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La chronique des joyaux tome 2 sur 4
EAN : 978B09CNYTBFS
206 pages
(30/09/2021)
4.25/5   14 notes
Résumé :
*** Je suis une précieuse. La survie de mon joyau dépend de mon seigneur et de mon maître d'armes. Le premier est parti à la recherche du deuxième. Mais ce sera en vain si le joyau dépérit avant son retour... ***

Jonas est loin de se douter de ce qui l'attend en arrivant au château Violet. Les Terres du Nord regorgent de joyaux et on les dit plus gros que n'importe où ailleurs. C'est exactement ce dont il a besoin pour monnayer la libération de sa fa... >Voir plus
Que lire après La chronique des joyaux, tome 1 : Le crépuscule violetVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Jonas, un mercenaire, arrive avec des caravaniers au château Violet. D'après ce que l'on raconte dans le Sud, il existe dans les Terres du Nord, qu'il foule pour la première fois, des Joyaux énormes. Bien décidé à libérer contre rançon son père injustement emprisonné, il pense que ces joyaux pourraient bien être la clé de son destin.
Sabaya est la précieuse du château, intimement liée au joyau violet qu'il cache en son sein. Sa mission: protéger les habitants en collaboration avec son Seigneur et son maître d'armes. Pour le moment, le Seigneur est parti au loin ramener un nouveau maître d'armes, Sabaya est seule pour protéger son Joyau.

Si quelques éléments peuvent faire penser au début de lecture à une saga bien connue avec ses Nordiens et ses longues saisons chaudes ou froides, on voit quand même très vite que l'autrice a créé un univers bien à elle.
Exit les traditionnels dragons, bienvenues aux simargs, des chiens ailés tout aussi impressionnants.

Dans le premier tome de cette série, Mélanie Dufresne pose les fondations de son univers qui repose sur des châteaux, portant chacun comme nom la couleur du Joyau qu'il recèle. Ces Joyaux sont sources de magie et les précieux sont les incarnations humaines de ceux-ci.
J'ai beaucoup aimé découvrir le château Violet et quelques uns de ses habitants. L'alternance irrégulière des chapitres entre Jonas et Sabaya donne du rythme au récit et permet au lecteur d'appréhender plusieurs points de vue. La plume est assez simple et se lit très facilement, surtout que l'immersion dans l'univers de l'autrice est rendue très aisée par des descriptions concises. Les personnages auraient pu être un peu plus fouillés, ce premier tome reste donc une lecture assez légère.

Du côté de l'intrigue on retrouve un peu les classiques du genre: une menace grave quant à la survie du Joyau et donc du château, un passé tourmenté, un passé mystérieux, de la magie, une "race" disparue qui refait une apparition, des créatures atypiques, des liens forts avec des "animaux" étranges... L'originalité repose surtout sur les précieux, prolongement humain d'un Joyau magique avec lequel ils sont en interaction constante.

Un personnage secondaire, Xsara, m'a intriguée. J'espère la retrouver dans le tome 2 pour lever un peu le voile.

Une série qui commence donc très bien et dont le 2e tome est sorti très récemment. Ce qui va me permettre de découvrir le château carmin assez vite.
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Le crépuscule violet est un roman de Fantasy épique qui offre l'avantage de pouvoir séduire les amateurs du genre tout en représentant une très belle occasion d'initiation pour les lecteurs et lectrices qui souhaitent découvrir la Fantasy sans se retrouver noyés ou perdus dans une foule de personnages et de bébêtes fantastiques. L'intrigue et le décor sont riches tout en étant suffisamment resserrés pour permettre de garder en tout temps de solides points de repères.

