littéraires, mais ce roman a obtenu le grand prix de l'Académie française. Autant vous dire que j'attendais autre chose que des constructions simplistes, des approximations grammaticales et syntaxiques et des expressions toutes faites.

Une fois que j'ai réussi à passer au-dessus de la pauvreté et/ou de la lourdeur du style, je me suis laissé prendre par l'histoire et ses nombreux rebondissements. Je suis assez fière de moi parce que j'avais identifié un des points majeurs de l'intrigue vers le premier tiers de l'histoire. Aurora, charmante bourgade en bord de mer dans le New Hampshire, a des airs de Twin Peaks avec ses jeunes filles en détresse pas si sages que ça, ses secrets, ses rancoeurs aigres et ses monstres ordinaires.

Le personnage de Marcus Goldman – si on oublie l'insupportable caricature de mère juive que lui a imposée l'auteur – est très intéressant. « J'étais un écrivain célèbre ; j'avais l'impression d'exercer le plus beau métier du monde. » (p. 20) Obsédé par la réussite et le désir d'être le premier, il doit apprendre à se mesurer à plus fort que lui et pas seulement à biaiser la compétition. C'est facile d'être le meilleur dans une assemblée de bras cassés, ça l'est moins quand on fait face à des adversaires à sa mesure. Confronté à la page blanche pour son deuxième roman, il réfléchit beaucoup, en se souvenant des conseils de son mentor, sur l'écriture, la création et le pouvoir de la littérature. Ça donne des passages plutôt bons.

Il y a beaucoup de livres dans ce livre. le premier, c'est celui que le lecteur tient dans ses mains et qui contient tous les autres. Il y a celui d'Harry Quebert, qui a fait son succès et qui est en passe de faire son malheur quand le corps de Nola est retrouvé dans son jardin. Il y a aussi un autre roman de Quebert, que l'on découvre tardivement. Il y a le premier roman de Marcus Goldman, grand succès de librairie, et le deuxième qu'il n'arrive pas à écrire. Il y a celui que Marcus écrit sur l'enquête qu'il mène pour disculper son ami. Enfin, il y a le livre qui suivra l'enquête.

Je ne parle pas de l'inspecteur Perry Gahalawood et de l'éditeur Roy Barnaski qui sont, à mes yeux, deux énormes clichés ambulants. Ils ont le mérite de donner la réplique au personnage principal, mais misère, qu'ils sont grossièrement taillés ! Pour conclure, ce roman se lit bien et les rebondissements tiennent en haleine, mais il ne faut pas s'attendre à un style transcendant.

Commenter  J’apprécie          310
Un bon gros pavé de 664 pages. Les cent premières n'auguraient pas d'un excellent bouquin : des longueurs, des répétitions, des dialogues amoureux mièvres et peu convaincants un style coulant mais facile. Bref, j'ai commencé par un léger ennui.
Et puis, l'affaire se complique, des questions se posent, les coupables potentiels se succèdent, et j'ai commencé à avoir du mal à lâcher le livre.
L'originalité de ce policier, assez bien mené il faut le reconnaître, réside dans le fait d'avoir imbriqué l'écriture d'un livre à la conduite d'une enquête.
Le héros étant écrivain et participant à l'enquête de cette « affaire Harry Québert », on participe à la création et à l'écriture du livre autant qu'aux difficultés de trouver le vrai coupable.
Et finalement, malgré le poids du livre, pas si pratique que ça à lire au lit, j'ai passé un bon moment avec tous ces personnages.
Je ne crierai cependant pas au génie ni à la grande oeuvre littéraire, simplement à l'agréable divertissement. Et si le prix Goncourt des lycéens peut à la limite se justifier, pour le Grand Prix du roman de l'Académie Française ça ne me semble vraiment pas le cas.
Commenter  J’apprécie          310
Les origines du mal

Oyez oyez ami(e)s Babeliot(e)s ! J'ai enfin lu ce roman dont tout le monde (ou presque) a parlé depuis dix ans ! Je l'ai acheté à sa parution, en 2012, mais c'est monsieur Evergreen qui s'en est emparé, l'a commencé (puis l'a abandonné) et ce livre a fini par rejoindre un rayonnage de ma bibliothèque où je l'ai totalement oublié ! Mais grâce soit rendue aux challenges Babelio qui ont permis qu'il en soit sorti !
Marcus Goldman est un jeune écrivain dont le premier roman a eu un franc succès, tant critique que populaire. Mais alors que son agent et son éditeur attendent impatiemment son nouveau livre, Marcus souffre du syndrome de la page blanche : plus d'idée, pas moyen d'enchaîner deux phrases… Rien, nada. Pour tenter de conjurer le sort, il va passer quelques jours dans le New-Hampshire, chez son mentor, Harry Quebert, qui fut son professeur et celui qui l'a poussé à écrire. Harry lui-même est écrivain, notamment l'auteur d'un livre encensé « Les Origines du Mal » qui raconte l'histoire d'un amour interdit. Mais rien n'y fait, ni le bon air du bord de l'océan, ni les bons conseils de Harry… Marcus rentre à New-York sans le moindre début de ce nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur avant le 30 juin… C'est alors qu'un évènement aussi inattendu que tragique va rebattre les cartes : Marcus apprend que des ossements humains ont été découverts dans le jardin de la maison de Harry et que ce dernier vient d'être arrêté… Harry est en effet accusé d'avoir tué la jeune Nola Kellergan, disparue depuis le 30 août 1975, 33 ans plus tôt, dont il était éperdument amoureux… Mais, si Nola partageait ses sentiments, elle n'avait que quinze ans, et Harry, trente-quatre… Convaincu de l'innocence de son ami, Marcus s'installe dans le New-Hampshire, chez Harry, pour y mener son enquête. Une enquête qui dépassera bientôt le « simple » cadre policier et qui l'amènera à se questionner sur lui-même et sa condition (supposée) d'écrivain.
Ce roman de près de 665 pages est un véritable « page-turner ». le suspens est maintenu jusqu'à la fin, par de multiples rebondissements (dont certains manquent toutefois de crédibilité).
C'est donc un bouquin très distrayant, mais qui n'apporte pas vraiment autre chose. Pourtant, il y aurait eu matière à… le domaine de la création littéraire par exemple pouvait être davantage exploité. Joël Dicker se contente de nous donner 31 conseils (par la voix de Harry Quebert) dont certains donnent franchement à sourire (par exemple, le conseil n°23 « n'écrivez que des fictions, le reste ne vous attirera que des ennuis » ou le n°29 « «écrire des livres ce n'est pas rien : tout le monde sait écrire, mais tout le monde n'est pas écrivain »)… L'histoire d'amour entre Harry et Nola est d'une mièvrerie insondable… sans doute pour « rattraper » la différence d'âge très dérangeante (Dicker n'est pas Nabokov !).
Pour terminer, en paraphrasant une critique publiée par le Monde, ce livre est un bon polar, qui ne révolutionne pas le genre, et « dont la présence sur les listes automnales est un mystère plus épais que celui qui nourrit son intrigue. » ce roman ayant été tout de même sélectionné pour le Goncourt 2012 !
Mention spéciale à la couverture (Edward Hopper « Portrait of Orleans » 1950).
Commenter  J’apprécie          3010





Lecteurs (69775) Voir plus



Quiz Voir plus

Savez-vous la vérité sur l'affaire Harry Quebert ?

Que sont Harry et Marcus ?

père et fils
frères
amis
collègues de travail

24 questions
2486 lecteurs ont répondu
Thème : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël DickerCréer un quiz sur ce livre

{* *}