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sur 6706 notes
Genève. Un hôtel huppé où l'auteur himself y séjourne pour quelques vacances. Entre deux plaintes au sujet de son éditeur décédé l'année précédente, il y fait la rencontre de Scarlett, riche héritière en fuite d'un mari violent. Elle l'accoste, le reconnaît, il est l'Écrivain, et voilà que la donzelle souhaite comprendre les mécanismes de l'écriture. Il tente de lui apprendre, s'essaie à la difficile explication de la création d'un roman. Ça pourrait être intéressant, mais bien vite cette idée s'efface au profit d'une enquête qui tombe mystérieusement sous leurs paluches : pourquoi n'y a-t-il pas de chambre 622 ?

Le roman présente deux temporalités : celle de l'Écrivain qui enquête sur le mystère d'une absence de numéro. Et la seconde, qui nous replace des années auparavant, avec Macaire, un jeune banquier à qui la présidence de la banque familiale pourrait lui être compromise. Deux temporalités sont aisées à saisir, mais l'auteur en rajoute, tartine des événements “16 ans plus tôt”, “vingt ans plus tôt”, “la veille du meurtre”, “cinq mois plus tôt”... et cette accumulation de date devient complexe à retenir, quasi impossible à broder sur une ligne du temps. On valse d'une date à l'autre sans aisance.

On se perd. On abandonne tout intérêt pour l'affaire qui, sur la fin, s'emmêle dans plusieurs deus-ex machina, épuisant toute possibilité d'être surpris, engendrant dépit. Un livre qui aurait pu être tranché d'une bonne centaine de pages. Un roman qui n'a pas su me plaire et dont, malheureusement, je ne parviens pas à en extirper le moindre grain de positif. 

On accumule les clichés, ainsi qu'un tissage d'intrigue trop emmêlé pour qu'il y ait un soupçon de crédibilité. 

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Le succès du quelconque.
Pour moi, l'énigme ne se situe pas dans la chambre 622 mais dans l'incroyable succès des romans de Joel Dicker.
En rapatriant l'intrigue de son nouveau roman dans sa Suisse natale, le Roger Federer des lettres helvètes, le style en moins, a aussi embarqué son habituel excédent de bagages : 550 pages avec des trous dans la raquette.
Un écrivain à succès qui s'appelle bizarrement Joël (mais où va t'il chercher tout cela ?), va soigner, le pauvre chéri, un gros chagrin dans un Palace des Alpes Suisses. La vie est vraiment trop dure pour ce gendre idéal. C'est du Zola avec une Rolex au poignet. Il découvre avec sa voisine de chambre un peu collante qu'un meurtre non résolu s'est produit quelques années plus tôt dans ce zoo à millionnaires. L'hôtel a rebaptisé la chambre 622 en 621 bis dans un élan de créativité qui rendrait jaloux n'importe quel lauréat du concours Lepine, pour effacer cet évènement de la mémoire collective. le fameux Joel et l'inspirante Scarlett, vont mener l'enquête qui, Suisse oblige, Cold case d'attaché case, aura pour décorum une histoire de succession à la tête d'une grande banque d'affaires. On n'est pas dans le braquage d'un carnet de timbres à la Poste du village.
Pour quelques lignes, je vais essayer d'être moins taquin et reconnaître de réelles qualités à ce roman. La construction est celle d'un architecte fan de légos et les sauts dans le temps soulignent une mécanique narrative sans accroc. Avouons aussi que s'il n'est pas révolutionnaire d'ignorer le pédigrée d'un tueur avant le dénouement de l'intrigue, il est plus rare de devoir deviner aussi l'identité de la victime. L'auteur connait bien son affaire, le lecteur est manipulé par un osthéo du suspense qui malaxe son récit de faux semblants et il y a tant de rebondissements dans l'histoire que nous ne sommes pas loin d'une compétition de trempoline. J'ai trouvé ce côté feuilletonesque plutôt divertissant. le rythme s'accélère au fil des chapitres de façon opportune pour capter l'attention et la fin du récit, imprévisible, ressemble au dénouement d'un vieil épisode de la série Arsène Lupin avec Georges Descrières où les masques tombent au propre comme au figuré. le cahier des charges d'un bon petit polar est donc rempli selon moi. Mais sans plus... et avec des moins.
Les noms des personnages sont aussi bizarres que romanesques (Sinior Tarnogol, Macaire Ebezner , Lev Levovitch…) mais en terme de profils psychologiques, c'est du 0 sur l'échelle de Sigmund. Encéphalogramme trumpien. C'est ce manque de profondeur d'esprit qui m'incline à ranger hélas les romans de Joel Dicker dans le tout venant de ma bibliothèque.
Cet auteur excelle selon moi dans la construction du récit mais ses carences en second degré, une cure s'impose, ruinent ses tentatives introspectives. Ses personnages devraient se limiter à agir et avoir l'interdiction de s'asseoir et de réfléchir.
C'est dommage car les hommages glissés dans le roman à son défunt éditeur et pygmalion à travers le récit de souvenirs communs sont touchants et empreints d'une vraie sincérité mais cette plume d'éternel adolescent et cette incapacité à plonger sous la surface des choses frustrent le lecteur que je suis.
Je reste donc sur ma faim alors que le roman est plutôt calorique.