Selon moi, le risque avec la Fantasy épique, c'est d'avoir une sensation de « déjà vu déjà lu » (cela m'est arrivé, hélas) et ce n'est heureusement pas du tout le cas avec le crépuscule violet : l'univers, l'intrigue, les protagonistes, ainsi que les bêtes fantastiques renouvellent l'intérêt.
Le roman nous offre un beau panel de personnages, sans que ce soit pléthorique et chacun des personnages est bien caractérisé : le lecteur s'y retrouve facilement, se les représente bien et s'y attache (ou pas !). de même, j'ai trouvé que les ambiances de l'environnement médiéval imaginaire sont bien campées et finement traduites avec la vie et l'organisation du château, ainsi que les banquets. Mélanie a su créer tout un écosystème, riche, détaillé, passionnant entre les terres du Nord et les terres du Sud (celles-ci se dévoilant peu dans ce premier tome). Elle a su semer avec talent des petits indices comme autant de graines qui germeront et fleuriront dans les prochains tomes de la saga, sans pour autant que cela nuise à la compréhension de ce premier opus. Très plaisant !

Il y a un beau panel de personnages, sans que ce soit pléthorique et chacun des personnages est bien caractérisé : le lecteur s'y retrouve facilement, se les représente bien et s'y attache (ou pas !). de même, j'ai trouvé que les ambiances de l'environnement médiéval imaginaire sont bien campées et finement traduites avec la vie et l'organisation du château, ainsi que les banquets. Mélanie a su créer tout un écosystème, riche, détaillé, passionnant entre les terres du Nord et les terres du Sud (celles-ci se dévoilant peu dans ce premier tome). Elle a su semer avec talent des petits indices comme autant de graines qui germeront et fleuriront dans les prochains tomes de la saga, sans pour autant que cela nuise à la compréhension de ce premier opus. Très plaisant !

Pas de roman de fantasy sans scènes de combat ! Celles-ci offrent de bons moments de lecture et nous tiennent en haleine en alternant stratégie militaire, élans d'héroïsme et bataille sanglante (sans tomber dans les citernes d'hémoglobine d'un Game of Thrones).

Nous avons ici un récit avec une narration à double voix, celles des deux personnages principaux, Sabaya la précieuse et Jonas le mystérieux mercenaire. Si je note que ces narrations à voix multiples semblent s'inscrire comme une tendance d'écriture ces dernières années, dans le cas de le crépuscule violet, ce choix apporte un réel enrichissement à l'intrigue. Cependant, c'est une approche délicate car pour qu'elle soit réussie, il est primordial que les deux voix soient bien distinctes et identifiables pour que le lecteur s'y retrouve et pour que les personnages aient une identité marquée. À plusieurs reprises, lors des bêta-lectures régulières que je réalise pour des auteur.e.s indépendant.e.s j'ai constaté l'écueil. Mélanie Dufresne l'a évité avec brio et c'est un plaisir de lecture !

S'agissant de nos deux héros, rien ne m'ennuie plus (à part un style médiocre ou quelconque) qu'un héros parfait. Dans le crépuscule violet, Ni Jonas ni Sabaya ne peuvent prétendre à cette étiquette. Jonas, si l'on sent en lui un très grand potentiel chevaleresque, il nous agace car il se comporte en petit truand (mais chutttt, je n'en dis pas plus). Sabaya, même si elle est un être magique qui bénéficie de la puissance du joyau, a non seulement ses moments de doutes et de peur mais aussi des failles, des faiblesses qui interfèrent dans son courage et sa détermination. Elle n'a rien d'une héroïne magique toute-puissante, et ça, c'est très appréciable !

Le crépuscule violet nous offre aussi une romance et c'est la première fois que Mélanie Dufresne intègre cet aspect à son écriture. Elle précise avoir « une allergie mortelle pour les trucs mielleux » et ça me convenait très bien. Autant je suis une adepte des films de Noël avec de la romance très bisounours, autant cela m'insupporte quand je retrouve ce côté nunuche-crucruche dans les livres. le fait que le crépuscule violet est avant tout un livre d'aventures et la romance y est finement tissée, pas de manière grotesque ni superficielle. Elle n'est d'ailleurs pas télescopée (il y a un gars, il y a une fille, faut qu'ils finissent ensemble) et elle sort aussi du stéréotype car Mélanie nous suggère d'autres options possibles de scénario amoureux … J'ai fort apprécié cela.
J'ai été sensible au fait que le roman glisse des messages forts sur le respect dû à une femme : non, elle n'est pas un objet sexuel, oui le consentement est primordiale, et oui une femme peut aussi prendre les devants en matière sexuelle.

