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Au risque de m'attirer les foudres de la plupart des Babeliotes, je m'en vais donner mon avis sur le « grand » roman de Mr. Marc Dugain, « La chambre des officiers ».
D'abord, vous n'allez surement pas apprécier de lire une chronique de plus sur le dit roman. Beaucoup d'entre vous l'on déjà faite et beaucoup mieux que moi. Surtout que mon avis, l'avis d'une « pétite pôrrrtougaise oune peu fôlle » n'est pas franchement important/intéressant. Mais bon, je voulais partager...
Ensuite, parce que je vais, peut-être, ramer à contre-courant....Peut-être....
C'est que….non, je n'ai pas aimé ce texte. Bah, oui. Je n'ai pas aimé, malgré l'histoire bouleversante de ce soldat qui n'a presque pas fait La Guerre mais qui a vaincu la sienne. Malgré la finesse de l'écriture, la délicatesse des mots, l'émotion évidente à chaque fin de phrase, je n'ai pas aimé. Malgré l'humour latent sur un sujet si triste et si difficile, je n'ai pas aimé. Malgré le récit si intense d'une lutte contre l'absurdité humaine dans le huis clos d'une chambre d'estropiés, malgré leur résignation révoltée qui transparait au fil des pages, je n'ai pas aimé.
Non, je n'ai pas aimé ce court, trop court, roman malgré la force qui s'en dégage. Malgré la poignante mais pudique leçon de vie, malgré la dérision si bien contée, je n'ai pas aimé.
Il y a quelques années, j'ai vu un reportage sur ces « gueules cassées » que l'on devrait plutôt nommer « coeurs brisés ». Je n'ai pas tenu jusqu'au bout. Pas réussi à regarder sans ciller, sans frémir, ces visages ravagés et leurs conséquentes vies détruites. Je ne m'attendais pas á un roman si sobre, si juste, si beau. Dans notre monde, où l'image que l'on affiche de soi est tellement importante et que, paradoxalement, nous ne connaissons pas le visage de beaucoup de nos "amis", le courage et la force d'Adrien m'ont fait trembler d'émotion. Et nous, amis Babeliens, que penserions-nous les uns des autres si nous nous connaissions tous de nous voir et pas seulement de nous lire. Nous apprécierions nous autant? Alors, non, je n'ai pas aimé cette merveilleuse histoire dans L Histoire.
Malgré, même, les nombreuses critiques saisissantes que j'ai lu sur Babelio, je n'ai pas aimé ce petit livre.
Non…je n'ai pas aimé « La chambre de officiers ».
Je n'ai pas aimé…



