William Dickinson/5
8 notes
Résumé :
Qui se cache derrière le masque de respectabilité de Betty Clark, cette mère de famille exemplaire ? En quelques jours, le passé tumultueux de la jeune femme resurgit et la plonge dans l’horreur.
Tout commence par un banal adultère. Homme de confiance d’un courtier en diamants, son mari, John, qu’elle adore, s’est laissé séduire par la « terrible » Cool. C’est alors qu’intervient le diable sous les traits monstrueux d’un obèse milliardaire qui n’est autre que... >Voir plus
Tout commence par un banal adultère. Homme de confiance d’un courtier en diamants, son mari, John, qu’elle adore, s’est laissé séduire par la « terrible » Cool. C’est alors qu’intervient le diable sous les traits monstrueux d’un obèse milliardaire qui n’est autre que... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Betty Clark est une femme calme et discrète. Son mari, John, travaille pour la société Diamond & Cie, spécialisée dans la revente de diamants. Chargé du transport de ces derniers, il fait la connaissance un beau jour de Cool. Mais cette rencontre n'est pas le fruit du hasard, Cool n'en veut qu'aux diamants. Betty va entrer dans la danse car le patron de la société n'est autre que son oncle. Betty sauvera-t-elle son couple ? Parviendra-t-elle à évincer son oncle de cet engrenage ? Ce thriller décevant est hélas laissé en suspens. de plus, la traduction est catastrophique. Mais quand on découvre qui se cache derrière le pseudonyme de William Dickinson, on en reste pantois. Oui, cet écrivain est en réalité Christine Arnothy, femme de lettres française. Alors pourquoi une traduction en français !!!! Et pour finir, on apprend que cette auteure était une connaissance du PDG des Editions Albin Michel. Ah, je comprends mieux pourquoi ce thriller mi figue mi raisin a été publié ..... !!!
Mrs Clark, dont la mari travaille pour une société qui exporte des diamants, voit sa vie paisible bouleversée le jour où elle apprend que son époux l'a trompée. Plus terrible encore, elle comprend que leur couple est manipulé.
Derrière toutes ces ignobles manoeuvres se dessine l'existence de son oncle Willy, grand patron de la société de diamants, qui fraude et tue pour assouvir son ambition et a le projet de sortir illégalement des pierres précieuses du pays en se servant de Mrs Clark…
Betty Clark à lutter toute sa vie pour avoir un mari des enfants une maison enfin une vraie vie de famille heureuse. Mais voilà la vie ne va pas toujours comme on veut. Et en quelques jours son passé douloureux va refaire surface. Et le retour de celui-ci ne va pas la laisser indemne. Voici donc une histoire aux ressorts psychologiques et au suspense soutenu. Un bon polar plutôt agréable à lire mais que l'on oublie très vite….
Lien : https://collectifpolar.com
Derrière toutes ces ignobles manoeuvres se dessine l'existence de son oncle Willy, grand patron de la société de diamants, qui fraude et tue pour assouvir son ambition et a le projet de sortir illégalement des pierres précieuses du pays en se servant de Mrs Clark…
Betty Clark à lutter toute sa vie pour avoir un mari des enfants une maison enfin une vraie vie de famille heureuse. Mais voilà la vie ne va pas toujours comme on veut. Et en quelques jours son passé douloureux va refaire surface. Et le retour de celui-ci ne va pas la laisser indemne. Voici donc une histoire aux ressorts psychologiques et au suspense soutenu. Un bon polar plutôt agréable à lire mais que l'on oublie très vite….
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Citations et extraits (36)
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Toujours cette sensation d’être surveillée, de vivre sous une loupe. Des images décousues ponctuaient sa mémoire. Quelques séquences d’un film d’horreur. Révolte dans une prison. Un groupe s’acharne sur un homme qui gît à terre. Un corps désarticulé au milieu de la cour. La tête dans une flaque de sang. Puis changement de décor. Une maison délabrée, au milieu d’un terrain vague. Une femme à genoux, le visage en sang et en sueur. Un regard dément. Ses mains liées dans le dos. On lui envoie des coups de pied dans les reins. Elle tombe en avant. Son visage est maintenant près d’une chaussure d’un de ses tortionnaires. La femme perd connaissance lorsqu’on commence à lui brûler la plante des pieds. « Il faut la ranimer », dit quelqu’un. Et plus tard, trop tard, une voix : « On ne tirera rien d’elle. »
— Alors, madame Clark, comment ça va aujourd’hui ? Que désirez-vous ? Les tagliatelles sont toutes fraîches, les pâtes aussi et je viens d’ouvrir un jambon extra. Moelleux et pas gras, une splendeur...
Betty tentait de vaincre sa profonde antipathie à l’égard de l’Italien.
— Juste des pâtes fraîches, quatre tranches de rosbif et une bouteille de chianti.
Le bavardage des clients recouvrait un peu sa voix. Sandro, un œil sur le cadran de la balance et l’autre sur Betty, lança :
— Alors, on se le partage, le mari ? On est un couple moderne ? Il paraît que c’est à la mode... Sauf pour les Italiens comme moi, vieux jeu... J’aurais juré que M. Clark était un mari fidèle.
Betty tentait de vaincre sa profonde antipathie à l’égard de l’Italien.
— Juste des pâtes fraîches, quatre tranches de rosbif et une bouteille de chianti.
Le bavardage des clients recouvrait un peu sa voix. Sandro, un œil sur le cadran de la balance et l’autre sur Betty, lança :
— Alors, on se le partage, le mari ? On est un couple moderne ? Il paraît que c’est à la mode... Sauf pour les Italiens comme moi, vieux jeu... J’aurais juré que M. Clark était un mari fidèle.
e fugitif atteignit l’étroite rue qui puait. Le sang tambourinait à ses tympans. Derrière lui, dans Canal Street, la sirène d’une voiture de police déchira l’air. Mais la voiture ne quitta pas l’artère principale, elle s’éloigna et son avertisseur fut recouvert par d’autres bruits. Le garçon s’enfonça sous une porte cochère calcinée. Plaqué contre le mur recouvert de suie, il se calmait peu à peu, il attendait, immobile, les yeux fermés. Ne pas voir signifiait, pour lui, ne pas être vu. Puis, de nouveau, il regarda. Il fallait rester là pendant un bout de temps.
Wang avait déjà vu une exécution chez Harrison. Son python royal s’était enroulé autour du corps d’un supplicié. Harrison avait émis un curieux sifflement et le python, tout en fixant sa victime, l’avait serrée jusqu’au moment où l’homme avait craché ses poumons dans une bouillie de sang. Le python lui avait broyé la cage thoracique, il avait dégeulé sa vie en un immense rejet rosâtre. Wang aurait tué n’importe qui, n’importe où, pour échapper à ça.
Vendeuse patiente, elle aidait ses clients à choisir leurs cravates, leurs chemises. Elle connaissait bien les hommes, ces vieux enfants qui cherchent toujours une mère et qui s’attachent à une femme dès que celle-ci facilite leur existence quotidienne. Ne fût-ce que pour choisir un vêtement.
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