En terme de messages, j'ai vu dans ce roman une intéressante métaphore politique. En discutant avec Mélanie, j'ai compris que celle-ci n'était pas un acte intentionnel de l'écrivaine … et c'est toute la beauté de la littérature : le rôle d'interprétation du lecteur me en lumière des éléments que l'auteure elle-même n'a pas vu ou n'a pas pris conscience. Pour ma part, j'ai vu l'éloge d'un système politique vertueux où la puissance et le pouvoir n'ont de raison que de servir le peuple, et ce même peuple En effet, il y a une relation symbiotique entre la population du château et le joyau ainsi que ses représentants (le seigneur et la précieuse) : le joyau a besoin de la présence des humains (et des humains prospères et en santé) pour rester actif, vivant et florissant, et parallèlement, les humains profitent de la puissance du joyau qui permet d'éloigner les maladies, protéger le bétail, rendre le commerce attractif, etc.

L'autre élément auquel j'ai été sensible dans le crépuscule violet, c'est la place et la représentation des femmes dans l'intrigue. Aux côtés de Sabaya la précieuse, il y a d'autres femmes qui tiennent des rôles d'envergure : Tarinne l'intendante aux poignes de fer ; Romita la cuisinière ; Ksara la caravanière ; et le fameux maître d'armes tant attendu n'est autre qu'une femme, Maelora, aux compétences guerrières et au courage impressionnants ! Pour autant, Ce n'est pas un roman de revendication féministe primaire et c'est la vision d'un équilibre des relations hommes-femmes que véhicule – avec naturel – Mélanie Dufresne dans ce beau récit. Et dire que pour son premier roman, un roman de science-fiction intitulé Gemellus, certains l'ont presque accusé du syndrome de la Schtroumpfette ! Elle nous raconte cela dans la vidéo d'entretien disponible sur mon blog.

Premier tome de la saga Les Chroniques des Joyaux, le crépuscule violet se lit très bien de façon indépendante du reste de la saga. même si pour ma part, je me languis déjà de découvrir la suite ! C'est un roman d'aventure que l'on peut dévorer juste pour l'évasion ou bien apprécier en cheminant sur les pistes de réflexions auxquelles il nous invite …


Lien : https://wp.me/p9xgFj-15V
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Nouvelle lecture de mon partenariat avec Les Plumes de l'imaginaire. Pour rappel, il s'agit d'un groupe sur Facebook rassemblant des autrices autoéditées ou hybrides francophones ainsi que leur lecteur.rices. C'est un lieu d'échanges et de convivialité où vous serez les bienvenues.

Dans le nord, Sabaya est la précieuse du château violet. Elle attend avec impatience le retour de Lord Baygund avec le potentiel maître d'armes. Cette femme dont la vie fut insufflée par le joyau fondateur du royaume doit se lier avec un combattant et stratège capable de guider ses troupes afin de défendre les remparts et les habitants. Pendant l'absence du seigneur, une caravane demande l'hospitalité. le mercenaire, Jonas, l'accompagne. Sa rencontre avec Sabaya va bouleverser l'ordre des choses et leurs coeurs.

Je suis restée perplexe durant la première moitié de ce roman en raison du manque de clarté de sa direction, ou plutôt à cause du genre dans lequel l'a catégorisé l'autrice. Placé sur l'étagère de la fantasy épique, je m'attendais à des batailles, des complots, de l'aventure, du frisson. C'est pourquoi, je ne cessais de me demandais où l'intrigue allait mener ? Je me suis sentie perdue avant de comprendre la chose suivante : ce récit est de la romance plongée dans un univers de fantasy. L'amour entre Sabaya et Jonas est le centre du livre et surpasse l'aspect épique.

