C'est le tome de la série qui m'a le plus marquée. Tout d'abord, l'histoire est fascinante, c'est celle d'un ministre de la santé aux prises avec un problème d'épidémie de maladie du même type que celui de la "vache folle". Ce qui est intéressant, ce sont toutes les magouilles politiques pour se sortir d'une situation de crise nationale. En plus, les images et les propos sont choquants, surtout si vous aimez beaucoup la viande. Personnellement, cette BD m'a confirmé que mon choix d'être végétarienne est le bon! On traite évidemment de la surconsommation d'aliments et des conditions d'élevage des animaux dont le destin est de finir dans notre assiette.
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D'un côté l'image d'une vache toute maigre vivant en liberté dans un pays torturé par la famine et la sous-nutrition et de l'autre l'image d'une vache élevée dans un espace restreint afin de produire le plus de nourriture possible pour un nombre limité de personnes suralimentées.
Ces deux images montrent le déséquilibre écoeurant entre deux parties du globe et démontrent surtout que si la stupidité ne tue pas, la famine et l'exploitation excessive et purement commerciale de notre échelle alimentaire se chargeront de le faire.
Ce troisième volet de la série ne laisse pas indifférent les grands consommateurs que nous sommes car il aborde un sujet d'actualité (la vache folle) et une consommation qui s'avère vitale : la nourriture.
Si cette dénonciation des outrances de la rentabilité alimentaire est pour ma part très réussie, bien illustrée et documentée, les puristes pourront regretter que cette dénonciation d'une des facettes de la commercialisation extrême soit faite par une série des plus commerciales ...
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Ce tome a pour thème celui de la gourmandise et je dois bien avouer qu'il m'a littéralement donné la nausée!
L'auteur décrit sans tabous les dérives de la production alimentaire de masse et ça fait vraiment peur. le pouvoir de l'argent et des intérêts personnels au détriment de la santé publique est exposé ici de façon édifiante. Je sais que ce n'est qu'une fiction...mais tout cela semble tellement plausible que j'en suis presque à regarder mon steak de travers.
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Un troisième tome, avec pour péché la gourmandise, prend pour toile de fond une crise alimentaire.
La crise de la vache folle a lieu de nouveau et cette fois en France avec un agent infectieux plus vicieux.
Une histoire passionnante où les politiques et la filière viande n'en sortent pas indemne. le pire dans cette histoire, c'est que l'on est malheureusement pas très loin de la vérité pour la crise précédente et pour les crises alimentaires à venir.
C'est encore une fois un récit bien construit, haletant et pleines d'intrigues.
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J'ai particulièrement apprécié les 3 planches du tête-à-tête au restaurant. le parralèle entre la discussion et le processus industriel
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- Mais entre-temps on ne peut pas rester les bras croisés. La santé n'a pas de prix.
- Mais elle a un coût, nom de Dieu! Et je refuse qu'on l'impose encore au secteur!!!
Notre unité répond évidemment aux normes d’hygiène les plus strictes et évite les souffrances inutiles aux poussins que nous rejetons. Le broyeur les tue instantanément.
Jusqu’il n’y a pas si longtemps, cet aspect n’était pas réglementé. Il arrivait qu’on jette simplement des poussins vivants dans des sacs et qu’on les écrase ensuite au bulldozer, ou qu’on les enterre vivants...
Ce ne sont pas les vaches qui deviennent folles...ce sont les hommes !
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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