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Impossible d'aller jusqu'au bout de ce livre navrant à tout point de vue. Dicker est une énigme pour moi. Ces deux premiers romans m'avaient emballée comme nombre de lecteurs. Mais depuis, ce n'est que déception et celui-ci n'échapper pas à la règle; écriture plate, intrigue prévisible, personnages caricaturaux.
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Bon, c'est mon deuxième Dicker. En fermant le premier, qui était presque aussi le sien (en terme de célébrité) et qui bénéficiait de critiques dithyrambiques, je m'étais dit : « mon gars, t'es pas dans le trip mainstream exigé en la circonstance, c'est quand-même pas, ce bouquin, le chef d'oeuvre qui fait tomber la bonne société en pâmoison ? »
Alors après avoir souri en voyant passer les suivants, je me suis donné une deuxième chance.
Et j'ai bien fait car, j'ai trouvé cet opus bien meilleur que le gars Harry. Et surtout j'ai bien mieux compris pourquoi je n'aime pas cette littérature.
C'est donc très bien construit, un petit bijou de complexité. Certains pourront s'extasier devant une telle prouesse narrative, mais personnellement, je crois que le mieux est parfois l'ennemi du bien. C'est tellement emberlificoté que je suis incapable de savoir si tous les indices, tous les faits sont réellement cohérents. Mais sans doute l'est-ce car c'est comme l'horlogerie Suisse, précis.
Et je ne doute pas qu'il y ait un vrai travail de découpage derrière cette énigme policière. Je me suis perdu dans les temps, l'auteur ayant pris un malin plaisir à aligner cinq ou six temporalités différentes. Un vrai labyrinthe.
Précis donc mais précieux aussi, comme leurs coffres cette fois. Ah quelle belle société nous est narrée ici. On ne bouffe pas sur le pouce des sandwichs dans ces romans Genevois, on déjeune, on soupe, on déguste des mets toujours très raffinés. On devine que l'auteur n'est pas en manque de connaissance sur ces pratiques culinaires sociétales. Au pire, la cuisine rapide pour nos personnages principaux : des tagliatelles au homard, mais juste parce-que le majordome n'a pas eu le temps d'acheter des truffes au marché bio de Verbier.
Car bien sûr tous ces héros qui émeuvent les critiques littéraires de Paris, de Lausanne et de Luxembourg (surtout de ce petit paradis mais est-ce surprenant ?) ne savent rien faire sans l'aide d'une armée de domestiques qui les transportent, les nourrissent, les habillent, leur font les courses, les aiment même comme de bons laquais.
Bien sûr ils ont des compétences tout de même, il faut être juste. En placements financiers juteux (Suisse oblige), en « rôle playing » aussi. Pas pour passer une soirée à jouer à « advanced dungeons and dragons » ou « call of chtulhu », mais pour espionner les employés d'hôtel et dénoncer éventuellement des comportements inappropriés de ces serviteurs plébéiens envers les riches clients qui fréquentent ces palaces Suisses. Grande tradition comique Suisse sans doute (Thomas Wiesel doit se retourner dans sa tombe).
