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3,95

sur 1994 notes
J'aime par-dessus tout les romans policiers parce que le crime exprime le mieux tout le paradoxe humain, sommes-nous des bêtes ou des dieux ? Tel est la question que les auteurs(es) nous posent à chaque roman que nous dévorons tels des voyeurs qui osons voir la face obscure de l'humanité. Moi qui ne connaissais Sherlock Holmes que de réputation et par la merveilleuse série éponyme ou Benedict Cumberbatch incarnait ce personnage bien avant Dr. Strange. Tout cela pour vous dire que j'ai lu Une étude en Rouge de Sir Arthur Conan Doyle publié en 1887, l'écriture moderne une vue de la société sans préjugé et surtout une histoire bien écrite. L'histoire de John Ferrier dans ce roman est manifestement une démonstration du génie de l'auteur. Bravo
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Comme beaucoup, mon premier Sherlock Holmes a été "Le chien des Baskerville", un roman qui m'a donné goût aux aventures de ce personnage haut en couleurs et de son acolyte,le fameux Watson. C'est chose faite avec "Une étude en rouge", court roman ou longue nouvelle et la première enquête du duo, dont la première partie se concentre sur l'enquête policière et la seconde, bien plus surprenante, sur la vie des personnages concernés par cette enquête, au fin fond de l'Utah aux États-Unis, lors de la fondation de Salt Lake City par les mormons. Pour tout dire, un livre intense et original auquel je ne m'attendait pas du tout.

Au final je me demande pourquoi je n'ai pas commencé par le début: l'intrigue est très intéressante, mais ce qui m'a le plus plu c'est l'introduction de ces personnages qui nous sont familiers, si ce n'est par les livres au moins par les nombreuses adaptations qui en ont été faites. La rencontre entre Holmes et Watson est mémorable, pleine de détails sur la personnalité de nos deux larrons, avec un Sherlock bien moins conventionnel et gentleman qu'il nous était présenté par la télévision (il y a longtemps c'est vrai,l'erreur a été réparée par les adaptations plus récentes), et qui l'est encore dans l'imaginaire de beaucoup, imbu de sa personne et exécrable socialement parlant, dont l'attitude fait parfois penser à celle d'un enfant qui ne sait pas gérer ses émotions et ses attitudes, et un Watson bien plus impliqué, qui n'est pas qu'un accompagnateur et ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qui sait rapidement gagner la confiance de Holmes.

En parlant d'adaptation, j'avoue regarder la série de BBC "Sherlock" (que j'adore), et même si les enquêtes ne sont qu'une inspiration, le caractère des personnages voire certains dialogues sont très fidèles, l'un me permettant d'encore mieux apprécier l'autre. J'ai donc passé un très bon moment, et je compte lire la suite des aventures de Sherlock Holmes et du docteur Watson petit à petit, elles se lisent facilement et ont autant de suspense que d'humour, ce qui je pense en fait une pause idéale entre deux lectures plus "lourdes".

Ça me rappelle qu'il y a une statue de Sherlock Holmes au Japon érigée en l'honneur de son traducteur, et qu'elle se trouve juste à côté de chez moi, mais je ne l'ai pas encore trouvée. Il va falloir que je mène l'enquête!


Challenge XIXème 2018
Challenge multi-défis 2018
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Cette étude en rouge est indispensable à lire puisqu'elle raconte la première aventure de Holmes et Watson.
On y retrouve déjà tous les ingrédients qui feront le succès de Sherlock Holmes avec une intrigue très bien construite et des déductions époustouflantes, avec en plus la particularité que cette histoire se déroule sur 2 périodes et à 2 endroits: à Londres et dans le Nevada des Mormons.
Il en résulte un court roman que je trouve assez original dans la série, bien que n'étant sans doute pas le plus facile à aborder.
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Il s'agit du premier titre du plus célèbre des enquêteurs anglais : sherlock holmes. On assiste donc à la première rencontre avec le Docteur Watson. Celui-ci raconte cette première enquête à la première personne avec ce style anglais que j'apprécie tout particulièrement.

On assiste donc à une enquête avec un déroulé qui m'a agréablement surpris. Ça pourrait certes être un peu tiré par les cheveux mais les détails sur lesquels notre enquêteur s'arrête sont assez fascinant, je dois dire. L'histoire est donc originale, la fin insoupçonnable.

Mon premier roman sur Sherlock était « le chien des baskerville ». Je l'avais apprécié sur le moment mais avec du recul, j'ai l'impression que ce roman m'avait déçu dans le sens où le charme anglais me semblait un peu absent de ce roman. Mais ce n'est peut-être qu'un souvenir tronqué. En tout cas, cette nouvelle lecture m'a convaincue de lire l'intégrale de Sherlock. Encore une résolution que je vais avoir du mal à tenir …
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Première enquête du duo Holmes-Watson, qui ne devait pas vraiment être un duo pour Conan Doyle...