En effet, la majeure partie du bouquin se passe entre les murs du château et juxtapose des saynètes entre les habitants et les mercenaires, mais surtout entre Jonas et Sabaya. Ce qui a trait au genre de la fantasy épique est soit évoqué, soit sert à faire évoluer la romance (et non l'inverse). Par exemple, les deux attaques de gargouilles contribuent juste à rapprocher ses deux âmes, puis à révéler Jonas auprès des soldats, et donc à renforcer sa valeur aux yeux de Sabaya, tout en déclenchant son tourment personnel. Concernant l'aspect des complots qui est un trope important dans ce genre, je l'ai vécu plus comme un élément anecdotique se déroulant en marge du développement de leur amour. Je sais que leur relation est fondamentale pour la bataille finale et l'émergence du nouveau maître d'armes. C'est un ingrédient de la recette élaborée par l'écrivaine dans son univers, mais cette romance a pris trop d'importance sur les codes du genre de la fantasy épique de mon point de vue. du coup, mes attentes n'ont pas été comblées et, même une fois, cet aspect intégré, j'ai eu du mal à adhérer complètement au concept.

Le manque de substance de l'intrigue et de nuance des personnages y est pour beaucoup. le roman met fait penser à un squelette construit correctement, mais dont les os seraient à peine recouverts de chair et de peau, si bien qu'on devine aisément les ficelles scénaristiques de ce récit linéaire et sans surprises. Il aurait gagné à être approfondi, car si l'humain prend le pas sur l'équipe, j'ai trouvé que les personnages manquaient de densité et de dualité, surtout concernant les deux protagonistes.

Sabaya est chaleureuse, protectrice et adore les bonbons au grand dam de la cuisinière. Façonnée par la pierre précieuse, elle a déjà vécu des centaines d'années, pourtant elle possède encore une sorte de naïveté dérangeante propre aux adolescentes. Elle ne possède pas de zones d'ombres, si ce n'est le questionnement sur l'incompatibilité de ses sentiments et de son devoir. Je peux comprendre que cette pureté soit induite par le joyau vu qu'elle n'y est pas seulement reliée, il lui a donné naissance, une sorte d'incarnation sur terre. Toutefois, il aurait été intéressant que l'autrice exploite l'humanité que sa prêtresse a acquise au fil du temps à côtoyer son peuple. C'est vraiment dommage qu'elle n'ait pas creusé à fond les implications des troubles qu'elle ressent et n'ait pas profité des impacts que ceux-ci auraient pu engendrer lors de la bataille finale, par exemple.

Jonas est en quête d'un moyen pour sauver son père qui croupit injustement dans les geôles d'un traitre dans les royaumes du sud. Il est l'archétype du preux chevalier. Malgré ses désirs personnels, il se dévoue à la protection du château violet dès la première attaque de gargouilles. Gentil, il prête main-forte aussitôt qu'il le peut dans les occupations des habitants. Tout comme Sabaya, il ne possède pas vraiment de noirceur. La vengeance constitue seulement un enjeu dans leur relation plutôt qu'un moyen d'engendrer un comportement problématique qui contrebalancerait sa pureté.

À côté de ses deux âmes, l'autrice nous esquisse une multitude de personnages à la pelle. Encore une fois, je saisis leur utilité : ils sont là pour donner envie à Jonas de s'investir et de rester en cette demeure. Malheureusement, la sauce n'a pas pris. Comme expliqué plus haut, Mélanie Dufresne place l'humain avant l'épique. Seulement, les épisodes entre le mercenaire et les citoyens s'avèrent trop brefs et peu nombreux (vu qu'elle se focalise sur les deux tourtereaux). Je n'ai pas ressenti la formation des liens. J'ai été d'autant plus surprise qu'au moment de la concrétisation de l'union, Jonas ne mentionne pas le forgeron dans ses relations marquantes, alors qu'il s'agit du premier avec qui il a réellement vécu quelque chose, bien qu'on voit le « duel » plus du point de vue de la précieuse que de Jonas.