J'ai ADORÉ. Et si je pouvais me permettre de donner un conseil, ce serait : lisez-le....
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Un livre absolument bouleversant...
"La Chambre des officiers" est le premier roman de Marc Dugain qui "a passé son enfance dans le château des "Gueules cassées" où il accompagnait son grand-père", nous indique la présentation.
Ce roman a reçu plusieurs prix littéraires tout à fait mérités.
Le narrateur du récit s'appelle Adrien, un ingénieur officier. Aux premiers jours de la guerre 14-18, un éclat d'obus lui arrache une partie du visage : "béance totale des parties situées du sommet du menton jusqu'à la moitié du nez, avec destruction totale du maxillaire supérieur et du palais".
Adrien est évacué d'urgence à l'Hôpital du Val-de-Grâce à Paris, hôpital spécialisé dans ce type de blessure, il y passera la totalité des quatre années de la guerre 14-18, dans une salle réservée aux officiers.
Ce livre est un livre de souffrances : Adrien raconte la découverte de son visage ravagé, la découverte des faces de ses compagnons d'infortune qui sont autant de "miroirs", les salles qui se remplissent de "gueules cassées", les opérations qui se succèdent sans véritable amélioration, l'horreur ressentie par ceux ou celles qui les regardent en-dehors de l'hôpital...
On ne sort pas indemne d'un tel récit, d'autant plus intense qu'il ne verse jamais dans le pathos, certaines scènes m'ont vraiment fait venir les larmes aux yeux.
Mais ce livre est aussi une magnifique leçon de vie et d'humanité, car il raconte également le dévouement du personnel hospitalier, la naissance d'amitiés exceptionnelles, le dépassement du désespoir par la solidarité et l'humour, la reconstruction d'une existence presque normale après quatre années de "détention hospitalière"...
Un grand livre, forcément un coup de coeur.
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Une lecture inspirée par mes babéliamis, ce thème me parlait bien et c'est avec une certaine impatience que j'ai commencé ce livre assez court.
"La chambre des officiers" est le type de récit qui vous aspire d'entrée, un récit à la première personne, un autre monde que nous allons découvrir avec le narrateur sur une période de cinq années, de 1914 à 1919.
Au Val de Grâce, Adrien est le premier pensionnaire, le premier des officiers qui vont bénéficier de chirurgie faciale reconstructive, une spécialité qui en est à ses balbutiements...
Etre reconstruit, se reconstruire soi-même, affronter le regard des autres qui vous renvoie en permanence la certitude que vous n'appartenez plus tout à fait au genre humain alors que la notion d'humanité est devenue pour vous essentielle et vitale.
L'auteur trouve le juste ton pour nous raconter cette traversée du désert vécue par le narrateur et ses compagnons d'infortune, les multiples expériences et opérations, cette vie en vase clos qui les isole du monde qui continue de tourner au-delà des murs.
Ici pas de "pathos" mais une évocation pudique et digne de faits non édulcorés, une réalité impitoyable dans son absence d'espoir dans un avenir normal.
Je crois que la mentalité d'alors permet cette forme de distanciation, à cette époque, mourir ou être mutilé pour la patrie reste honorable, s'il y a un regret, ce n'est pas d'avoir participé à une guerre absurde car c'est un destin que l'on peut accepter comme une fatalité, il y a ceux qui ont eu la chance de revenir entiers et les autres.
Non, ce qui est difficile et compliqué c'est de trouver de bonnes raisons pour continuer à vivre, et les hommes d'il y a un siècle étaient probablement mieux armés psychologiquement pour affronter l'adversité sous toutes ses formes, les pensionnaires du Val de Grâce sauront se "serrer les coudes".
Ce qui se dégage de ce récit c'est une grande force, c'est un hymne à la vie et à la volonté de vivre malgré tout.
C'est une lecture qui doit forcément nous faire réfléchir aux choses essentielles dans la vie, un regard, une parole, un geste ou un élan, des choses qui pourraient paraître insignifiantes...
Cette lecture aura permis la réminiscence d'un souvenir d'enfant, je ne connaissais les "gueules cassées" qu'à travers les billets de loterie et je n'avais alors pas conscience de ce que cela représentait.
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J'ai acheté La chambre des officiers dans un vide-grenier cet été et je l'ai lu d'une traite.

Voilà longtemps que je voulais lire ce roman et j'ai beaucoup aimé suivre le long retour à la vie d'Adrien dans « La chambre des officiers ». Marc Dugain nous fait pénétrer avec effroi dans les coulisses de la première guerre mondiale, à travers le sort des « gueules cassées ».

Pas de glaces au mur bien-sûr. Mais beaucoup de gémissements et de mauvaises odeurs. Les chirurgiens font ce qu'ils peuvent, ils tentent de nouvelles expériences pour redonner à ces jeunes hommes un visage moins effrayant. le temps est suspendu mais pendant ce temps la grande boucherie continue, d'autres blessés graves arrivent encore.

Les compagnons d'infortune d'Adrien sont dignes et attachants, l'écriture de Marc Dugain est sobre et efficace pour nous faire partager leur indéfectible amitié, leurs douleurs comme leurs victoires. Et toutes les premières fois. le premier regard dans la glace, le premier regard dans celui de sa femme, de sa mère ou de son enfant, la première sortie….

Mes grands-parents maternels se sont connus avant que mon grand-père parte faire son service militaire pour une durée de trois ans. Ensuite la première guerre mondiale fut déclarée. Mon grand-père fut blessé à plusieurs reprises aux jambes mais à la fin du conflit, ils ont enfin pu se marier. Que ce serait-il passé, au terme de cette belle attente s'il avait été lui aussi une « gueule cassée » ?

Ce livre est bouleversant car le sujet est d'une rare violence mais il est traité avec délicatesse. On sourit, on espère en lisant ce court roman auquel je repense souvent et que j'ai déjà prêté deux fois.

