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Editions musicales 57 (01/01/1976)
5/5   1 notes
Résumé :
Pas de 4ème de couverture.
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Que lire après Georges Brassens. Spécial guitare, Vol 3Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voici le troisième et dernier volume de ce qu'il faut bien appeler une « petite anthologie Brassens » à l'usage des guitaristes. Ce qui est bien le moins, convenons en…
On retrouve ici Corneille, Tristan Bernard et Lamartine ; et des textes de Brassens lui même, bien entendu.
Mais on trouve également le morceau qui reste mon préféré : « Les passantes », un texte d'Antoine Pol., un capitaine d'artillerie qui combattit en 14-18, et termina sa carrière au service des Mines Il deviendra Président du Syndicat Central des importateurs de charbon de France, avant de se consacrer, à la retraite, à la poésie, la bibliophilie et… aux papillons…

Tout le monde connaît l'histoire de cette chanson publiée en 1972 sur l'album Fernande (N° 9). En fait Brassens découvre ce poème aux puces de Vanves : une petite plaquette datant de 1918 et intitulée « Émotions poétiques ». Brassens adapte le texte, et charge Gibraltar de retrouver l'auteur afin de d'obtenir les autorisations nécessaires à la publication. Les recherches sont longues ; l'auteur est peu connu. Quand enfin ils le retrouvent, il est décédé depuis un an…

Il y en a d'autres, de belles chansons sur ce recueil : « Stances à un cambrioleur », « le moyennâgeux », « La ballade des gens qui sont nés quelque part », « Mourir pour des idées », « La princesse et le croque notes »…

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

[A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal]

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

(Antoine Pol)
A noter que G. Brassens n’a pas « pris » la strophe 4 pour sa chanson, strophe que Maxime Leforestier à réintégrée dans son interprétation.
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Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

(G. Brassens)
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C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

(G. Brassens)

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