À côté de ces évocations de relation, le développement de Ksara m'a rendu perplexe. Contrairement aux autres personnages secondaires, l'autrice s'attarde sur elle et ses capacités qui doivent rester un secret. Vu ce traitement privilégié, je m'attendais à tout moment qu'elle ait un impact dans le récit. Cependant, une fois cette intrigue secondaire amorcée, la porte demeure ouverte sans qu'elle intervienne par la suite.

Je me dois d'aborder Maelora dans la mesure où il s'agit du potentiel maître d'arme choisie par le Seigneur Baygund. Cette chevaleresse en provenance du château bleu est droite dans ses bottes. La discipline et le respect ne font pas seulement partie de son vocabulaire, ces concepts l'incarnent. Ses hommes suivent ses ordres sans que son sexe entre en jeu. Ils connaissent sa valeur de guerrière. Fière de pouvoir accéder à un rôle si important, elle met de côté son amertume lorsqu'elle se retrouve évincée. Ici encore, aucune noirceur ne vient ombrager la droiture du personnage. Aucun acte ne montre son désarroi ou sa colère.

En dépit des faiblesses évoquées (et qui relèvent de mes goûts personnels, je le précise) et une fois la romance intégrée, cette lecture s'est révélée distrayante. Elle se laisse lire. J'ai apprécié l'univers reposant sur la notion des joyaux et de la puissance qui augmente grâce à la prospérité du royaume ainsi que l'apparition d'une créature fantastique inhabituelle. Les Symargs sont des chiens ailés issus de toutes races. L'inversion des codes sur le Nord et le Sud m'a également plu, le premier s'avérant bien plus ouvert d'esprit que le second.

En bref, le crépuscule violet est une romance sympathique sur fond de fantasy. Toutefois, elle manque de nuances, de profondeurs et d'équilibres sur bien des points (personnages, univers, développements des relations) pour satisfaire mes goûts personnels, d'autant plus que je m'attendais à de l'épique, comme mentionné sur le site de l'autrice auquel je m'étais fiée. Je ne poursuivrais donc pas la série, même si on change de lieux et de protagonistes.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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J'ai bien aimé cette histoire !

On plonge dans un univers que j'ai apprécié, je l'ai trouvé original et il est assez simple à comprendre. On y est introduit tranquillement, et j'aimais bien la présence des simargs, une créature propre à ce monde ; je trouve que cela ajoutait une particularité à cet univers qui était simple, mais plaisante.

L'histoire comporte de beaux personnages. Sabaya est importante pour le royaume, elle a une fonction primordiale, et elle est généreuse, attentionnée. Elle a de belles valeurs. Jonas, quant à lui, était un peu mystérieux au début comme c'est un inconnu pour ce royaume. On ne le connaît pas trop au départ et il souhaite faire quelque chose qui peut lui faire perdre des points, mais on comprend sa motivation, qui est juste. Je l'appréciais aussi, il a le sens de l'honneur, il n'hésite pas à venir en aide aux gens du royaume Violet même si ce n'est pas le sien. J'ai aussi bien aimé Nym, un simarg, et la population du royaume.

Durant la première moitié du livre, j'ai eu un peu de difficulté à comprendre où on s'en allait, quelle était l'intrigue. C'est un début où il y a de l'action, où l'on ne s'ennuie pas trop, mais qui reste à mon avis assez introductif pour comprendre le monde dans lequel on se trouve. Il permet aussi d'établir déjà un peu la relation entre Sabaya et Jonas. Ainsi, il reste que c'est un bon début, mais, personnellement, je me demandais où on s'en allait. Dans la seconde partie, les choses s'éclaircissent et, dès lors que les choses furent rétablies dans ma tête, j'ai pu un peu plus profiter de ma lecture, me plonger dedans et ressentir de l'appréhension face à ce qu'il arrivait ou bien les émotions des personnages. Il y a eu aussi quelques petits trucs que j'ai eu de la difficulté à comprendre ou à accepter au départ, je m'étais fait des hypothèses sans savoir si elles allaient avoir une réponse. Finalement, ces petites choses qui me tracassaient trouvent réponse durant le roman, ce dont j'étais contente.