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Marc Dugain a bien connu une « gueule cassée » – c'est ainsi que l'on désigne les poilus de la guerre 14-18 atrocement mutilés auxquels il manque des morceaux entiers du visage : nez, yeux, mâchoires… emportés par des éclats d'obus. Cette gueule cassée a marqué son enfance, et pour cause, c'était son grand-père. Ce livre lui est dédié.
Adrien Fournier, le narrateur, est mobilisé dès 1914. Ingénieur des Arts et Métiers, spécialisé en génie civil, le jeune lieutenant est tout désigné pour accomplir une mission de reconnaissance au bord de la Meuse : identifier les endroits propices à la construction d'un pont mobile. Il part donc au petit matin avec deux sous-officiers ; sur le chemin de halage longeant la Meuse, aucune présence allemande n'est à signaler. Tout à coup, un vilain petit morceau de métal jailli de l'explosion d'un obus fait basculer le cours de sa vie. A son réveil, Adrien, totalement défiguré, est devenu une gueule cassée, un monstre.
L'histoire du roman est celle de son parcours, non pas vers la victoire militaire en chantant, mais vers la victoire sur lui-même, sur la souffrance, le désespoir, les illusions perdues et le regard des autres.
Loin du tumulte des batailles, dans sa chambre d'hôpital du Val-de-Grâce, Adrien va devoir surmonter les épreuves, avec l'aide des médecins (qui doivent imaginer des thérapies innovantes, la guerre apportant chaque jour un lot de nouvelles victimes de la boucherie mondialisée), mais surtout grâce au soutien sans relâche de ses camarades d'infortune, Weil, Penanster, et Marguerite, qui parviennent à organiser au fil du temps un formidable système d'entraide psychologique, où l'humour et la dérision prennent le pas sur l'auto-apitoiement. Sous les apparences inhumaines, l'humanité est restée intacte.
Marc Dugain, dans ce roman court et poignant, accomplit une prouesse d'écrivain. La chambre des officiers est un roman qui prend aux tripes, bouleversant, que j'ai trouvé d'une force incroyable mais aussi d'une grande pudeur. Hymne à l'instinct de survie, à la volonté et au courage, hommage à une génération sacrifiée, aux héros ordinaires partis inconscients et la fleur au fusil faire cette guerre, dont nous allons bientôt commémorer le centenaire, La chambre des officiers est un livre à lire ou à relire.
Le livre a obtenu le Prix des libraires et le Prix des Deux Magots en 1999 ; le film de François Dupeyron adapté du roman a obtenu deux César en 2002.
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♫Si ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule
Si ce soir, j'ai envie d' me casser la voix

Quoi, ma gueule?
Qu'est ce qu'elle a ma gueule?
Oui elle a une grande gueule
Oui elle me fait la gueule
Elle s'imagine que j'lui dois tout
Sans elle je n'aurais jamais plané
Sans elle je ne vaudrais pas un clou
Ma gueule a bien l'droit de rêver♫
Bruel - 1989 -
Johnny - 1979 -

Coup de canon - Coup de semonce
Coup de gueule qui s'annonce
Dieu est un petit bonhomme sans queue
mot de passe, temps qui passe
Grande salle sans glace
le destin s'est bien moqué d'eux.
Le charme n'a rien à voir avec la beauté
Sans miroir, il lui tire la langue par le nez
Ne pas dire son dernier mot
pour ne pas perdre la face
l'aigreur, la rancoeur menacent
Filigrame de toutes ses pensées
Clemence.....Sot
Destruction de l'identité
Gueules Cassées
QUOI ma Gueule !
Je suis dégueu mais je suis pas dégueulasse
CaSSeZ d'la voix
Cassez-vous d'là
On a rendez-vous mais elle ne le sait pas...

Vraiment désolé, Navré
Condoléances pour survivant
Maintenant que les canons s'étaient tus
La greffe générale continue ...
On n'était que quatre patients
....Qu'on valait cent
Pauvres gens défigurés
décombres ambulants
signes particuliers
on ne voit qu'eux
et pourtant on ne les voit pas.
Dieu est un petit bonhomme sans queue.
Divagations pas si imaginaires
Pour saluer tous ces héros
Un Au revoir Là-haut
On vous espère La der des der !










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Adrien Fournier, jeune ingénieur, doit partir à la guerre.
La veille, il fait la connaissance de Clémence avec qui il a une aventure éclair.
Il se retrouve dans la Meuse comme sous-lieutenant. Son supérieur l'envoie en reconnaissance avec deux soldats pour éventuellement établir des ponts mobiles. Ils se font faucher par un obus à peine le pied mis à terre.
Adrien en réchappera mais ses séquelles sont terribles.
Son beau visage est transformé en ce qu'on appelait une gueule cassée.
Il est conduit au Val de Grâce dans la chambre des officiers pendant presque 5 ans et 16 opérations.
Il survit grâce à l'amitié de deux camarades comme il les appelle.
Adrien est le narrateur du roman.
L'auteur, Marc Dugain nous raconte l'histoire bien documentée de son grand-père maternel.
Si j'ai lu ce livre, c'est un peu en hommage à mon grand-père maternel, entièrement brûlé le onzième jour de la guerre. Il a passé lui aussi quatre ans dans un hôpital et après d'autres opérations l'attendaient car des organes internes avaient été touchés.
Il avait aussi comme habitude d'appeler ses amis "mes camarades" et ne manquait jamais chaque année d'aller sur la tombe de ses camarades tombés lors de la prise du fort dans lequel il combattait.
Il en parlait très peu, était bien réparé, très présentable. Seuls, ses yeux ne se fermaient pas pendant la sieste et ses oreilles étaient collées à la peau.
Il parlait très peu de cette période.
J'admire l'auteur d'avoir si bien parlé de son grand-père, de nous avoir fait partager sa force de caractère avec une écriture magnifique.
Une très belle lecture.
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En lisant ce roman, je n'ai pu m'empêcher de le comparer avec le roman de Pierre Lemaître : « Au revoir là-haut, le sujet commun s'y prêtant. Alors que Pierre Lemaître possède une volonté de documentation des lecteurs quant à la suite de la grande guerre, gestion des survivants, problème des « gueules cassées », difficile reprise de la vie courante, Marc Dugain va centrer son récit sur un individu : Adrien, officier échoué à l'hôpital du Val de grâce, défiguré par une « marmite » allemande qui le privera d'une partie de son visage.