Watson revient de la guerre en Afghanistan. Convalescent, il cherche un logement pas trop cher. Un ami lui parle d'un original qui fait des expériences médico-chimico-physico-(il)légales dans son laboratoire. Watson et Holmes se rencontrent et optent pour le 221B Baker street. C'est emballé pesé en très peu de pages. Car l'essentiel pour Conan Doyle est ailleurs. J'y viens.

Ensuite, on a quelques pages sur ce qui va devenir la marque de fabrique de Conan Doyle, et les prémisses de la police scientifique: les déductions et la pensée analytique de Holmes.

Puis survient le double meurtre de deux ressortissants américains. le premier empoisonné dans une maison abandonnée, le second poignardé dans la chambre de la pension où il demeurait avant de partir pour Liverpool. Holmes proclame qu'il voit clair dans ce double meurtre. Fin de la première partie, assez courte.

Début de la deuxième partie qui projette le lecteur en Utah, où une caravane de mormons recueille un homme (John Ferrier) et une jeune fille (Lucy) en plein désert, où ils seraient morts de soif et de faim, assurément. N'écoutant que leur bon coeur, les mormons monnaient leur aide contre une conversion à leur foi... de sacrés gaillards, ma foi !

A Salt Lake city qui se construit peu à peu, John Ferrier fait fortune au sein de la communauté, mais ne se marie pas. Il élève Lucy, devenue sa fille adoptive. Les pressions mormones sont de plus en plus vives pour que Ferrier soit polygame, ce qu'il refuse, et ensuite pour qu'il marie Lucy à un fils d'un des deux plus hauts dignitaires de la communauté. Or, Lucy aime Jefferson Hope, un "gentil", c-à-d un extérieur à la communauté. John Ferrier n'a qu'une possibilité : fuir avec Lucy et Hope. Hélas ils sont repris, Ferrier est assassiné, Lucy est obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, elle meurt peu après. Hope jure de se venger, il suit Stangerson et Drebber en Angleterre, où ces deux péquenots pensent être en sécurité (ils ont peur de Hope...). Fin de la deuxième partie.

Cette partie est longue, le style est plus travaillé que dans la première partie. C'est le corps du court roman. On est à l'origine dans du pur roman d'aventures. Pour l'anecdote, Conan Doyle emprunte le propos à R.L. Stevenson (qu'il apprécie). Il veut faire de Hope le personnage central du roman. Se mêlent également des influences de E.A. Poe (Auguste Dupin) ou de Gaboriau (influencé lui-même par Poe).

La troisième partie est très courte. On a droit (petit pataquès) de nouveau aux mêmes déductions et pérégrinations analytiques de Holmes. Redite assez étrange, d'ailleurs. Clap de fin.

Conan Doyle mettra un moment à fourguer son roman. Il en vend les droits (selon Wikipedia) contre 25 livres sterling de l'époque. Ce n'est pas un mauvais deal, mais ce n'est pas une somme fabuleuse non plus. le roman mettra ensuite 1 an à être publié. On ne peut pas en vouloir à l'éditeur... On se demande qui est le personnage principal. Holmes, Watson, Hope... sans oublier Gregson et Lestrade. Watson, outré par le fait que les lauriers reviennent à deux policiers qui n'ont rien fait, proclame haut et fort, face à un Holmes magnanime, qu'il va faire éclater la vérité... les carnets du Docteur Watson sont nés.

Au final, cela manque d'équiilibre, comme si Conan Doyle était devenu le prisonnier de Holmes (calqué sur un professeur d'université qu'il a fréquenté avec R.L. Stevenson)... comme si ce dernier avait pris le pas sur Hope. Simenon a dit un jour que le personnage principal échappait souvent à son auteur... Ici, Holmes n'est clairement pas encore "fini" ou défini. C'est un original, mais pas encore le misantrhrope imbu de lui-même que l'on aura par la suite. Mais tous les ingrédients sont là, et bien là, et Conan Doyle saura le reconnaître. Plus étrange, on découvre un Conan Doyle se dressant contre la communauté mormone. Il écrira plus tard un roman sur le Congo où il dénoncera les exactions de Léopold II, devenu roi des Belges. Ici, il dresse un portrait des mormons qui conduirait presque le lecteur à absoudre Hope pour son double crime.
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La loi des séries, décidément !

Après Roméo et Juliette, encore un livre que je pensais redécouvrir, et que, contrairement à ce que je croyais, je n'avais jamais lu !

