A cent ans, sourde, aux trois quarts aveugle, elle restait capable de servir aux visiteurs ses mondanités d'un autre temps assorties de quelques morceaux au piano. Plombiers et livreurs s'en retournaient convaincus d'avoir rencontré une douairière.
Au fait, dans cette plasticité je retrouve son art de la dissimulation: confronté au réel toujours menaçant, mieux valait se réfugier dans l'anonymat, le brouhaha commun, le silence (parler comme tout le monde, c'est se taire). Ou les mots périmés qui ne mordent plus.
André-Joseph Dubois nous parle de son roman L'Oeil de la mouche.