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4,3

sur 5105 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1327, un moine vient d'être assassiné dans une abbaye bénédictine située entre Provence et Ligurie. Lieu admiré pour la connaissance de ses prêtres et la richesse de sa bibliothèque, c'est ici que Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur, va mener l'enquête avec son apprenti. Il devoir élucider ce qu'il s'est passé.
J'ai été attirée par ce titre car c'est un classique de la littérature. J'ai vu l'adaptation au cinéma avec Sean Connery mais je n'avais jamais eu l'occasion de le lire et j'étais intriguée.
On plonge tout de suite dans l'ambiance de l'époque, le moyen-âge, mais aussi l'ambiance religieuse austère imprégnée de multiples superstitions, grâce à de longues descriptions très détaillées.
Il y a également de longs passages philosophiques et théologiques via des dialogues notamment entre Guillaume et les prêtres. C'est un roman extrêmement riche et dense.
L'enquête est concernant le meurtre est bien menée. Racontée du point de vue de l'apprenti, qui était novice à l'époque mais âgé quand il rapporte cette histoire. Ce qui apporte un regard original sur les évènements.
Personnellement, je n'ai pas accroché à ce livre mais je pense qu'il n'a tout simplement pas croisé ma route au bon moment. Il faut le lire à tête reposée, en prenant son temps car c'est très documenté, d'un style ardu, avec même des incursions en latin.
Bref, c'est un classique à lire et qui ravira les amateurs de livres historiques.
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Le début du XIV° siècle est marqué par des tensions politiques, entre l'Empire Germanique et la pape de Rome, et au sein même de l'Eglise catholique. Lutte de pouvoirs, et conflits philosophico-religieux: voilà les ingrédients d'un bon livre!
Umberto Eco ne l'a pas écrit à l'économie: s'y mélange Histoire, érudition et imagination, brillants apartés, références culturelles, et le lecteur s'y perd avec plaisir.
Des morts violentes et mystérieuses au sein d'un monastère italien, et la recherche du coupable par Guillaume, moine extérieur à l'abbaye, vont constituer la trame du récit. On a dit que cette enquête à huis clos, conduite sur une courte durée - 7 jours - , constituait une sorte d'intrigue policière, sans policiers. Cela est juste.
Le suivi des recherches de Guillaume est passionnant, même s'il faut reconnaître qu'Eco y a inclus beaucoup de complexité... Peut-être une deuxième lecture permettrait-elle d'en découvrir davantage?
Le cinéma s'est emparé de l'affaire, et chacun a pu voir ce film, en regrettant peut-être que le sang et le sexe en ait constitué les ingrédients principaux. le livre est, bien entendu, plus équilibré.
Umberto Eco nous a laissé un grand roman, dont la lecture s'impose aux amateurs de bons livres, et à ceux que le film, aux visées commerciales assez grossières, aurait laissés perplexes.
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En 1327, un conflit fait rage au sein de la chrétienté entre les défenseurs de la pauvreté du clergé (franciscains et assimilés) et leurs opposants défendus par le Pape.
Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur et frère franciscain, se rend dans une abbaye pour enquêter sur le meurtre d'un moine.
Il est accompagné par son jeune secrétaire, Adso de Melk, qui à travers son journal nous retrace leur enquête.

L'histoire nous est contée par l'intermédiaire du manuscrit d'Adso, les faits sont présentés par ordre chronologique, le livre est découpé en 7 parties pour 7 jours et chaque chapitre suit l'ordre d'une journée monacale (matines, ...).
Cette construction structure l'oeuvre et attise la curiosité du lecteur.
En effet, chaque jour un nouveau meurtre a lieu, certains mystères semblent s'éclaircir quand d'autres se font plus insondables.
Malgré l'écriture d'Umberto Eco, d'une virtuosité incroyable mais exigeante, la structure et la longueur des chapitres réussissent à en faire un bon "page turner".

J'ai également beaucoup apprécié le duo formé par Guillaume de Baskerville et son secrétaire.
Je me suis attachée à ce duo de choc, j'ai trouvé les personnages intéressants parce qu'imparfaits et donc particulièrement réalistes.
L'érudition de Guillaume ne l'empêche pas de commettre des erreurs comme la piété d'Adso ne l'empêche pas de pêcher.
Qu'il s'agisse de la construction narrative ou des personnages, j'ai fortement pensé aux romans d'Agatha Christie même si le niveau de langage n'est pas comparable.