Pareil, on n'est pas dans des lieux anodins. Suites quinze étoiles, villa à Corfou, limousines et voitures de sport…
Pour finir ce tableau, c'est le thème de la filiation qui est mis en exergue : fils de banquier tu es et tu seras . . .fils d'acteur tu nais et resteras . . . domestique tu es...etc...
Vous l'aurez compris, ce n'est pas tant la nature de l'intrigue qui m'ennuie, c'est le cadre.
Il ne m'intéresse pas.
Je n'ai ressenti aucune empathie pour aucun des personnages.
Leurs pseudo souffrances existentielles, leur volonté de dominer, de contrôler, de tromper, n'a même pas l'excuse de la nécessité, du concours de circonstances.
C'est l'anti polar noir : c'est le polar blanc
Blanc comme les neiges qui tombent là-bas, blanc comme l'argent qui est passé par leurs coffres, blanc comme les oies qui pépient à la recherche du bon parti pour avoir à éviter d'apprendre à faire la cuisine et se trouver un travail intéressant.
Pour couronner (et oui décidément) le tout, il nous fait un panégyrique de son éditeur décédé deux fois : en 2018 en vrai et une seconde (j'espère) dans ce livre. Oh que c'est touchant? Non, c'est nombriliste comme le reste.
C'est donc un exercice de style, mâtiné d'un hommage à son éditeur que livre Dicker, avec une histoire secondaire à l'eau de rose entre l'écrivain qui enquête sur tout ce que je viens de décrire et la riche (encore ?) héritière prénommée Scarlett et/ou sa voisine de palier... Peut-être faut-il aller voir les magazines people pour savoir à qui s'adressent ses clins d'oeil. Personnellement, cela ne m'intéresse pas.
Il serait temps que ce fils de politicien-écrivain revienne parmi les citoyens de base. Au vingt-et-unième siècle, cette histoire de « fils de » n'a plus de sens dans l'imaginaire collectif, n'en déplaise à nos maîtres.
C'est brillant et sans profondeur. La dernière phrase du livre est à replacer dans le contexte de ce que je viens de décrire pour en apprécier toute la saveur.
Finalement, zéro étoile pour le fond, cinq pour la forme parfaite. Moyenne : 2 arrondi à 0,5 (Je compte moins bien que ses personnages, moins habitué qu'eux aux bilans annuels des banques).
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Je suis éberlué ! En dépit de la controverse que le livre suscita, il y a huit ans, avant que je n'écrive mes premières critiques, je garde un bon souvenir de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, premier best-seller de Joël Dicker. Dans le Livre des Baltimore, paru en 2015, je m'étais efforcé de faire preuve d'humour pour démonter les artifices de « littérature-marketing » mis en place pour plaire au plus grand nombre. Cela ne m'avait pas empêché de trouver le livre plutôt agréable.