Merveilleux récit d'un auteur virtuose qui parvient à décrire une situation des plus insupportables sans sombrer dans le pathos, pour ce faire, il part des sentiments d'un personnage qui ignore tout de ses blessures (on prend soin de retirer les miroirs), il livre le ressenti, les souffrances, les souvenirs du héros, puis il y ajoute délicatement la connivence entre les blessés, tous affreusement mutilés, portraits de soldats avec leurs qualités et leur tact, on verra alors se former une communauté de partage, de compréhension, d'entraide, bien que certains événements bien tristes viennent perturber les mutilés.

La partie qui se déroule à l'hôpital est longue, on le comprendra, la suite est belle, la vie continue contre vents et marées.

Un magnifique roman à lire.
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La chambre des officiers est un livre que je ne suis pas prête d'oublier de si tôt. On découvre un jeune ingénieur officier nommé Adrien Fournier qui ne va pas avoir le temps de connaître les tranchées car un éclat d'obus le défigure en 1914. Il devient alors une "gueule cassée" et se retrouve dans la chambre des officiers au Val-de-Grâce. Adrien reste 5 ans dans cette chambre sans un seul miroir. J'ai beaucoup aimé cette histoire d'humanité, on ne sombre pas dans le pathos et l'auteur arrive à ajouter quelques touches d'ironie. L'auteur aborde un thème difficile dans un roman plus que réaliste. La lecture est facile et compréhensible, on rentre directement dans cette histoire addictive. le travail de recherche de l'auteur a porté ses fruits, on voit qu'il a aussi beaucoup appris avec son grand-père. Les personnages sont soudés dans leur malheur mais leurs émotions étaient trop atténuées. Je tire mon chapeau bas à Marc Dugain pour ce premier roman fort qui a été traité avec beaucoup de finesse et de précision. LISEZ LE !
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Ce roman m'a beaucoup fait penser à Au revoir là-haut de Pierre Lemaître.
En moins long, moins amer et moins sordide aussi...

On y retrouve le thème des « Gueules cassées » de la première guerre mondiale et celui de l'amitié, qui comme dans Au revoir là-haut joue un rôle prépondérant. On y sourit aussi, attendris par le ton léger empreint d'autodérision, cet humour un peu grinçant qui donne un petit air de fête à une atmosphère rendue bien tragique par les horreurs de la guerre.

Adrien, lieutenant du génie n'a pas connu la guerre des tranchées. On pourrait dire de façon cynique qu'il a eu la chance de se prendre un éclat d'obus dans la tronche dès les premiers jours sur le front...
En revanche, il connaîtra le défilé incessant des soldats défigurés au Val-de -Grâce où il séjournera pendant plus de 5 ans. Cinq années pour tenter de se reconstruire, avec pour seul reflet, celui des autres gueules cassées.
Cinq années où chaque jour devient un combat avec la vie elle-même, « une vie de souffrance et de douleur », comme le dit Marc Dugain lui-même.
Peu à peu, Adrien apprendra à supporter le regard des autres, à se projeter dans la « vraie vie » et ceci, grâce à ses amis, grâce à Clémence aussi, cet amour impossible, rencontré lors de la mobilisation.

Ce portrait intimiste d'un homme au visage mutilé est une belle leçon d'humilité et de courage.
A travers ce portrait, Marc Dugain rend un bel hommage à son grand-père, défiguré après un mois de tranchée. Mais, c'est aussi un bel hommage à tous ces soldats partis avec la fleur au fusil et revenus complètement meurtris, dans leur corps mais surtout dans leur âme.
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