« ...Ma ville n'est pas un comptoir exotique ni une station balnéaire, mais c'est mon lieu. J'y suis né et je le proclame souvent à mes amis dont les sourires narquois et patients finissent par me peiner : c'est ici qu'impunément j'ai caressé, ressassé et trafiqué mes rêves d'enfance, de fuites et d'aventures. C'est ma petite république bananière. »
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.