Mais dès les premières pages de L'énigme de la chambre 622, je me suis demandé si c'était moi qui avais changé ou si l'auteur, dont les qualités de conteur sont indéniables, avait renoncé à toute crédibilité littéraire au profit d'un positionnement ultra-populaire, en assumant la diffusion en librairie d'une sorte de produit hybride de chick-lit et de polar de gare.

Je ne juge personne, il vaut mieux lire des histoires niaises que ne pas lire du tout. Mais une fois rendu hommage aux vertus civilisatrices de Joël Dicker, je m'arroge le droit, après m'être cogné les six cents pages du livre, de laisser libre cours à mon ressenti personnel.

L'auteur se met en scène dans l'écriture d'un livre, dont le sujet est une enquête policière où l'entraîne une jolie femme. La narration révèle une intrigue aux multiples rebonds, superposant trois époques : celle de l'enquête et de l'écriture du livre, celle d'un meurtre non élucidé dans un hôtel de luxe de la station de ski valaisanne de Verbiers, et « quinze ans plus tôt ». Les nombreuses péripéties se tiennent, mais leur cohérence ne vaut que par le recours à des ficelles enfantines ou abracadabrantes, à la limite du réalisme.

L'intrigue inclut un scénario de romance qui s'étale en « je t'aime moi non plus » sur les six cents pages. Joël Dicker a probablement relu récemment Belle du Seigneur, car on y trouve quelques « trucs » – je n'ose parler de références ! – puisés dans l'idylle mythique d'Ariane et de Solal : l'élégance provocante de Lev, les bains moussants de la très belle Anastasia, l'ennui mortel de l'amour parfait, avec en clin d'oeil, une étape à Corfou, l'île natale du grand Albert Cohen.

Les dialogues sont d'une insignifiance à pleurer – ou à pouffer de rire – pour des personnages présentés comme des banquiers de grande envergure. Ridicule ! Et j'allais oublier, dans le même esprit, les artifices de théâtre de boulevard, avec des personnages qui sortent par la porte de droite, juste au moment où d'autres entrent par celle de gauche.

Six cents pages ! C'est insupportablement long, même si les chapitres se terminent par des mises en suspens. Des artifices éculés qui m'ont rappelé mon abonnement d'enfance à Tintin, dont les aventures hebdomadaires se terminaient régulièrement par une image illustrée de grands points d'exclamation et d'interrogation, pour m'inciter à me précipiter sur la suite, la semaine suivante. C'était presque plus subtil.

J'ai toutefois apprécié quelques pages. Elles n'ont rien à voir avec l'intrigue ; l'auteur y rend hommage à une personne décédée l'année dernière, Hubert de Fallois, un grand éditeur, auquel La vérité sur l'affaire Harry Quebert doit son succès planétaire et un jeune plumitif inconnu sa destinée de star. Je me demande si ce grand spécialiste de la littérature et de l'édition n'a pas manqué au parachèvement de L'énigme de la chambre 622. J'ai noté des irrégularités dans le traitement des soixante quatorze chapitres : la syntaxe est généralement correcte, mais certains passages donnent vraiment l'impression d'être restés au stade du premier jet, sans être retravaillés, comme s'il avait fallu se presser pour que le livre soit disponible en librairie au début de l'été. Il est vrai qu'il aurait été vain de paraître en septembre, en vue des prix littéraires. A chacun de choisir les exigences à privilégier.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Franchement, si nos banquiers Suisses sont aussi stupides que dans ce roman, on a du soucis à se faire ! Et je ne parle pas du style, on dirait un étudiant qui écrit son premier livre.
Les discussions et dialogues sont d'un neuneu désolant. le passé simple, utilisé lors de conversations avec Scarlett ou autre, passe assez mal. Je me demande si je vais avoir le courage de lire la fin.
L'histoire de Jean-Béné, (franchement ? Jean-béné??? mdr !!) et toute cette clique de nantis affublés de 3 neurones, c'est d'un lassant !
A se demander si les éditons ne l'ont pas édité par complaisance. Je trouve ce livre très mauvais. Désolée, mais tout "pue" la pédanterie, et cela m'a fortement ennuyée.
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C'est à la page 160 que j'abandonne cette énigme.
Rien dans l'histoire ne me donne envie de savoir la suite, de découvrir ce qui s'est passée dans cette chambre 622. On ne sait même pas qui est mort !!
Et je trouve les personnages sans consistance, soit disant des hommes et femmes de la haute société genevoise, des banquiers d'établissements internationaux, qui discutent entre eux comme des personnages de mauvaise série B., qui élaborent des plans à deux balles !
Ce livre est pour moi d'une grande incohérence. Je trouve l'écriture de Joël Dicker à la limite du supportable tant c'est banal et peu abouti.
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Un hommage à Vladimir Dimitrijevi et Bernard de Fallois ne pouvait que m'attirer puisque, lecteur assidu de Chesterton, Pierre Gripari, Vladimir Volkoff, Eugenio Corti, notre bibliothèque est riche d'oeuvres éditées par « l'âge d'homme » et « de Fallois » et j'ai donc apprécié « L'énigme de la chambre 622 » qui surprendra les lecteurs habituels de Joel Dicker car l'intrigue policière n'est qu'un prétexte utilisé par l'écrivain pour honorer feu son éditeur à qui il doit son immense réussite.

