Atlantide : La légende interdite

L’existence de ces constellations remonte à l’Antiquité, le plus souvent grecque. Elles sont là pour que les hommes gardent à jamais le souvenir de ces héros, animaux fabuleux, déesses et autres dieux qui peuplaient les mythes et les légendes d’alors.
Au XVIIe siècle, époque à laquelle la science biblique était considérée comme plus ancienne que celle des Grecs, les constellations étaient mises en rapport avec des thèmes issus de la chrétienté, au détriment de la mythologie. Ainsi, le Dragon devint le symbole des enfers et la Balance celui du jugement dernier.

Le monde n’était pas divisé selon un clivage « nord/sud », « riches/pauvres » ou « gauche/droite », mais « platoniciens/aristotéliciens », et ce, depuis plus de deux mille cinq cents ans.
Platon et Aristote avaient été à l’origine de deux modes de pensée distincts. Leur affrontement offrait une grille de lecture différente de l’histoire de l’humanité. Et l’Histoire, qui était le témoin privilégié et l’arbitre ultime de cette lutte, avait vu le plus souvent le réalisme l’emporter sur l’idéalisme.

Aristote allait donner de Platon l’image d’un doux rêveur et d’un affabulateur. S’il avait été le seul à savoir que l’histoire de l’Atlantide fût vraie, il serait le premier à affirmer haut et fort qu’elle n’était que mensonge.
Il n’allait pas se priver pour raconter partout, non sans une certaine malice, que Platon, s’il avait été celui qui avait créé l’Atlantide, était également celui qui l’avait détruite !

Jan savait pertinemment que les membres du Cercle de Poséidon seraient à l’affût, qu’ils emploieraient tous les moyens pour les devancer et n’hésiteraient pas à les menacer de nouveau.
Pourtant, malgré la tristesse, malgré l’appréhension qui le tenaillait, une sensation de bien-être l’envahit tout entier ; un sentiment de plénitude dont il connaissait la cause :Il était en Atlantide.

Rien ne vous échappe ! Mais j’y ai pensé et j’ai une explication : soit il s’agit d’une erreur de Platon qui, comme nous le savons, tient ce récit de sources très lointaines qui ont pu subir des altérations au fil du temps, soit l’artiste qui a gravé le disque, de mémoire, a oublié de reporter la localisation d’un port. Et alors, ne dit-on pas que l’erreur est humaine ?