Une étude en rouge est la première aventure du célèbre Sherlock Holmes. C'est Watson qui raconte ses déboires dans l'armée, sa rencontre avec Holmes, et cette première enquête...

On y découvre un Holmes bien différent de ce que les séries des dernières années en ont fait. Il est certes étrange, mais, comment dire, affable, aimable avec Watson et il traite Lestrade et Gregson avec courtoisie, bien qu'amusé par leurs faux raisonnements.

L'affaire qui les occupe est la suivante : un cadavre a été trouvé dans une posture étrange, dans une maison abandonnée, dans une pièce éclairée par une bougie rouge... Au mur, un mot écrit avec du sang "Rache" (vengeance ... en allemand !), et le principal suspect est lui aussi retrouvé assassiné quelque temps plus tard... Tandis que Lestrade et Gregson y perdent leur latin, Holmes tisse sa toile... et attire le coupable droit dans son salon, à l'heure qu'il avait programmée !

Ce que j'ai moins aimé dans cette aventure, c'est que vers le milieu, on abandonne le récit de Watson pour plonger aux origines du drame, dans le désert américain, aux côtés des Mormons. Cela crée une rupture du rythme de l'enquête qui m'a un peu dérangée.

Décidément, j'apprécie beaucoup plus le Holmes originel que ses descendants arrogants et drogués !
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La recherche d'un appartement, c'est pas évident, surtout à Londres.
Jugez par vous-même :"Le numéro 3 de Lauriston Gardens offrait un aspect sinistre et menaçant. C'était une des quatre maisons qui se dressaient en retrait à quelque distance de la rue ; deux d'entre elles étaient habitées, les deux autres étaient vides. La dernière avait rois rangées de fenêtres sans rideaux, mélancoliques, nues, désolées ; ici et là, sur les vitres sales, s'étalait un écriteau : « À louer ». Un petit jardin parsemé de touffes de plantes malingres séparait chaque maison de la rue ; il était traversé par une allée étroite de couleur jaunâtre, mélange d'argile et de gravier. La pluie tombée pendant la nuit avait tout détrempé. le jardin était bordé par un mur de briques, haut d'un mètre et muni d'une balustrade en bois. A ce mur était adossé un robuste agent de police entouré d'un petit groupe de badauds qui allongeaient le cou et écarquillaient les yeux dans le vain espoir de surprendre quelque chose de l'enquête menée à l'intérieur." Il y a un cadavre à l'intérieur ! Aïe !
Lorsqu'on s'engouffre à l'intérieur, c'est pire : "C'était une grande chambre carrée que l'absence de tout meuble agrandissait encore. Un papier vulgaire tendait les murs, souillé de taches d'humidité : par place il pendait en longues déchirures qui laissaient à découvert le plâtre jaune. En face de la porte était une cheminée prétentieuse. A un bout de la tablette en faux marbre blanc, on avait planté une bougie rouge. L'unique fenêtre, très sale, filtrait une lueur trouble et incertaine qui faisait apparaître gris foncé toutes les choses, du reste ensevelies sous une épaisse couche de poussière." O. K. Visitons un autre appartement ... "Audley Court n'était pas un lieu attrayant. Un passage exigu nous conduisit à un quadrilatère bordé de maisons sordides." Argh ! "Nous avançâmes avec précaution parmi des groupes d'enfants sales et à travers des rangées de linge déteint, jusqu'au numéro 46. La porte était ornée d'une petite plaque de cuivre sur laquelle était gravé le nom de Rance". Zut, c'est déjà habité ! Bon bah discutons avec M. Rance, des fois qu'il nous paie un coup. Tiens, il connais le premier appartement visité ce matin ? Il nous apprend que «  le tout dernier qu'a vécu là-dedans est mort de la fièvre typhoïde, rapport que le propriétaire n'a pas voulu faire assainir les fosses » Habah heureusement qu'on a pas signé pour ce logement ! En plus il paraît que l'agent immobilier a égaré les clés du numéro 3. C'est pas très prudent ça quand même. Heureusement que Sherlock Holmes, ce fin limier, a su dégoter ce logis dans Baker Street. En plus, il s'est trouvé un coloc' plutôt sympa qui n'a que quelques tous petits défauts dont on peut faire la liste : il a un bouledogue, il n'aime pas le bruit, il a les nerfs ébranlés, il se lève à des heures pas permises, il est paresseux … Ha ! Sympa l'annonce. Bon en même temps Sherlock Holmes c'est pire : il joue du violon quand ça lui chante, il a le cafard des fois et il boude pendant des heures, il a des crises, il s'excite d'un coup sans raison et il fait des expériences à domicile. C'est un coup à faire sauter le 221B Baker Street ...
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Une étude en rouge est le premier roman mettant en scène Sherlock Holmes et son acolyte le Docteur Watson.
Nous rencontrons Holmes à travers les yeux de Watson qui est le narrateur de l'histoire, principe repris par la suite par Doyle.