Ce qui m'a enthousiasmé, ce sont ces pages de mémoire et d'hommage d'un jeune auteur à son père spirituel. Avec pudeur et émotion, l'écrivain se dévoile et révèle ce que ses deux co-éditeurs et surtout Bernard de Fallois lui ont transmis.
Ce qui m'a régalé c'est l'intrigue, aux engrenages et au mouvement de qualité helvétique, montée comme un scénario de série TV avec ses trois espaces temps et les rebondissements qui sont le charme des feuilletons.
Ce qui m'a plu c'est l'évocation de la Suisse, de ses montagnes et de ses lacs, de ses hôtels et de ses banques.

Ce qui m'a (un peu) déçu ce sont les personnages aussi superficiels et caricaturaux que les People de la presse à scandales et la critique injuste des policiers et des espions suisses. Et chacun sait que je suis peu favorable aux romans abusant de dialogues …

En refermant ce page turner je me suis finalement demandé si le succès de Joël Dicker survivra au décès de Bernard de Fallois ?
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Que dire de ce roman ?
Par où commencer ?
L'ai-je aimé ou pas ?
Autant de questions qui me viennent après avoir refermé ce pavé diabolique, le dernier né de Joël Dicker.
Le moins que je puisse dire c'est qu'il ne m'a pas laissée indifférente.
Je ne dirai que deux mots de cette histoire complexe que je me sens bien incapable de résumer.
L'écrivain, qui n'est autre que Joël Dicker, se voit attribuer la chambre 623 dans le palace suisse qu'il a choisi pour se ressourcer.
En longeant le luxueux corridor à la suite d'un employé zélé, il constate l'absence de la chambre 622, mystérieusement remplacée par la 621 bis. Curieux, Dicker se renseigne auprès du personnel et découvre bientôt qu'un évènement mystérieux a perturbé la tranquillité de l'hôtel quelques années plus tôt.
Et si Joël Dicker tenait là le début d'un nouveau roman ? En tout cas sa voisine de chambre, la belle Scarlett va s'employer à l'en persuader.

A partir de là, l'auteur nous entraîne dans une histoire aussi diabolique qu'improbable nous plongeant dans un abîme de doutes et de questionnements. On pense avoir trouvé le fin mot de l'histoire, mais impossible, il reste encore 400 pages ou 300 ou moins, mais le mystère reste toujours aussi opaque.
Lasse de me perdre en conjectures, je me suis laissée guider, je me suis perdue cent fois, mais par d'habile retour arrière, l'auteur à toujours réussi à me remettre sur le chemin pour quelques pages de répit.

Bien sûr, on peut déplorer une écriture assez simple, une foultitude de clichés, des situation abracadabrantesques, et que dire des personnages ô combien caricaturaux.
J'ai failli abandonner dix fois, mais j'ai continué et je ne le regrette pas.
L'énigme de la chambre 622 est un roman qu'il faut accepter comme un moment de détente sans trop se poser de questions.
Pour de nombreux lecteurs cela peut ne pas être suffisant, mais pour ma part, je suis convaincue.
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Livre puéril, mal construit avec des personnages caricatures, des relations au burin...absolument pas crédible. Passez votre chemin et ne vous faites pas avoir par le marketing ! Il y a tellement de bons auteurs de thrillers/policiers. Après ce pavé indigeste, j'ai lu Avakanche Hôtel : policier en Suisse aussi mais subtil, bien écrit et une vraie énigme !! (De Niko Tackian.
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