Pico Bogue, tome 11 : L'heure est grave

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Pico Bogue, tome 11 : L'heure est grave de Dominique Roques et Alexis Dormal.
Pico est un petit garçon plein d'interrogations sur le sens de la vie. Alors que, comme à son habitude Pico arrose ses proches de ses répartis pleines de vivacité et de logique, il voit surgir une ombre à l'horizon : l'âge de Papic.
L'angoisse pour la santé fragile de son grand-père le taraude au point qu'il va prendre la route, en vélo, avec ses amis, sans l'autorisation des adultes, pour retrouver son grand-père et répondre à ses questions existentielles...
J'ai beaucoup aimé ce tome 11, surtout les planches mettant le grand-père de Pico Bogue à l'honneur. A un moment il fait un malaise et l'enfant est évidemment inquiet pour Papic.
A ce moment là, un des amis de l'enfant a des réflexions hallucinantes pour son age, elles sont parfois très pertinentes même si elles ne tombent pas toujours bien. Il parle de la maladie, de la mort, avec ses mots qui font écho aux inquiétudes de Pico Bogue.
Il y a beaucoup d'humour, parfois un peu noir, et c'est excellent.
J'ai trouvé cette histoire là vraiment excellente car les enfants se posent énormément de questions sur la maladie, la mort, ce qu'il y a après.. Un enfant pourrait réellement avoir de tels réflexions, c'est criant de vérité.
Toutes les planches sont réussies, mais mes préférées sont vraiment celles avec Pico Bogue, Ana Ana et leurs grands-parents.
Les dessins sont magnifiques, les textes sont excellents et L'heure est grave est un album de qualité que j'ai adoré.
J'aime énormément cette série, et je la recommande sans aucune hésitation. J'ai le tome 12 sous la main, je ne vais pas tarder à le dévorer :)
Ma note : cinq étoiles.

Après avoir lu et découvert Pico Bogue avec le tome 1 La vie et moi, c'est avec le tome 11 que j'enchaine ma découverte, car malheureusement c'est le seul autre tome que j'avais sous la main. Je ne sais pas si j'ai raté beaucoup de chose de son évolution, mais en tout cas c'était un véritable plaisir de le retrouver lui et sa petite bande, sa soeur Ana-ana et leur parents.
Dans ce tome ce que j'ai apprécié surtout, c'est que contrairement au tome 1, qui est truffé d'une multitude de petites histoires, dans celui-ci on suit une trame : un accident de santé envoie le grand-père à l'hôpital, et cet évènement va un peu chambouler toute la petite famille.
On retrouve Pico et Ana-ana toujours aussi philosophiques drôles et sarcastiques, mais cette fois-ci avec une dimension d'inquiétudes et de tristesse pour leur grand-père, donc je les ai trouvé d'autant plus adorable et émouvant à suivre. Même leurs amis d'école qui vont tenter de leur venir en aide, sont tout aussi loufoques et mordant que nos deux héros.
Les planches sont toujours aussi belles et chatoyantes.
J'ai passé encore un excellent moment de lecture rempli d'humour et de tendresse ! J'ai hâte de découvrir les tomes suivants (et précédents pour le coup).

A la fois léger et profond (Pico s'inquiète de la santé de son papic), cela reste drole et si on ne rit pas à gorge déployée, on sourit beaucoup.
Pico n'est pas un surdoué (l'école et lui cela fait manifestement 2 voire plus), il joue avec les mots pour pouvoir ce qu'il veut (un caramel gratuit) ou ce qu'il ne veut pas (une punition pour avoir mangé tout le chocolat). Cela peut paraitre agacant mais moi j'adore!

J'ai beaucoup d'affection pour Pico Bogue, à la crinière de feu, intelligent et à la répartie vive, que je suis depuis sa création. Sa petite sœur, Ana-Ana est aussi dégourdie que lui, tellement éveillée et drôle qu'elle a aussi le droit à sa BD. Dans cet album, les questions des enfants face à la maladie et la mort sont abordées avec nuance et tendresse à travers l'inquiétude de Pico quand il apprend que son Papic est à l'hôpital. Ce numéro n'en reste pas moins très drôle. Si vous ne connaissez pas Pico Bogue, invitez-le chez vous !

Les personnages petits et grands qui gravitent autour de Pico Bogue et Ana Ana amènent leurs idées dans les conversations. Il y a Papic et Mamite, les grands-parents bienveillants, tonton Antoine qui a toujours l'air d'être dépassé par ses neveux, les copains d'école qui répondent toujours présents pour faire des bêtises. Les dessins sont toujours aussi fouillés et pleins de détails et les phylactères regorgent de discussions philosophiques ou terre à terre.