Malgré ces petits points qui ont un peu freiné ma lecture au départ, il reste que j'ai passé un très bon moment ! J'ai apprécié comment l'histoire est menée, comment elle évolue, et elle se lit très rapidement ! J'ai beaucoup aimé la plume qui était simple, fluide et agréable à lire. Les pages se tournaient toutes seules, elle porte bien le récit. La relation amoureuse va assez vite – l'histoire se déroule en l'espace de quelques jours –, mais j'ai trouvé qu'elle avait une belle évolution et que l'on comprend bien pourquoi les personnages tombent sous le charme l'un de l'autre. Quant à la fin, elle donne envie de poursuivre l'aventure avec le tome suivant, surtout qu'une intrigue en particulier est posée dans ce tome-ci, mais n'est pas résolue, alors on veut connaître la suite !

En somme, malgré les petits points qui ont personnellement un peu freiné ma lecture (vous remarquerez que ce sont des points personnels ; je me suis je dirais moi-même freiné dans ma lecture), j'ai beaucoup aimé cette histoire ! La petitesse du récit peut faire peur, mais tout y est, ne laissez pas cela vous berner ! J'ai apprécié les personnages, l'histoire, la plume, l'univers. Si vous voulez une romance fantastique qui se déroule dans un monde pas trop complexe à comprendre, ou si vous voulez tenter cela, je vous invite à découvrir ce livre !
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LE CRÉPUSCULE VIOLET - MÉLANIE DUFRESNE

Résumé : Je suis une précieuse. La survie de mon joyau dépend de mon seigneur et de mon maître d'armes. le premier est parti à la recherche du deuxième. Mais ce sera en vain si le joyau dépérit avant son retour...

Jonas est loin de se douter de ce qui l'attend en arrivant au château Violet. Les Terres du Nord regorgent de joyaux et on les dit plus gros que n'importe où ailleurs. C'est exactement ce dont il a besoin pour monnayer la libération de sa famille.

Sabaya attend fébrilement le retour du seigneur du château. Les attaques de gargouilles se font de plus en plus fréquentes et elle doit unir ses forces à celles d'un maître d'armes compétent. Car si le château et ses habitants périssent, elle partagera leur sort, et le joyau aussi.

Jonas pourrait-il être celui dont Sabaya a besoin? Déchirés entre devoir et désir, ils devront s'allier pour la survie du joyau. Car la nuit est noire et leurs ennemis s'amassent aux pieds des montagnes.

La Chronique des Joyaux vous plonge dans un univers de fantasy épique avec des châteaux grandioses et leurs habitants uniques, là où l'aventure rencontre l'amour.

Avis : le livre a une couverture à la hauteur de la beauté et de la qualité de l'histoire.

Tout d'abord, nous suivons une intrigue de fantasy originale, où certaines personnes sont considérées comme étant des joyaux précieux et se doivent de survivre pour maintenir leur royaume en vie. J'ai trouvé cette idée très intéressante et très bien développée et expliquée par l'autrice. J'ai également beaucoup aimé le développement d'une petite romance au fil du livre.

Ensuite j'ai beaucoup apprécié la mise en forme du roman, c'est à dire avec des en-têtes de chapitres magnifiques et surtout des points de vue alternés, qui permettent d'avoir les ressentis de nos deux protagonistes, l'une, Sobaya qui a un don particulier, et l'autre qui pourrait aider Sobaya à mener son projet à bien, c'est-à-dire être la plus protectrice envers son royaume, son peuple et son don.

Puis, j'ai adoré la manière d'écrire de l'autrice qui m'a vraiment aidé à être transportée dans l'histoire. En bref, Mélanie Dufresne a une plume addictive.

Enfin, je dirais que ce premier tome est une bonne introduction de saga qui ne demande qu'à découvrir et à avoir la suite disponible pour continuer dans cet univers singulier et addictif.

Pour conclure, j'ai adoré ma lecture, je donne la note de 5 étoiles sur 5 et je vous conseille vraiment de la découvrir si vous aimez la fantasy.
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