L'oeuvre d'Eco tourne, on peut s'en douter, autour de la religion.
Les réflexions théologiques sont légion et souvent passionnantes.
Malheureusement, l'attrait de l'auteur pour les énumérations de plusieurs lignes m'a parfois rendue la lecture pénible tout comme l'utilisation dans le texte de nombreux passages en latin non traduits qui créent un sentiment de déclassement du lecteur fasse à l'érudition de l'écrivain.
Malgré cela, j'ai été subjuguée par le talent d'Umberto Eco et je compte continuer à découvrir ses autres oeuvres (romans et non fiction).
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Si votre souhait est de vous plonger dans le moyen-âge religieux, de connaître ce qu'a pu être l'état d'esprit, la façon de penser des moines de l'époque, ce livre vous plaira à coup sûr car il passe un temps fou dans des dialogues théologiques interminables qui arrivent malheureusement souvent comme des digressions dans l'histoire policière. Si comme moi vous espérez un roman policier simplement situé dans une autre époque, vous risquez de survoler de nombreuses pages parlant - à côté du sujet policier - de théologie, de croyance et d'hérésie.
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Ce roman est une enquête policière et historique qui se déroule en l'an 1327 dans des temps troublés où la misère rode et les inquisitions pour hérésie se multiplient.
De passage dans une abbaye du sud de la France, le moine franciscain Guillaume de Baskerville et son jeune élève, Adso de Melk, se retrouve sollicités par l'abbé de ces lieux pour mener une enquête sur la mort suspecte d'un jeune copiste enlumineur.
Guillaume est en effet reconnu par ses paires comme un homme juste, perspicace et érudit qui saura trouver les réponses à cette affaire mystérieuse. Néanmoins, son passé d'inquisiteur suscite également la crainte des moines, ce qui les incitent peu à la coopération. Pour les besoins de son enquête, Guillaume et Adso sont autorisés à aller et venir à leur guise au sein de l'abbaye, mais la bibliothèque leur reste formellement interdite. Et pourtant, d'autres victimes surgissent et ce lieu proscrit se révèlera être l'élément central de l'histoire et celui qui possède sans aucun doute la clef de l'énigme.
Le contexte de ce livre est sombre et effrayant. Umberto Eco ne nous épargne pas sur le sujet en nous retranscrivant l'histoire de ces temps obscurs de manières très crus parfois (et avec des passages en latin, sans traduction svp !). Toutefois, j'ai beaucoup aimé suivre cette enquête médiévale. le duo entre Guillaume et son novice m'a totalement séduite. Raconté par un Adso plus agé, l'histoire met en lumière l'esprit brillant de Guillaume. Peu enclin à se laisser convaincre par les peurs hérétiques de ses confrères, Baskerville parait en avance sur son temps et porte un jugement satirique sur son époque. Tel Sherlock Holmes (dont son nom en est fort probablement inspiré), il privilégie avant tout la logique et la déduction, ce qui le rend passionnant.
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Un des premiers romans post-modernes ( de Baskerville, élémentaire mon cher Adso!), il préfigure notre époque de fake-news et de alt-right, notre époque d'inversion des valeurs, d'attaques sur les Lumières et la Raison. J'ai été frappé par le post-modernisme et ses ramifications dans l'architecture, la philosophie, la politique et la littérature, je crois qu'Eco a bien exposé ces principes dans ce livre!
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Bien sûr le titre est connu de tous, bien sûr beaucoup comme moi ont déjà vu le film sans forcément s'en rappeler chaque intrigue et chaque détail ; j'ai eu envie de me frotter aux 750 pages du livre. Ce qui est sur c'est que l'on ne peut y être indifférent tant eco nous plonge dans les recoins de cette abbaye et au coeur de l'hérésie moyenageuse. Cependant, étant un lecteur "rapide" Je dois avouer que des la deuxième ligne j'ai buté sur la difficulté de lecture, sur des mots inconnus que par flegme je n'ai pas daigné vérifier le sens sur un dictionnaire ou sur Internet, pire, j'aurais sans doute dû lire avec le fameux dictionnaire Gaffiot de ma 5 ème sur les genoux. du coup j'ai raté le sens de beaucoup de citations, le sens théologique de certains chapitres.:et c'est là que cela coince, cet ouvrage serait il réservé à une élite bien sceante incapable de s'abaisser à notre bas monde ? Umberto eco est brillant sans doute, mais reste selon moi trop élitiste. Bon courage à ceux qui s'attaquent à cette citadelle...
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En l'an 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné par son secrétaire Adso de Melk, arrive dans une abbaye située entre Provence et Ligurie.
Pris dans les luttes de pouvoir provoquées par le pape Jean XXII et l'Empereur Louis IV du Saint-Empire, Guillaume est prié par l'Abbé de faire la lumière sur la mort suspecte d'un moine.
Débutent alors sept jours d'enquête, de mystères, de morts et de débats de haute volée.
Sept jours pour trouver la vérité, ou pour sombrer dans la folie.

