La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Marcus Goldman, écrivain qui a connu un succès phénoménal avec son premier roman, est victime de la page blanche en 2008. Plus d'inspiration. Il rejoint son ami et mentor, Harry Quebert, écrivain célèbre qui fut son professeur. Mais Marcus finit par retourner à New York, toujours incapable de commencer le moindre manuscrit. Soudain, le corps d'une adolescente portée disparue depuis 1975 est retrouvé dans le jardin d'Harry, qui avoue aux policiers avoir aimé cette jeune fille. le scandale est retentissant ; toute l'Amérique voue aux gémonies l'ancien auteur respecté. Mais Marcus ne croit pas que son ami ait pu la tuer, et il revient à Aurora pour mener son enquête.

Ce roman policier a connu un destin incroyable, que faut-il en penser quand on le lit plusieurs années plus tard, une fois que la vague est passée ? A mon, avis, il s'agit un bon polar, qui contient certains ingrédients qui ont fait le succès du genre : une ambiance américaine, et plus précisément cette Amérique campagnarde où tout le monde se connaît, de multiples personnages qui cachent des secrets, des fausses pistes et des rebondissements qui rebattent les cartes.

L'histoire utilise aussi la mise en abîme : un roman qui décrit un écrivain qui écrit un roman sur une enquête en cours. Pourtant, cet élément n'est pas le plus intéressant de l'intrigue, car les conseils du mentor sur l'écriture — ou sur la vie — ne sont pas extraordinaires.

En regardant des critiques, j'ai vu que certains lecteurs attendaient beaucoup du livre grâce aux prix reçus (dont le prix Goncourt des Lycéens et le prestigieux prix de l'Académie Française), et qu'ils avaient été déçus. Je reconnais que ces belles récompenses étonnent, notamment le prix de l'Académie Française : la prose est classique mais sans effet, le vocabulaire courant et les dialogues peu recherchés. Les mots d'amour ne font pas vibrer, loin de là ; et les extraits du merveilleux roman qu'aurait écrit Harry Quebert sont quelconques. C'est même le point faible du roman : il est difficile de croire au livre publié dans les années 70 qui serait reconnu comme un chef d'oeuvre quand les morceaux choisis sont si pauvres ; il est impossible de se figurer un amour lumineux entre Nola et Harry alors que leurs déclarations d'amour sont si basiques.

Malgré tout, Joël Dicker sait mener une intrigue policière, et il a un certain talent de « page turner ». À tout moment, le lecteur se demande qui est l'assassin, et la fin m'a surprise (dans le bon sens : un polar où la résolution de l'énigme n'était pas aisée, avec un élément sur le fameux roman qui a rendu célèbre Harry qui m'a plu).

En conclusion : à lire comme un policier solide qui ménage ses révélations, et c'est déjà beaucoup.

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J'ai détesté adorer ce livre ! L'ambiance est plaisante, les personnages attachants, l'écriture passionnante. Mais je ne suis pas très fan des enquêtes et des polars. Je n'aime pas qu'un livre m'impose son rythme. Ma lecture devient impatiente et je me mets à lire vite alors que je préfère tellement prendre mon temps, relire des passages, m'évader en lisant. Ca a été un très bon moment de lecture mais je préfère éviter d'enchaîner ce genre de livres, ca me stresse !!!

Ce livre raconte une histoire d'amour passionnel ayant existé entre un homme adulte et une jeune fille mineure, ainsi que la reconstitution de certains faits autour du meurtre de celle-ci après trente ans. Il est l'occasion de réfléchir sur les sentiments, mais également sur l'écriture et la panne d'inspiration, puisque deux romanciers du roman discutent souvent de leur art d'écrire.

Le jeune écrivain Marcus Goldman vient à la rescousse de son ami Harry Québert, également auteur, accusé du meurtre d'une jeune fille de 15 ans. Marcus décide d'enquêter auprès des villageois d'Aurora et les langues se délient toutes, un peu comme celles des iguanes. On va de surprise en surprise. Ce livre vous balade sans cesse d'une théorie à l'autre, et vous fait vivre la progression d'une enquête au jour le jour. L'espiègle Sergent Gahalowood aide Marcus dans ses recherches (ou plutôt l'inverse) et ils constituent ensemble un duo fort sympathique, faisant chaud au coeur par les temps qui courent.

J'ai passé un bon moment avec ce livre. de nature perplexe quant à l'identité du suspect potentiel, j'ai été un peu étonnée, une fois l'heure venue du dévoilement de la vérité, car le suspense s'était atténué tout au cours d'un rythme pépère, où l'auteur préférait creuser davantage la psychologie des personnages, ce sur quoi il a eu raison.