L'enquête en elle-même n'est pas des plus fascinante, faute à un découpage en deux parties pas très réussi. En effet, le passage sur le mobile du crime chez les Mormons est quelque peu rébarbatif à la longue.
Cependant, cette première aventure se doit d'être lue car c'est la première justement ! Elle nous permet de faire connaissance avec les personnages principaux et avec cet univers so british qui rend les romans de Doyle irrésistibles.
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Je m'attendais à une lecture soporifique, à un rythme lent, à un docteur Watson bedonnant et à un Sherlock Holmes à moitié dément et rongé par la drogue. J'y ai trouvé une histoire entraînante, un rythme soutenu et surtout une écriture tout aussi intemporelle que son personnage lui-même. Watson est plutôt maigre, à peine remis d'une maladie attrapée en Afghanistan, et Holmes joue du violon à la perfection. Il est un peu fou-fou, ce qui ne change pas par rapport à l'image que l'on peut avoir de lui, obsédé par ses expériences et prêt à tout pour atteindre son but. Il est parfois empli de contradictions, comme le fait qu'il se complait à résoudre les énigmes en demeurant chez lui tout en étant capable de sortir précipitamment pour filer un suspect ou un témoin, déguisé, sans même songer au moindre danger potentiel. C'est un homme actif et taciturne. C'est surtout un génie et l'on savoure sa morgue à nous faire constater combien médiocre on peut être, incapable d'observer ni d'arriver à des conclusions qui semblent évidentes, une fois expliquées.
Un petit livre à déguster par ce temps maussade et déprimant, digne d'une escale à Londres au son du violon de Sherlock.
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"Pour résoudre un problème de cette nature, le principal est de savoir raisonner à rebours."
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A Londres, Sherlock Holmes est appelé à se rendre sur les lieux d'un possible homicide. Dans cette affaire, la police, représentée par Gregson et Lestrade, est désemparée et a besoin de l'avis "officieux" du détective "amateur". Accompagné du docteur Watson, ce dernier va relever assez d'indices pour aiguiller Scotland Yard sur une piste capitale.
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Les enquêtes de Sherlock Holmes sont rapportées par le docteur Watson. Dans Une étude en rouge, nous apprenons comment les deux célèbres personnages se sont rencontrés. La présentation de Holmes est brève mais captivante. En quelques mots, nous avons une idée assez précise des principaux traits du détective. Un portrait semble-t-il assez juste, même si l'on ressent clairement l'admiration de Watson pour son ami.
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Les agents Gregson et Lestrade, quant à eux, ne sont pas présentés sous un profil valorisant. Si Sherlock Holmes admet volontiers qu'ils sont "le haut du panier" de Scotland Yard, il ajoute tout de même que ça "ne veut pas dire qu'ils valent grand-chose". Cela dit, on ne lui tiendra pas rigueur de ces propos, sachant que les deux limiers veulent le beurre et l'argent du beurre. Holmes résout mais Scotland Yard en retire tous les honneurs. Dès lors, Watson s'attache à rédiger les mémoires de son ami, ne comprenant pas pourquoi ce dernier devrait oeuvrer dans l'ombre.
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J'ai été assez étonnée par la construction du roman, scindée en deux grandes parties bien distinctes. La première est consacrée à l'enquête en elle-même, de la découverte du crime à sa résolution, avec l'arrestation du meurtrier. Puis suivant un concept original, la seconde est consacrée à l'histoire du coupable, et par là-même, à l'explication du motif. Durant les premières lignes, je n'ai pas bien saisi l'origine de cette histoire, qui m'emmenait dans des contrées désertiques du nord-ouest des Etats-Unis. Cependant tout est lié, et j'ai finalement grandement apprécié cette immersion dans le passé. Je dirais même que je me suis attachée aux protagonistes de cette partie du récit.
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Je reste admirative de la qualité de la narration et de la précision des faits scientifiques, par des procédés qui à l'époque, devaient en être à leurs prémices. L'écriture est fluide et facile à appréhender. Un roman d'une autre époque, et pourtant très contemporain par bien des aspects.
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Une étude en rouge annonce l'entrée en littérature d'un personnage mythique, intemporel et précurseur, dont la personnalité, encore aujourd'hui, est source d'inspiration pour de nombreux auteurs et cinéastes.
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Ma chronique complète est sur le blog.
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