Le nom de la rose fait partie des romans qui m'intimident, ou plutôt faisait partie puisque j'ai dépassé mes craintes le concernant et que je l'ai enfin lu !
Dès les premières pages, j'ai eu l'impression de ne pas avoir quitté Sherlock Holmes (j'avais lu un recueil de nouvelles de ses aventures juste avant), puisque Guillaume s'est lancé dans une série de déductions dignes du grand détective londonien.
Passée cette entrée en matière plutôt rassurante, lorsque Guillaume et Adso entrent dans le vif du sujet, les difficultés sont arrivées.
Peut-être est-ce parce que j'ai lu une édition des années 1980, mais il est difficile d'apprécier pleinement une lecture si des passages en latin (parfois des paragraphes entiers !) ne sont pas traduits...
De plus, les joutes verbales et le contexte historique rendent parfois la compréhension des faits et les enjeux ardus.
Si on excepte (et accepte) ces désagréments, il reste une histoire très bien pensée, avec des réflexions très intéressantes sur le rire (qui est une composante importante de l'intrigue), et une érudition incontestable de l'auteur qui nous plonge pleinement au Moyen-Age en en rendant parfaitement la complexité, notamment sur les questions de religion. Certes, l'enquête est le fil rouge du roman, mais le nom de la rose n'est pas que cela, c'est aussi un "instantané" d'une époque trouble et qui montre combien chacun devait composer avec des avis opposés tout en suivant sa voie.

Pourquoi lire le nom de la rose ?

Je dois être honnête, ce livre demande une concentration particulière, on ne peut pas le prendre juste pour cinq minutes. En venir à bout est un challenge, mais cela en vaut la peine. J'espère toutefois que les éditions récentes contiennent des notes, sinon cela engendre forcément de la frustration (notamment sur la toute dernières phrase du livre... merci Internet ! sinon je n'aurais pas pu la comprendre).
Cependant, si vous aimez Sherlock Holmes et le Moyen-Age, suivez Guillaume et Adso, vous ne le regretterez pas !
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Tout d'abord je dois dire que j'ai un attachement particulier au roman d'Umberto Eco "Le nom de la rose" parce que son adaptation au cinéma par Jean-Jacques Annaud était à l'affiche le jour de la naissance de mon fils aîné.
Pourtant je ne l'avais jamais lu bien qu'il soit classé par le journal le monde parmi les 100 livres les plus représentatifs du 20ème siècle.
Je crois que c'est le côté religieux qui m'a un peu rebuté à l'époque. Pour autant, j'ai bien apprécié cette lecture même si j'ai trouvé quelques longueurs vers la fin (je dois admettre que j'ai un peu décrochée au sixième jour).
C'est drôle parce que cette année j'ai eu un coup de coeur pour Les rois maudits de Maurice Druon et j'ai retrouvé Philippe le bel dans le roman d'Umberto Eco. C'est la même époque, le 14eme siècle mais nous sommes en Italie dans une abbaye bénédictine un peu particulière.
Comme pour beaucoup de lecteur. trice.s, c'est le polar médiéval qui m'a intéressée et l'enquête à travers le labyrinthe qui mène à la bibliothèque et au scriptorium pleins de secrets.
L'histoire est racontée par Adso de Melk, novice et secrétaire d'un ex-inquisiteur nommé Guillaume de Baskerville qui enquête sur des meurtres mystérieux au sein de l'abbaye située entre Provence et Ligurie. le roman se déroule en sept jours avec un assassinat par jour sur fond d'érudition latine. Et c'est peu de la dire car il faut préciser qu'Umberto Eco à un savoir encyclopédique sur le moyen-âge assez impressionnant.
Moi qui ai peu de culture religieuse, j'ai appris des choses. Par exemple, la persécution des fraticelles de l'ordre des franciscains, partisans des règles de Saint-François-d'Assise, notamment en ce qui concerne la pauvreté et qui considéraient la richesse de l'église et des ecclésiastiques comme scandaleuse. Les conflits, même au sein de l'église, étaient violents à l'époque de l'Inquisition.
Et puis il y a le manuscrit découvert par hasard qui donne une certaine grâce à ce roman dont la construction est d'une grande originalité.


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Pour en venir à l'oeuvre elle-même, j'ai du mettre une bonne centaine de pages avant de vraiment accrocher. En effet, l'histoire a du mal à avancer dans ces cent premières pages. de plus, la lecture n'est pas aisée et plutôt indigeste à cause du style de Umberto Eco, il faut rester plutôt attentif durant la lecture pour tout comprendre des descriptions, etc... Cela se sent que c'est un erudit du Moyen-Age qui écrit. Mais quand on lit comme moi dans les transports, c'est encore plus difficile de rester concentrée et d'accrocher durant 10 minutes de voyage en metro.
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