Au finish : j'ai aimé ce livre foisonnant qui m'a fait passer un excellent moment. Je le trouve bien construit, adroit, d'une grande finesse psychologique, périlleux, subtil, nuancé, et pour toutes ces raisons, je le recommande volontiers.

Marcus Goldman fameux écrivain en panne d'inspiration part chez son mentor pour guérir de cette angoisse de la page blanche.

Le roman commence sur cette visite et la découverte du corps d'une jeune fille de 15 ans dans le jardin du vieux mentor Harry Quebert, lui aussi grand écrivain.

Tout se complique quand les liens se font entre les différents habitants d'Aurora et Harry et surtout que tous sont liés d'une manière ou d'une autre à Nola, la jeune fille assassinée.

N-O-L-A.
Quatre lettres qui hantent ce roman. Marcus se lance alors dans l'enquête de sa vie pour innocenter son mentor du meurtre odieux de la jeune fille.


Truffés de faux-semblants et de rebondissements, ce grand roman policier malgré quelques longueurs à mi-parcours reste haletant et captivant de bout en bout. Rondement mené par l'auteur, cette mise en abîme de l'écrivain est une vraie fresque de l'humanité dans ces penchants les plus noirs et les plus beaux à la fois.
Une très belle découverte.

Je viens de terminer ma lecture. Une lecture bien agréable que j'aurais sûrement encore plus appréciée si je l'avais lue plus rapidement, sans trop de coupures.
Beaucoup de rebondissements dans ce livre. Peut-être un peu trop.
Suite à une panne d'inspiration pour écrire son deuxième livre, Marcus va rejoindre son "maître", l'écrivain célèbre, Harry Quebert. Ce dernier va être accusé du meurtre de Nola, jeune fille de 15 ans, assassinée et enterrée dans son jardin, 30 ans plus tôt. Marcus ne croira pas à la culpabilité de son ami et enquêtera afin de prouver son innocence.
Tout au long du livre, chapitre après chapitre, on ira de rebondissement en rebondissement jusqu'à apprendre la vérité sur cette disparition.
Chaque chapitre débute par un des 31 conseils qu'Harry prodiguera à son élève pour lui permettre de devenir, un jour, lui-aussi, un grand écrivain.
Le monde de l'édition n'est pas épargné. le but principal de l'éditeur de Marcus étant de faire de l'argent, toujours plus d'argent, de n'importe quelles façons, sans se soucier des répercussions.

Quelques mois avant l'élection présidentielle américaine de 2008, Marcus Goldman, un jeune auteur à succès, s'inquiète car il n'a pas écrit le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur. Son ancien professeur à l'université et mentor, Harry Quebert, l'appelle car il a été arrêté et est accusé du meurtre en 1975 de Nola Kellergan, 15 ans. Marcus veut défendre son ami et part dans le New Hampshire enquêter. Il va remonter le fil du temps pour trouver ce qu'il s'est passé et montrer l'innocence de Harry. Mais l'enquête de Marcus dérange et quelqu'un cherche à l'intimider. le jeune homme rencontre les proches de Nola qui ont tous quelque chose à se reprocher. Parallèlement, cette enquête va constituer le scénario du nouveau livre de Marcus.

Cela faisait bien longtemps que je souhaitais découvrir ce roman qui a et a eu tant de succès à sa parution. J'avais lu des critiques très contradictoires de ce livre et je voulais vraiment me faire ma propre opinion.
Je n'ai pas été déçue par ce roman policier volumineux (640 pages !). Je n'ai pas trop l'habitude de lire des romans aussi longs, j'ai toujours peur de me lasser en cours de lecture mais là, j'ai tenu bon et je ne le regrette pas, même si j'ai trouvé parfois quelques longueurs et que certains passages auraient pu être réduits.
Il y a de très nombreux personnages dans ce livre mais ils sont tous très caractéristiques et bien campés, certains sont attachants (comme le jeune Travis Dawn), d'autres plutôt comiques (comme Tamara Quinn ou la mère de Marcus).
L'auteur a beaucoup d'imagination pour créer ses personnages ou son intrigue qui rebondit constamment et ne fait que créer le doute dans l'esprit de son lecteur. Je ne me suis pas du tout ennuyée lors de cette lecture et ce, malgré le volume du livre !
Ce roman souligne la duplicité de chacun des personnages, aucun n'est irréprochable, chacun a quelque chose à cacher. Je trouve qu'ils sonnent vrai et sont très crédibles, on a l'impression d'assister à une vraie enquête policière plutôt que de lire une oeuvre de fiction et c'est sans doute pour cela que j'ai lu aussi rapidement ce roman en quelques jours.
Ayant beaucoup aimé ce livre primé à plusieurs reprises, je lirai peut-être les deux autres livres de Joel Dicker en commençant éventuellement par "La disparition de Stephanie Mailer" dont le thème me plaît plus.

Force est de constater que les critiques divergent pour ce roman de Joël Dicker, jeune Lauréat du prix Goncourt des lycéens 2012. Sans le conseil de ma soeur, je serai peut-être passée à côté de ce roman qui m'a littéralement happé du début à la fin. Il faut reconnaître que les rebondissements et les fausses pistes de l'enquête s'enchaînent avec une concordance saisissante qui n'en finit pas de nous surprendre tant et si bien que l'on se demande jusqu'où l'auteur va nous mener. Tous les éléments sonnent juste entre ces deux périodes à Aurora. Celle de la disparition de la jeune Nola en 1975 et de la découverte macabre de son corps en 2008 dans le jardin d'Harry Québert, arrêté pour être l'auteur présumé de ce crime crapuleux. À aucun moment je n'ai perdu le fil de l'histoire. Ce roman m'a tenu en haleine jusqu'à la fin tant l'intrigue est efficace. En Alliant amour, vengeance et psychose, l'auteur nous ouvre une porte sur les dessous du bisness de la presse à sensation, de son fonctionnement et dysfonctionnement, histoire de vendre toujours plus, au détriment de la vérité. Et quelle vérité que celle de l'affaire Harry Québert !

"-Lorsque vous arrivez en fin de livre, Marcus, offrez à votre lecteur un rebondissement de dernière minute.
- Pourquoi?
- Parceque qu'il faut garder le lecteur en haleine jusqu'au bout. C'est comme quand vous jouez aux cartes: Vous devez garder quelques atouts pour la fin "
Cet extrait résume parfaitement le contenu de ce roman que l'on aime un peu, beaucoup ou pas du tout....

Un best seller est toujours une lecture particulière... Surtout quand on le lit plusieurs années après... On aurait tendance à entamer la lecture avec tellement d'attentes que le livre ne peut pas nous surprendre agréablement. S'il est bon, ce sera normal. S'il a des défauts (et quel livre n'en a pas), il sera décevant.

Heureusement pour "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", j'avais déjà vécu une expérience oh combien décevante avec un autre best-seller, il y a quelques années (Da Vinci Code, pour ne pas le nommer). Je m'attendais donc autant à être déçu que séduit.

Alors non, ce livre n'est pas parfait. J'ai trouvé certains passages assez lénifiants dans la description de la romance principale. J'ai été plus séduit par l'aspect livres imbriqués les uns dans les autres et introspection de l'auteur qui parle de l'écriture.

En tout cas, il y a une recherche dans la construction narrative, un style plutôt bien recherché sans être révolutionnaire. Et on passe un moment agréable et on a entre les mains un "page turner" dont les 800 pages passent très vite.

Un best seller qui n'est donc pas usurpé et qui me donne envie de découvrir à la fois le premier roman de l'écrivain (beau clin d'oeil quand on a lu le livre que ce soit avec le deuxième livre qu'il connaisse le plus de succès) mais aussi la "suite" qu'il semble y avoir donné. A l'inverse, je n'ai pas encore lu d'autres Dan Brown...

3ème livre de Joel Dicker que je lis! J'ai adoré le premier lu, le livre des Baltimores (qui est en fait son 3ème roman). j'ai adoré le 2ème lu, La disparition de Stephanie Mailer (qui est en fait son 4ème roman). J'ai beaucoup aimé ce dernier livre lu, La vérité sur l'affaire Harry Québert (qui est en fait son 2ème roman et celui qui l'a propulsé au rang des auteurs qui comptent de cette décennie). Mais, mon sentiment est un peu mitigé. En effet, le parallélisme de construction entre La Disparition de Stéphanie Mailer et La Vérité sur l'affaire Harry Québert m'ennuie un peu. Car si l'écriture de Joël Dicker faite de retournements de situation et de coups de théâtre m'a emballée dans La Disparition de Stéphanie Mailer, elle m'a surprise dans La Vérité sur l'affaire Harry Québert, et j'ai bien peur qu'elle ne me lasse dans un prochain livre. Alors, Joël Dicker va-t-il savoir se renouveler afin de garder son lectorat ? La réponse lors de la sortie de son prochain roman...

De péripétie en rebondissement, cette affaire m'aura tenue en haleine autant qu'un roman policier !
J'ai été captivée par ce gros bouquin et ses personnages aux vies emplies d'amour, de jalousie, de honte, et de secrets.
Une intrigue très bien ficelée et bien écrite.
(lu 2014)